Extraits du discours de Jean-Marie Le Pen hier à Nantes.
Patriotes, nous voulons sauvegarder le patrimoine de la France qui s'incarne dans un peuple et dans une civilisation, mais aussi dans un terroir, avec ses paysages, sa faune et sa flore. L'écologie, qui est la défense de l'harmonie entre la nature et l'activité humaine, est une valeur traditionnelle, au bon sens du terme, exigeant le respect des paysages, le respect des animaux, qu’ils soient sauvages ou domestiques, de travail, de boucherie ou de compagnie, le respect des dons de la nature que sont l'air, l'eau, le ciel, la terre et la mer, le respect de l'ordre naturel. Cette harmonie, la France l'avait atteinte, grâce bien sûr à la beauté et à la diversité de ses paysages, mais aussi grâce au travail de nos ancêtres paysans qui, pour se nourrir et nourrir leurs contemporains, ont défriché des millions d'hectares de forêts, planté ailleurs des centaines de milliers d'arbres, conquis sur la mer des milliers de kilomètres carrés, drainé des milliers de marais insalubres, épierré nos coteaux, amendé les terres... La plupart des sites que nous admirons, comme le marais poitevin ou les Landes, sont le produit de ce travail humain sur la nature. Ils faisaient dire, un jour qu’il avait, venant du Maroc, survolé la France après l’Espagne, aride et rousse, au roi Mohammed V : « Votre Pays est un grand jardin ».
Le matérialisme effréné qui inspire depuis des décennies la politique gouvernementale a détruit cette harmonie. Ceux qui se réclament aujourd'hui de l'écologie n'ont pas arrêté ce phénomène, car ils utilisent le mot pour recycler trois idéologies particulièrement toxiques : le communisme, le mondialisme et le nihilisme. Seule une écologie authentique, fondée sur le respect de l'ordre naturel, le bon sens et la confiance dans le génie humain, peut concilier la sauvegarde de notre environnement avec le développement de notre nation.
Les Verts et Bové sont peut-être moins dangereux que ceux, apparemment plus modérés, qui utilisent la peur pour imposer leur idéologie. En effet, il m’apparaît évident que les mondialistes jouent sur la peur d'une catastrophe écologistes planétaire pour imposer un nouvel ordre mondial.
Aux yeux des peuples européens, pas plus l'édification de la société socialiste que la construction de l'Europe ne justifie la disparition de leurs libertés individuelles et nationales. En revanche la menace d'une catastrophe écologique mondiale, qui ne pourrait être surmontée qu'au prix d'une collaboration internationale sous la direction d'un organisme supranational, pourrait peut-être amener les Européens à renoncer à leur liberté personnelle et à l'indépendance de leur pays.
L'écologie ainsi dévoyée peut conduire à l'établissement d'un système totalitaire mondial, un Big Brother contrôlant nos faits et gestes, rationnant nos activités et nos dépenses et imposant des normes sociales contre-nature.
Et puis, disons-le, une autre idéologie anime les partis politiques écologistes, partout en Europe. Cette idéologie, née en 1972 avec les thèses du Club de Rome préconise, pour sauver la planète de la surpopulation et de la surproduction, l'arrêt de la croissance. Elle considère que l'humanité constituant une espèce dangereuse pour l'environnement, il faut en réduire les activités et la population. « La nature est bonne, l'homme est mauvais ». Tel est le credo de cette religion de la Terre , appelée Gaïa. Cette idéologie, d'apparence bucolique, est en réalité plus criminelle que celles qui ont ensanglanté le siècle dernier, puisque sa mise en œuvre impliquerait la mort de milliards d'hommes. Comme cela a d’ailleurs été le cas au Cambodge où des millions d’hommes ont été tués par les communistes pour revenir à l’ère préindustrielle.
Aujourd'hui, les dirigeants dont la politique a détruit nos campagnes, défiguré nos villes, exposé notre santé aux épidémies venues du monde entier, agitent des peurs millénaristes sur la fin du Monde pour garder leur pouvoir.
Chers amis, chers compatriotes, combattants de l'Espérance française, n'ayons pas peur. Mettons nos pas dans ceux des génies qui ont fait la grandeur de notre pays et nous rendrons à la France sa beauté, aux Français la fierté d'appartenir à la plus belle des Nations.
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Commentaires
Vous ecrivez: "Cette idéologie, née en 1972 avec les thèses du Club de Rome préconise, pour sauver la planète de la surpopulation et de la surproduction, l'arrêt de la croissance. Elle considère que l'humanité constituant une espèce dangereuse pour l'environnement, il faut en réduire les activités et la population. « La nature est bonne, l'homme est mauvais ». Tel est le credo de cette religion de la Terre , appelée Gaïa. Cette idéologie, d'apparence bucolique, est en réalité plus criminelle que celles qui ont ensanglanté le siècle dernier, puisque sa mise en œuvre impliquerait la mort de milliards d'hommes. Comme cela a d’ailleurs été le cas au Cambodge où des millions d’hommes ont été tués par les communistes pour revenir à l’ère préindustrielle."
Arguments de mauvaise foi.
cette idéologie en question ne vise pas à tuer des gens, la comparaison avec le Cambodge et ses fous assassins est mal venue. Il y a une difference tout de même majeure avec vouloir limiter la natalité pour reduire l'impact négatif de la pullulation humaine sur la planète. Nous n'allons pas pouvoir continuer à nous reproduire à l'infini. il en va de la planète de la faune de la flore mais aussi de notre qualité de vie.
Mettez 6 personnes dans une pièce de 30 metres carrés avec 3 pizzas ce sera une soirée formidable. Mettez en 60 avec les même trois pizzas...
la comparaison est primaire mais vos arguments le sont aussi.
Bien à vous.
PS: on peut limiter les naissances autrement qu'avec l'avortement ....
On peut limiter les naissances avec des monastères, et en faisant des prètres catholiques.
Comparer la Création et le travail des hommes avec une pizza.. ce n'est même pas primaire ! Le but n'est pas en soi de 'pulluler à l'infini', mais de croître et prospérer... ce qui est , immensément, autre. La 'pizza' croît avec les hommes : nous ne sommes pas enfermé dans un caisson.
Oui des logiques nous obligent, à 'défricher'. Au sens large. Cela ne veut pas forcément dire de construire de rutilants vaisseaux pour s'en aller abandonner le hangar bouseux sur-piétiné, vers de cosmiques zorizons cirieux, mais commencer à s'occuper sérieusement des immensités terrestres qui nous attendent, où notre place est réservée, que Dieu nous à confié, optimiste... Avec intelligence et travail, modestie mais religion. Un avenir où le 'risque' de ne pas tout contrôler tout taxer tout réduire devrat être accepté à l'avance, à Cousteau n'en déplaise, à Hulôt n'en déplait, ni à Gore pareil sans oublier Cohn-Bendit.
La peur de ne pas contrôller n'est peut-être pas uniquement Pol Pottienne, elle peut être senséo-douce en bureaux paysagés : il n'empêche que c'est la même chose : culture de mort propulsée par la panique de voir 'le magot échapper'... Sans surprise, on constate qu'à identité de 'spriritualité', on récoltes de fruits identiques : champs de morts, à la machette, au sac plastique 'ONU' ou à la pilule. Le salut est autre.
Les extraits choisis du discours de Le Pen sont très bons justement, mais s'il vous faut l'idéal direct, bien écolo et bien progressif, pensez familles chrétiennes et abbayes... Sans capotes ni Rocard, ni Marielle de Sarnez.