Non seulement la lettre de Guy Môquet devra être lue aux élèves à la rentrée, mais Sarkozy a aussi fixé la date : ce sera le 22 octobre, jour anniversaire de la mort du jeune militant communiste, et ce sera dans le cadre d'une journée de commémoration du souvenir de Guy Môquet et de ses 26 compagnons fusillés le 22 octobre 1941, a indiqué le ministre de l'Education Xavier Darcos.
Ainsi il s’agit beaucoup plus que d’une lubie sarkozyenne. Il s’agit d’un hommage officiel aux fusillés communistes de Châteaubriant, imposé à tous les enfants de France. Sarkozy s’inscrit ouvertement dans le cadre de la propagande communiste sur l’occupation et la résistance. Il authentifie le mythe du « parti des 75.000 fusillés » dont les « martyrs de Châteaubriant » sont l’icône. (Rappelons que selon les historiens il n’y a pas eu plus de 25.000 fusillés et qu’ils n’étaient pas tous communistes, loin de là, d’autant qu’en 1940 les communistes défendaient le pacte germano-soviétique… Le premier résistant fusillé fut Honoré d’Estienne d’Orves, qui serait aujourd’hui qualifié d’intégriste catholique d’extrême droite.)
Et ce n’est pas tout. Xavier Darcos fournit une « note explicative » aux équipes éducatives. Il y est donc précisé que « la commémoration au cours de la matinée du 22 octobre commencera par la lecture, en classe ou en grand groupe (...) de la lettre de Guy Môquet », et aussi : « Cette lecture pourra être confiée à tous ceux qui, résistants ou déportés, peuvent aujourd'hui encore témoigner directement des sacrifices consentis ». Les équipes éducatives sont donc, pour ce faire, invitées « à se rapprocher des fondations et associations de mémoire ». « Il sera également possible de solliciter toute personnalité dont l'engagement, le rayonnement ou la notoriété pourraient sensibiliser les élèves. »
Fort bien. Je conseille aux équipes éducatives qui n’ont pas peur de la pensée unique de contacter le Front national, qui a dans ses rangs un certain nombre de vrais résistants qui pourront remettre les pendules à l’heure. Au premier chef Roger Holeindre (qui prépare du reste un livre sur la question).
Xavier Darcos ajoute que la lecture de la lettre de Guy Môquet (dont on rappellera qu’elle n’évoque ni la résistance (et pour cause), ni la France), « pourra être suivie d'autres, laissées à l'initiative de chacun ». Merci, M. le ministre, pour cette petite part de liberté. Liberté encadrée, bien sûr, puisqu’un cahier, contenant des lettres d'autres résistants (on a hâte de savoir lesquels) ou encore le poème d'Aragon "La Rose et le Réséda", bien sûr, sera à disposition des enseignants.
« Le programme se poursuivra par une réflexion collective menée dans le cadre de la classe », ajoute le ministre. Afin de bien faire rentrer la propagande communiste dans la tête des élèves. Et les établissements « pourront mettre en place d'autres initiatives à leur convenance (évocation de lieux de mémoire, jumelages interculturels, expositions, productions de documents, etc.) ».
Sarkozy a institué une journée stalinienne à l’école.
Commentaires
Pauvre René de Châteaubriand, voilà qu'on lui attribue des fusillés (communistes qui plus est...).
La ville où on été fusillés les communistes est ChâteaubrianT, sous-préfecture de Loire-Atlantique.
C'est presque déjà la Bretagne, Monsieur Daoudal ;-)
[Je suis confus, et je corrige. Et Châteaubriant est bien pour moi, et pour l'histoire, et pour la géographie, et pour la culture, en Bretagne. YD]
Décision scandaleuse, contraire aux principes républicains qui veulent que la politique reste à la porte des écoles. Le rouleau compresseur du bourrage de crâne officiel et des mensonges historiques passe à la vitesse supérieure. On ne respecte plus nos enfants. Comment les en protéger ?
Dire à nos enfants, lors de la lecture de cette lettre, qu'ils se bouchent les oreilles de manière ostentatoire !
Toute cette propagande commence à sentir très mauvais. Quand je pense aux camarades qui ont voté Sarko...Ecoeurant !