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  • Mgr Wielgus saisit la justice

    Mgr Wielgus, qui a démissionné de l’archevêché de Varsovie le jour-même de son intronisation à cause des révélations sur ses relations avec la police secrète communiste, a saisi la justice pour se faire disculper des accusations qui ont été portées contre lui. « La collaboration de mon client n’a jamais été effective, et une partie des documents le concernant a été falsifiée », a déclaré son avocat. Le tribunal spécial décidera la semaine prochaine s’il est compétent. C’est la première fois qu’il examinera le cas d’un évêque.

  • Forcing européiste

    Aujourd’hui, à Strasbourg, le président du Parlement européen Hans Gert Pöttering, la présidente de l’UE Angela Merkel, et le président de la Commission José Manuel Barroso, ont tous trois appelés les Etats membres à trouver une solution sur la Constitution européenne. Barroso a reconnu qu’il n’est « pas possible de ratifier exactement le même texte » (sic), mais il a souligné, comme Pöttering, que tous les pays avaient « signé » la Constitution , ce qui « implique des obligations », Pöttering affirmant même carrément que le Parlement « s’en tient au traité constitutionnel ». Pour donner un tour encore plus solennel à cet appel, on avait fait venir les tous les anciens présidents du Parlement européen…

  • Grande audience

    L’émission « J’ai une question à vous poser » avec Jean-Marie Le Pen a réuni 6,4 millions de téléspectateurs. C’est la troisième meilleure audience de TF1 pour une émission politique depuis 15 ans, toutes chaînes confondues, derrière l’émission de la semaine précédente avec Nicolas Sarkozy (qui avait fait un énorme battage auprès des militants) et l’émission sur le référendum de 2005 avec Jacques Chirac.

  • Le CRAN pète les plombs

    Le prétendu « conseil représentatif des associations noires » (CRAN) « condamne » la « tentative de récupération politicienne » des Noirs de France par Jean-Marie Le Pen. Parce que Le Pen a fait l’éloge de la poésie d’Aimé Césaire dans l’émission Chez FOG.

    Ainsi Le Pen n’aurait-il pas le droit de dire qu’il apprécie la poésie de Césaire, au motif que Césaire est noir…

    Le CRAN est réellement une organisation raciste.

    Pour l’énerver un peu plus, on lui rappellera que Jean-Marie Le Pen avait été la première personnalité politique française à rendre hommage à Léopold Sédar Senghor, le chantre de la négritude, le jour de sa mort.

  • Le Pen sur TF1

    Jean-Marie Le Pen a passé avec un particulier brio l’épreuve du feu des questions de l’émission de TF1 J’ai une question à vous poser. Il convient de remarquer qu’une fois de plus le candidat national a été traité comme une personnalité politique respectable, et non comme un épouvantail à détruire. Les temps ont vraiment changé.

    Alors qu’une telle émission risque l’éparpillement des sujets, et de sujets qui souvent n’ont en réalité que peu à voir avec l’élection présidentielle, Jean-Marie Le Pen a réussi (avec l’aide de Patrick Poivre d’Arvor qui sériait les questions) à structurer la soirée autour de points forts de sa doctrine politique.

    Après avoir tordu le cou aux accusations récurrentes de racisme (c’est la première fois qu’il pouvait s’exprimer aussi longuement et complètement sur la question), il a pu traiter en profondeur du problème de l’immigration et des conséquences concrètes d’une immigration qui ne cesse de déferler. Et il a averti solennellement nos compatriotes du danger réel de submersion, appelant à considérer ce qui se passe au Sri Lanka et au Kosovo, deux territoires où les immigrés sont devenus majoritaires et ont fini par réclamer le pouvoir.

    Rappelant fortement la nécessité de la préférence nationale, que la plupart des autres pays du monde appliquent alors qu’elle est chez nous interdite, il en a également parlé à propos de l’Europe. Il a montré que l’Union européenne n’avait pas tenu ses promesses, qu’elle avait aboli les frontières intérieures sans garder les frontières extérieures (tant pour l’immigration que pour le commerce), et qu’il fallait s’orienter vers une Europe des nations. L’erreur, a-t-il souligné, a été de vouloir construire des Etats-Unis d’Europe sur le modèle des Etats-Unis d’Amérique, alors que les vieilles nations d’Europe ne sont pas solubles dans un tel ensemble. Et il a rappelé qu’il était le candidat du non à la Constitution européenne, en phase avec le peuple français, quand ses principaux adversaires étaient tous (et sont toujours) des partisans du oui.

    Au même moment, à Strasbourg, François Bayrou tenait un grand discours européiste, soulignant d’emblée qu’il voulait « parler d’Europe, dans cette campagne électorale où personne n’en parle »… Or Jean-Marie Le Pen parle de l’Europe chaque fois qu’il en a l’occasion. Mais quand on ne tient pas le discours qu’attend Bayrou, c’est comme si on n’en parlait pas, sans doute…

    Après Jean-Marie Le Pen qui a pu s’exprimer pendant une heure, Marie-George Buffet, Philippe de Villiers et Olivier Besancenot se partageaient la deuxième heure. On aura pu remarquer qu’il n’y eut aucune attaque personnelle d’un candidat contre un autre, à une exception près : Philippe de Villiers commença bille en tête par une de ces charges qui étaient réservées naguère aux professionnels de la haine anti-Le Pen. C’était plus pitoyable que révoltant.

  • Un mise au point de Mgr Vingt-Trois

    Suite à ses propos retransmis par l’AFP sur « la France vouée à une pandémie antisémite », Mgr Vingt-Trois a tenu à faire une mise au point, indiquant qu’il rapportait un sentiment existant dans la communauté juive : « J’ai dit que les communautés juives de France ont le sentiment d’être traversées par une pandémie d’antisémitisme, ce qui est parfois illustré par certains événements. C’est le sentiment de la communauté juive. »

    Et si on laissait à la communauté juive le soin de dire si elle se sent « traversée » ou non par une « pandémie d’antisémitisme » ?

  • Double attentat au Liban

    Deux bus ont explosé au nord de Beyrouth, en secteur chrétien. Il y a des morts et des blessés. Ces bus transportaient des personnes en provenance notamment de Bikfaya, le fief des Gemayel.

    Il s’agit d’un double attentat à la bombe, qui s'est produit à deux kilomètres de Bikfaya. Il survient la veille de l'anniversaire de l’attentat qui coûta la vie à Rafic Hariri. Les Syriens font tout pour empêcher la tenue du tribunal international, et ils rappellent que leur pouvoir de nuisance est intact.

  • La colombe

    « Ayant attendu sept autres jours, Noé lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche. Le soir, la colombe revint à lui, portant dans son bec un rameau d’olivier muni de feuilles verdoyantes. »

    Telle est la fameuse « colombe de la paix », dont on voit partout la représentation, mais dont la plupart de nos contemporains seraient incapables de donner l’origine.

    La colombe est le Saint Esprit qui apporte la grâce (le rameau d’olivier) pour un monde nouveau, en conclusion du « baptême » du déluge. Elle reviendra lorsque Jésus sera baptisé et que les cieux s’ouvriront à la voix du Père.

    « Aussitôt », poursuit saint Marc, l’Esprit le poussa au désert, et il fut dans le désert pendant quarante jours.

    L’histoire est renversée. Ce n’est plus la punition de quarante jours de Déluge qui se termine par le retour de la grâce, c’est la grâce qui est première et qui nous ayant baptisés nous donne la force de quarante jours de pénitence, mus par l’Esprit pour franchir un nouveau pallier dans le Royaume.

  • Ils nous l’ont drogué ?

    Déclaration de Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris, au premier jour de sa visite en Israël : «  La France est vouée à une pandémie antisémite. »

    Mais les juifs français « savent qu'en cas de situation grave nous sommes prêts à être de leur côté ».

    C’est déjà ça…

  • Benoît XVI et la loi naturelle

    Le pape Benoît XVI a reçu en audience les membres du congrès sur « La loi morale naturelle : problèmes et perspectives », organisé par l’université pontificale du Latran à l’invitation de la congrégation romaine de la Doctrine de la Foi. Ce congrès, qui se déroule jusqu’à mercredi, prévoit une réflexion sur les fondements, théologiques, philosophiques, et juridiques, de la question de la loi naturelle, mais aussi sur ses aspects épistémologiques et anthropologiques, et doit déboucher sur la création d’une « base de recherche interdisciplinaire ».

    « Aucune loi faite par les hommes ne peut renverser celle du créateur sans que la société n’en soit dramatiquement affectée dans son fondement même », a déclaré le pape. La loi naturelle « a des règles qui précèdent toute loi humaine » et elle « n’admet de dérogations de la part de quiconque ». Elle est « en définitive le seul rempart contre l’arbitraire du pouvoir ou la tromperie de la manipulation médiatique ». « La loi inscrite dans notre nature est la vraie garantie offerte à chacun pour pouvoir vivre libre et dans le respect de sa dignité. »

    Propos dédiés à Jacques Chirac et à tous ceux qui comme lui, à droite et à gauche, disent « Non à une loi morale qui primerait la loi civile ».