Une boulangère de 36 ans est entre la vie et la mort après avoir été sauvagement agressée dans sa boulangerie de Rombas (Moselle). Elle a eu le crâne fracassé par un objet contondant et a été découverte par un client gisant dans son arrière-boutique. Les agresseurs ont pris 150 euros dans la caisse, quelques gâteaux et du pain.
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Sauvages
Deux « jeunes » de Grigny ont été mis examen hier soir pour violences volontaires en réunion après l’agression vendredi à Sainte-Geneviève-des-Bois d’un automobiliste qui tentait de porter secours à une jeune femme agressée par une bande de jeunes… (on n’a appris l’agression que dimanche en fin de matinée, de source judiciaire). L’automobiliste a permis à la jeune femme de prendre la fuite, mais il a été furieusement attaqué à coups de battes de base-ball et d’une pelle. Souffrant d’une hémorragie interne, il est dans le coma.
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Emeutes
On apprend qu’une centaine de « jeunes » ont affronté la police dimanche soir au Val Fourré (Mantes-la-Jolie), à coups de divers projectiles, et qu’un gardien de la paix a été légèrement blessé. On apprend dans le même temps que samedi soir « quatre jeunes, dont un mineur », ont été placés en garde à vue pour avoir « participé avec un groupe de 8 à 10 personnes au caillassage de policiers ».
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Pacte d’honneur
Le « projet » de Marie-Ségolène est « plus qu’un programme », c’est un « pacte d’honneur ».
Cette expression est essentiellement usitée dans les pays arabes. On a connu des pactes d ‘honneur au Maroc, en Algérie, en Irak, en Egypte, au Liban. Ce sont de vrais pactes, réellement signés par des personnes qui généralement sont des représentants de communautés particulières, qui s’engagent à résoudre leurs conflits par la négociation et non par les armes.
Cela n’a rien à voir avec ce que propose Marie-Ségolène.
En fait, elle a repris cette expression de son adversaire préféré Jean-Pierre Raffarin, l’homme qui lui a livré la région Poitou-Charentes sur un plateau avec sa réforme électorale.
Jean-Pierre Raffarin a en effet plusieurs fois utilisé l’expression insolite de « pacte d’honneur » depuis le début de la campagne, justifiant son attitude en disant qu’il « respecte le pacte d’honneur qui le lie au président de la République ». Marie-Ségolène a trouvé cela très joli, et elle nous le ressert.
De façon totalement hors sujet.
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Pacte
Ségolène Royal a présenté hier son « pacte présidentiel », car son projet, a-t-elle insisté, est « plus qu’un programme : un pacte d’honneur, un contrat présidentiel ».
De son côté, Nicolas Sarkozy rappelait à la Mutualité qu’il veut bâtir « un nouveau pacte républicain fondé sur la confiance et le respect ».
Tous deux ont déjà signé le « pacte écologique » de l’animateur télé et marchand de savon liquide.
Diable. Comme voilà bien des pactes…
Naguère les candidats faisaient des promesses. Mais à la longue chacun a dû se rendre compte que ces promesses n’étaient jamais tenues. Les candidats ne font donc plus de promesses. Ils s’engagent par un pacte. C’est la même chose mais en plus solennel. Avec le même résultat.
Il s’agit d’un nouveau progrès de la décadence et de la démagogie. Le mot pacte, qui est très fort, est ici une dérision. Le pacte est une convention signé par deux parties qui s’engagent par leur signature à le respecter. Il n’y a pas de « pacte » entre un candidat et le peuple français, car le peuple français ne peut s’engager à rien en la matière. A moins d’en revenir au célèbre aphorisme de Pasqua : « Les promesses n’engagent que ceux à qui elles sont faites. »
Ou alors on prend le mot pacte dans un sens très général, dans le sens qu’il avait autrefois : il y avait une sorte de pacte entre le roi et ses sujets. Par lequel le roi s’engageait à défendre ses sujets, et ceux-ci s’engageaient à être loyaux envers le roi.
Il y a quelque chose de cela dans l’invocation du « pacte », tant de la part de Ségolène… Royal, que de Nicolas Sarkozy. Un appel subliminal au vieux fond de l’histoire, aux plus anciennes légitimités.
Et cela, c’est de la parodie. Ni l’un ni l’autre n’est prêt à respecter un pacte de cette nature. L’un et l’autre expriment même ouvertement le contraire. Car l’un et l’autre sont euromondialistes, ils livrent le peuple français à la dictature de Bruxelles qui est elle-même le jouet du mondialisme. L’un et l’autre sont intarissables sur les mesures qu’ils prendront pour telle ou telle catégorie de citoyens, mais ils sont muets sur le rôle de la France dans le monde, sur l’avenir de la France, sauf pour débiter des banalités qui ne sont qu’une extension de leur baratin à usage intérieur.
Le pacte est le nouveau nom du mensonge politique, de droite comme de gauche.
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Référendum portugais
Résultat du référendum portugais sur la dépénalisation de l’avortement : 59,2 % de oui, avec une participation de 43,6%.
C’est une nouvelle victoire de la culture de mort. D’autant plus triste que les Portugais se disent catholiques à 90%, paraît-il.
Une explication est peut-être que les Portugais n’admettaient plus que les femmes qui ont recours à l’avortement soient condamnées à la prison. Il aurait fallu une loi supprimant les peines infligées aux femmes, mais le gouvernement socialiste entendait mettre le pays aux « normes » occidentales.
Il n’est pas exclu que les Portugais qui ont fait la différence ont voulu précisément, en bons Européens, mettre leur pays au niveau de la culture de mort dominante.
La réaction de Marie-George Buffet et significative : « A compter de ce jour, l’avortement cesse d’être un crime au Portugal. Je souhaite que cette phrase continue de résonner en Europe et dans le monde, et je pense notamment à l’Irlande et à la Pologne. » Ces deux pays (et Malte) vont désormais être dans le collimateur, plus encore que dans le passé.
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Sarkozy et la culture de mort
Dans son grand discours de la Porte de Versailles, Nicolas Sarkozy avait chanté un vibrant couplet en l’honneur de Simone Veil qui incarnait la France lorsqu’elle fit voter sa loi sur l’avortement. Dans son discours d’hier il a chanté un vibrant couplet en faveur de l’euthanasie. « Il y a des limites à la souffrance qu’on impose à un être humain… je veux simplement qu’on aborde ces questions en partant moins des principes et plus de la souffrance… On ne peut pas rester les bras ballants face à la souffrance d’un de nos compatriotes qui appelle à ce que ça se termine, tout simplement parce qu’il n’en peut plus. » Le propos, qui reprend la propagande la plus basique, battue en brèche par nombre de spécialistes, est d’autant plus choquant que c’était hier la Journée mondiale du malade, instituée par Jean-Paul II. Benoît XVI venait de déclarer : « Il est nécessaire de soutenir le développement de soins palliatifs pour offrir aux malades incurables l’assistance complète, le soutien humain et l’accompagnement spirituel dont ils ont tant besoin. »
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Le Pen et l’écologie
Extraits du discours de Jean-Marie Le Pen hier à Nantes.
Patriotes, nous voulons sauvegarder le patrimoine de la France qui s'incarne dans un peuple et dans une civilisation, mais aussi dans un terroir, avec ses paysages, sa faune et sa flore. L'écologie, qui est la défense de l'harmonie entre la nature et l'activité humaine, est une valeur traditionnelle, au bon sens du terme, exigeant le respect des paysages, le respect des animaux, qu’ils soient sauvages ou domestiques, de travail, de boucherie ou de compagnie, le respect des dons de la nature que sont l'air, l'eau, le ciel, la terre et la mer, le respect de l'ordre naturel. Cette harmonie, la France l'avait atteinte, grâce bien sûr à la beauté et à la diversité de ses paysages, mais aussi grâce au travail de nos ancêtres paysans qui, pour se nourrir et nourrir leurs contemporains, ont défriché des millions d'hectares de forêts, planté ailleurs des centaines de milliers d'arbres, conquis sur la mer des milliers de kilomètres carrés, drainé des milliers de marais insalubres, épierré nos coteaux, amendé les terres... La plupart des sites que nous admirons, comme le marais poitevin ou les Landes, sont le produit de ce travail humain sur la nature. Ils faisaient dire, un jour qu’il avait, venant du Maroc, survolé la France après l’Espagne, aride et rousse, au roi Mohammed V : « Votre Pays est un grand jardin ».
Le matérialisme effréné qui inspire depuis des décennies la politique gouvernementale a détruit cette harmonie. Ceux qui se réclament aujourd'hui de l'écologie n'ont pas arrêté ce phénomène, car ils utilisent le mot pour recycler trois idéologies particulièrement toxiques : le communisme, le mondialisme et le nihilisme. Seule une écologie authentique, fondée sur le respect de l'ordre naturel, le bon sens et la confiance dans le génie humain, peut concilier la sauvegarde de notre environnement avec le développement de notre nation.
Les Verts et Bové sont peut-être moins dangereux que ceux, apparemment plus modérés, qui utilisent la peur pour imposer leur idéologie. En effet, il m’apparaît évident que les mondialistes jouent sur la peur d'une catastrophe écologistes planétaire pour imposer un nouvel ordre mondial.
Aux yeux des peuples européens, pas plus l'édification de la société socialiste que la construction de l'Europe ne justifie la disparition de leurs libertés individuelles et nationales. En revanche la menace d'une catastrophe écologique mondiale, qui ne pourrait être surmontée qu'au prix d'une collaboration internationale sous la direction d'un organisme supranational, pourrait peut-être amener les Européens à renoncer à leur liberté personnelle et à l'indépendance de leur pays.
L'écologie ainsi dévoyée peut conduire à l'établissement d'un système totalitaire mondial, un Big Brother contrôlant nos faits et gestes, rationnant nos activités et nos dépenses et imposant des normes sociales contre-nature.
Et puis, disons-le, une autre idéologie anime les partis politiques écologistes, partout en Europe. Cette idéologie, née en 1972 avec les thèses du Club de Rome préconise, pour sauver la planète de la surpopulation et de la surproduction, l'arrêt de la croissance. Elle considère que l'humanité constituant une espèce dangereuse pour l'environnement, il faut en réduire les activités et la population. « La nature est bonne, l'homme est mauvais ». Tel est le credo de cette religion de la Terre , appelée Gaïa. Cette idéologie, d'apparence bucolique, est en réalité plus criminelle que celles qui ont ensanglanté le siècle dernier, puisque sa mise en œuvre impliquerait la mort de milliards d'hommes. Comme cela a d’ailleurs été le cas au Cambodge où des millions d’hommes ont été tués par les communistes pour revenir à l’ère préindustrielle.
Aujourd'hui, les dirigeants dont la politique a détruit nos campagnes, défiguré nos villes, exposé notre santé aux épidémies venues du monde entier, agitent des peurs millénaristes sur la fin du Monde pour garder leur pouvoir.
Chers amis, chers compatriotes, combattants de l'Espérance française, n'ayons pas peur. Mettons nos pas dans ceux des génies qui ont fait la grandeur de notre pays et nous rendrons à la France sa beauté, aux Français la fierté d'appartenir à la plus belle des Nations.
Lire l’intégralité du discours.
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Quarante jours
« Toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses du ciel s’ouvrirent, et il y eut de la pluie sur la terre quarante jours et quarante nuits. »
Quarante jours pour laver la terre de ses péchés.
Ce fut le premier grand carême. Quelque peu radical.
Pour y survivre, il fallait être dans l’arche.
C’est l’Eglise qui nous conduira jusqu’à la lumière de Pâques. L’arche du salut nous conduit à la vigne du Royaume.
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Sexagésime
L’histoire de l’humanité a commencé à la septuagésime avec le récit de la création et de la chute, et celui des premières générations. A la sexagésime on arrive à Noé, et à l’événement fondamental du Déluge, qui va occuper toute la semaine.
Evénement fondamental, car il s’agit en quelque sorte d’une recréation du monde et de l’humanité, à partir des huit personnes (huit est le nombre de la grâce) qui ont traversé les eaux (du baptême) dans l’arche (qui est l’Eglise).
Il s’agit donc d’une grande prophétie du salut apporté par le Christ. Une lointaine annonce de Pâques.