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  • Trois profanateurs arrêtés

    Dans l’affaire des profanations sataniques dans le Finistère, huit personnes avaient été interpellées la semaine dernière. Trois d’entre elles ont reconnu les faits et ont été mises en examen pour « dégradations en bande organisée par incendie, et dégradations ainsi que destructions de biens d’utilité publique ». Ce sont trois hommes âgés de 20 à 25 ans, qui résident dans la région de Quimper. Ils ont été écroués dans trois prisons différentes.

    Adeptes du rock « black metal » comme l’indique leur signature TABM (True Armorik Black Metal ») ils voulaient montrer leur hostilité « à la toute puissante religion chrétienne qui a fait disparaître les cultes païens plus anciens », a déclaré le procureur de Quimper. Car ils trouvent « anormal » que « les mégalithes ne soient pas aussi dignes d’intérêt que les calvaires et les chapelles ». Sic. Ils se défendent de tout aryanisme et de tout nazisme, bien sûr, mais aussi de tout satanisme, ce qui ne correspond ni au « black metal » ni à leurs tags de croix renversées.

  • Elysée : la porte n’était qu’entrouverte

    L’Elysée annonce que Nicolas Sarkozy recevra demain matin les représentants des partis politiques « représentés à l’Assemblée nationale et au Sénat ». Ce qui exclut le Front national. Pourtant il s’agit d’évoquer les résultats du sommet européen : la logique aurait voulu que soient aussi invités les mouvements politiques représentés au Parlement européen... Mais ce serait par trop titiller la pensée unique inquisitoriale d’inviter Le Pen deux fois en une semaine...

  • Dialogue interreligieux

    Comme cela avait été annoncé, le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux reprend son autonomie, avec la nomination par le pape du cardinal Tauran comme président. Ce sera effectif le 1er septembre.

    En février 2006, le pape avait mis ce Conseil sous l’autorité du président du Conseil pontifical pour la culture. Il se disait dès lors au Vatican que cette apparente quasi-fusion des deux conseils était provisoire. Elle marquait pourtant bien cette idée, exprimée dans les discours de Benoît XVI, que le dialogue « interreligieux » est d’abord un dialogue interculturel. Il ne peut y avoir de dialogue entre les religions en tant que telles, mais entre des hommes de diverses cultures religieuses : c’est la différence entre le dialogue « œcuménique » et le dialogue « interreligieux ».

  • Turquie : ça continue

    Les ambassadeurs des 27 ont approuvé l’ouverture de deux nouveaux chapitres de négociations avec la Turquie. La présidence allemande de l’Union européenne avait retiré le chapitre concernant la politique économique et monétaire, qui devait également être ouvert. Il se disait ces dernières semaines que la France bloquerait le chapitre économique, et Bernard Kouchner avait laissé entendre qu’il en serait ainsi. Mais le porte-parole du Quai d’Orsay adopte la position officielle de la présidence allemande : « En l’absence d’unanimité, la présidence allemande n’a pas proposé d’approuver la position commune » sur ce chapitre. « Les travaux se poursuivent sur le projet de position commune de négociation sur le chapitre politique économique et monétaire. » Et d’ajouter : « Je n’ai pas d’autre commentaire à faire. »

    Curieux... Quoi qu’il en soit, on voit que Nicolas Sarkozy accepte que se poursuivent les négociations d’adhésion, alors qu’il prétend être contre cette adhésion.

  • Le désastreux accord

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    En contribuant à ce désastreux accord de Bruxelles, qui marque à la fois la fin de la France en tant que Nation Souveraine et Indépendante et la naissance d’un Super Etat européen, Nicolas Sarkozy a trahi la charge que lui ont confiée les Français de Président de la République, garant de l’indépendance nationale.

    Nous aurons l’occasion de revenir en détail sur les principales mesures qui ont été adoptées dans ce nouveau traité constitutionnel qui ne dit pas son nom, mais il est certain que, déjà, le Front National entre en résistance et en sera, dans les mois qui viennent, le fer de lance et le représentant des Français qui, au-delà de leurs divergences, souhaitent le maintien de la France en tant qu’Etat Nation, libre et souverain.

    Je prends date pour la Présidence française du second semestre 2008 et pour les élections européennes de 2009 où je serai l’opposant numéro un à la politique européenne de Nicolas Sarkozy et à ses abandons de souveraineté en matière institutionnelle.

  • La mosquée de Montreuil

    Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé la délibération du conseil municipal de Montreuil par laquelle la commune accordait un bail emphytéotique au loyer symbolique annuel d’1€ à la Fédération cultuelle des associations musulmanes de Montreuil aux fins d’édifier une mosquée. Le tribunal a fait droit aux observations de Patricia Vayssière, conseiller municipal MNR, confirmées par le commissaire du gouvernement : ce bail est assimilable à une subvention que ne permet pas l’article 2 de la loi de 1905.

  • Sarkozy et la défense

    Lors de sa visite au Bourget, Nicolas Sarkozy a confirmé les propos d’Hervé Morin, en souhaitant que « la préparation de la prochaine loi de programmation militaire soit l’occasion d’une remise à plat des modalités de définition et de pilotage des programmes engagés ». Et il est allé encore plus loin en indiquant que cette remise à plat doit « s’étendre à la conception et la présentation de la loi militaire elle-même ». Il veut qu’on « réfléchisse à partir d’une expression hiérarchisée des besoins capacitaires, plutôt que de se lancer bille en tête dans un catalogue d’équipements ».

    Et puisque nous n’avons plus les moyens de notre Défense, remettons-nous en à l’Europe... Ce que Sarkozy appelle une rationalisation des programmes d’armement : « L’Europe ne peut plus se payer le luxe, avec des budgets de défense dont l’addition demeure nettement inférieure au budget américain, d’avoir cinq programmes de missiles sol-air, trois programmes d’avions de combat, six programmes de sous-marins d’attaque et plus d’une vingtaine de programmes de blindés ».

    Cela montre seulement, comme le dit souvent Jean-Marie Le Pen à propos de l’Union européenne, qu’une addition de faiblesses ne fait pas une force.

    Quant au reste, la politique de défense ne peut être que nationale. Et même le projet de nouveau traité européen rappelle que les dispositions en matière de défense « ne préjugent pas de la nature spécifique de la politique de sécurité et de défense des Etats membres »...

  • A propos de la Charte

    Dans le texte adopté à Bruxelles, il est prévu que la Charte des droits (ex-deuxième partie de la Constitution européenne) soit mentionnée dans le traité et devienne ainsi « contraignante ». Le Royaume-Uni s’exempte de cette « contrainte », et la Pologne a fait ajouter une « déclaration », marginalisée comme « unilatérale » : « La Charte n'affecte en aucune manière le droit des Etats membres à légiférer en matière de moralité publique, de droit de la famille et de protection de la dignité humaine et de respect de l'intégrité physique et morale de la personne humaine. »

    Cette déclaration reprend en fait celle que la Pologne avait fait ajouter à son traité d’adhésion à l’Union européenne : « La Pologne comprend que rien dans les dispositions du traité sur l'Union européenne et les traités instituant la Communauté européenne, ni dans les dispositions des traités modifiant ou complétant ces traités n'empêche l'Etat polonais de réglementer les questions revêtant une importance morale et celles liées à la protection de la vie humaine. » Ce qui avait suscité une « contre-déclaration » (sic) des 15 Etats membres : « Les déclarations attachées à cet Acte Final ne peuvent pas être interprétées ou appliquées dans un sens contraire aux obligations des Etats membres découlant du Traité et de l'Acte d'Adhésion. Les actuels Etats membres notent que la Commission souscrit pleinement à cette position. »

    En réalité, il n’y a rien de nouveau dans la Charte. L ’article qui pose problème est celui sur la « non-discrimination », qui peut être vu comme un argument pour le « mariage » homosexuel et l’adoption d’enfants par les homosexuels. Mais cet article est repris tel quel du traité d’Amsterdam, qui avait déjà « valeur contraignante ». D’où la première déclaration polonaise.

    Certes, quand on sait comment ça se passe, on peut craindre à juste titre les conséquences lointaines du fait que la charte soit « contraignante ». Il suffira de rattacher à un article ou à un autre les « droits » que constituent les avancées de la culture de mort... C’est pourquoi les Polonais ont raison de tenter d’y mettre une barrière.

    Mais ce que même les Polonais n’osent plus dire, c’est que la Charte est radicalement mauvaise parce qu’elle évacue Dieu.

    Cette charte avait été adoptée au sommet de Nice le 7 décembre 2000 en même temps que le traité du même nom. Quelques jours plus tard, le pape Jean-Paul II écrivait dans sa lettre sur le 1.200e anniversaire du couronnement de Charlemagne que l’Eglise a suivi « avec une vive attention » l’élaboration de ce qui constituerait une nouvelle synthèse des valeurs fondamentales dont doit s’inspirer la cohabitation des peuples européens, un millénaire après la « grandiose synthèse entre la culture de l’antiquité classique, avant tout romaine, et les cultures des peuples germaniques et celtiques, synthèse opérée sur la base de l’Evangile du Christ, qui caractérise la puissante contribution offerte par Charlemagne à la formation du continent ». Mais, ajoutait-il, « je ne peux cacher ma déception pour le fait que n’ait pas été insérée dans le texte de la Charte ne serait-ce qu’une référence à Dieu ». Car Dieu est la source suprême de la dignité de la personne et de ses droits fondamentaux, et « ce fut la négation de Dieu et de ses commandements qui a été à l’origine, au siècle passé, de la tyrannie des idoles, exprimée par la glorification d’une race, d’une classe, de l’Etat, de la nation, du parti, au lieu du Dieu vivant et vrai ».

    Ainsi la Charte ne peut-elle qu’être défaillante dans la défense des véritables droits, alors que « dans de nombreux Etats européens les droits de la personne et de la famille sont menacés, par exemple par la politique favorable à l’avortement, légalisé presque partout, par l’attitude toujours plus disponible à l’égard de l’euthanasie et, dernièrement, par certains projets de loi en matière de technologie génétique qui ne sont pas suffisamment respectueux du caractère humain de l’embryon ». En bref, disait le pape, « il ne suffit pas de pérorer avec emphase en faveur de la dignité de la personne, si elle est ensuite gravement violée par les normes mêmes du système juridique ».

  • L’avatar

    Un groupe de propriétaires d’un vieil immeuble plusieurs fois rafistolé avait décidé de construire un nouvel immeuble. Certains copropriétaires, constatant que cet immeuble était empoisonné et mettait leur vie en danger, n’en ont pas voulu. Alors on a détruit le nouvel immeuble. Après lui avoir enlevé ses ornements, on l’a mis en miettes. Et on a repris les morceaux pour les intégrer dans le vieil immeuble.  Et l’on a repeint les morceaux pour qu’ils passent inaperçus, avec une couche supplémentaire sur ceux qui étaient les plus toxiques, en espérant qu’ils passeraient ainsi inaperçus, et surtout que leur toxicité ne serait pas trop affaiblie.

    Telle est à peu près, vue en images, l’histoire du nouveau traité européen.

    L’immeuble est cassé : il n’y a plus de Constitution européenne. Il n’est pas inutile de le souligner. Et l’on voit que les plus fervents européistes accusent le coup. Le nouveau traité ne sera pas un texte complet qu’on peut lire du début à la fin, un tout formé d’articles qui se suivent, mais, comme le traité de Nice, une série d’adjonctions aux traités antérieurs. Ce sera strictement illisible pour un non-spécialiste, et cela d’autant plus qu’aux modifications des traités sont ajoutés nombre de protocoles et de déclarations : un diplomate a déclaré ironiquement qu’on devrait l’appeler « traité des notes en bas de pages ».

    En dehors de l’architecture constitutionnelle, et des symboles étatiques, qui disparaissent, on note diverses modifications du texte de la Constitution. Il n’est plus question de « lois » européennes ; on est reste aux « directives ». L’article sur la primauté du droit européen sur les droits nationaux disparaît ; il est remplacé par une « déclaration » rappelant la jurisprudence de l’UE (qui est celle de la... primauté du droit européen, mais ce n’est pas posé en principe). Il y aura un article sur la « personnalité juridique » de l’UE, mais avec une déclaration soulignant que cela « n’autorisera en aucun cas l’Union à légiférer ou à agir au-delà des compétences que les Etats membres lui ont attribuées dans les traités ». Il n’y a plus de ministre des Affaires étrangères, mais comme aujourd’hui un « Haut représentant ». Certes, il gagne du galon, mais la « politique étrangère » de l’UE est en retrait par rapport à la Constitution européenne. Le paragraphe sur les Etats membres qui doivent l’« appuyer sans réserve » est supprimé, et une déclaration souligne que les dispositions en la matière « ne portent pas atteinte aux compétences des Etats membres quant à leur propre politique étrangère » ni à leur représentation propre dans les instances internationales. On signalera aussi cette nouveauté que « les traités peuvent être révisés pour accroître ou pour réduire les compétences de l’Union ». Et enfin que, contrairement à ce que souhaitait Sarkozy, il n’y a aucune extension supplémentaire des domaines soumis au vote à la majorité qualifiée par rapport à ce qui était prévu dans la Constitution européenne.

    Cela étant dit, le poison de la Constitution européenne est bien présent. Ce poison, c’est la « personnalité juridique » de l’Union, qui en fait une entité de droit international. C’est la présidence « stable » de l’Union, qui crée une nouvelle autorité supranationale. C’est l’extension des domaines soumis à la majorité, et plus généralement toutes les avancées européistes plus ou moins camouflées ou amendées par un déluge de « déclarations » et de « protocoles ». C’est enfin le fait de rendre « contraignante » la charte des droits fondamentaux, même si elle n’ajoute guère de droits à ceux déjà définis dans les traités antérieurs.

    Tout au long du texte, on remarque un effort permanent et pathétique pour bien souligner que toute décision doit respecter le principe de subsidiarité. Cela commence par la modification de l’article 11 pour dire que l’UE « n’agit que dans les limites de compétences que les Etats membres lui ont attribuées ». Et cela se poursuit dans un déluge d’ajouts, de déclarations, de protocoles, déclinant ce principe de toutes les façons possibles. Le problème est que tous ces efforts sont vains (et ceux qui accepté ces textes le savent fort bien), car le poison originel les réduit à néant. Ici le poison est celui du traité de Maastricht, où avait été défini le principe de subsidiarité d’une façon exactement contraire à ce qu’il est. Les précisions apportées dans le nouveau traité seront inopérantes tant que cette définition n’aura pas été changée. Et il n’est évidemment pas question de la changer, puisque c’est cette définition qui permet précisément d’aller toujours plus loin dans la construction d’un super-Etat, tout en protestant qu’il n’en est rien...

    Voilà, grosso modo, ce qui se passait à Bruxelles, pendant qu’on amusait la galerie avec le système de vote. Puisque l’essentiel du contenu de la Constitution européenne est maintenu dans le traité, il va de soi que les citoyens doivent être consultés. Mais pour être consultés, ils doivent d’abord être informés de ce qui se passe. C’est ce que Nicolas Sarkozy ne veut pas. Avec la complicité de toute la classe politicienne, il veut faire passer le traité en catimini, pour que les Français ne sachent pas ce qu’il cache. Et l’on n’en parle déjà plus... Il reviendra pourtant dans l’actualité, lors de la conférence intergouvernementale chargée de le rédiger, puis lors de la signature du texte au Portugal. C’est alors que se posera la question de la ratification. Or les Irlandais ont déjà fait savoir qu’en raison de l’importance des modifications entraînées par le traité ils le soumettraient à référendum...

  • Saint Guillaume

    Roger Ier, roi de Naples, désirait vivement s'entretenir avec saint Guillaume de Verceil; il le fit donc venir à sa cour. Sa conversation tout angélique l'édifia tellement qu'il ordonna de bâtir un couvent de son Ordre à Salerne, juste en face de son palais, afin de pouvoir jouir plus souvent de ses célestes entretiens et de ses sages avis. Saint Guillaume profita de son influence pour porter le roi à la pratique de la vertu et lui rappeler ses importants devoirs. Il exhortait les grands seigneurs de la même façon, tâchant de leur inspirer l'horreur du péché et l'amour de la piété.

    Comme la dévotion trouve des ennemis partout, quelques courtisans persuadèrent le roi Roger d'éprouver la vertu du Saint, qui n'était selon eux, que pure hypocrisie. On chargea une prostituée de le solliciter au mal et de le faire tomber dans le péché. Saint Guillaume feignit d'abord d'acquiescer à ses honteuses propositions et la pria de revenir vers le soir. La prostituée se félicitait de sa réussite, mais lorsqu'elle retourna chez le Saint, elle resta fort perplexe en le voyant se coucher sur un lit de charbons ardents tout en l'invitant à faire de même.

    Ce prodige bouleversa tellement cette misérable femme, que fondant en larmes, elle demanda pardon au serviteur de Dieu en se prosternant jusqu'à terre. D'infâme pécheresse, elle devint abbesse d'un couvent de religieuses fondée par saint Guillaume, à Venosa. Elle est connue sous le nom de la bienheureuse Agnès de Venosa.

    (Bollandistes)