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Echec à la municipalité islamophile de Roubaix

Une belle victoire du Front national à Roubaix : le tribunal administratif de Lille a annulé la délibération du conseil municipal de Roubaix qui autorisait le maire à signer un bail emphytéotique avec une association musulmane en vue de la construction d’une mosquée.

Le tribunal a constaté que le terrain qui devait être loué à l’association devait être acquis par la municipalité pour un montant de 127.696 euros, qu’une subvention devait être demandée pour couvrir 50% du coût, et que le solde serait financé par un emprunt. Or, remarque le tribunal, au regard du loyer : 1 euro par an pendant 99 ans, le montant du bail ne pourra évidemment pas couvrir le coût du terrain. Par conséquent ce bail « ne peut qu’être considéré comme une subvention directe, accordée pour favoriser l’exercice du culte musulman », ce qui est contraire à l’article 2 de la loi de 1905.

Saisi par Stéphanie Rondeau, au nom des élus du groupe FN au conseil municipal, le tribunal a ainsi donné raison aux seuls élus qui s’opposaient au projet. Le groupe FN « se félicite de cette décision, véritable camouflet pour le maire et sa majorité UMPS qui avaient voté comme un seul homme cette délibération ».

En effet les élus FN avaient été les seuls à s’opposer à ce projet. Et il est instructif de lire le compte-rendu de la réunion du conseil municipal consacré à ce sujet. C’est le groupe des Verts qui l’avait mis en ligne, si fier de montrer comment tous les groupes dits républicains étaient d’accord entre eux pour favoriser l’islam.

Et c’est le groupe FN qui était le seul à défendre la loi de la République…

Chacun des intervenants, à commencer par le communiste Duriez (délégué à l’interculturalité…) qui présentait le projet, soulignait qu’ils étaient en train de poser un « acte fondateur », à « haute portée symbolique ». Duriez était particulièrement lyrique, concluant ainsi son exposé : « Dans un pays laïque, où chacun a la liberté de croire ou de ne pas croire à ce qu’il veut, autour des valeurs universelles portées par toutes les religions monothéistes, rassemblons-nous, ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas, pour plus d’égalité et de fraternité ! »

L’opposition de « droite » avait délégué pas moins de trois intervenants. Le plus enthousiaste, se réclamant de la démocratie chrétienne, non seulement voulait une (nouvelle) mosquée, mais se félicitait d’être en accord avec les communistes. Le deuxième critiquait le bail emphytéotique, non en ce qu’il contrevient à la laïcité, mais parce qu’il n’est pas assez avantageux pour les musulmans, laissant au locataire la charge des gros travaux ! Le troisième soulignait qu’il s’agit d’une « délibération fort importante, comme rarement notre conseil municipal en a eue sous les yeux ». Et de bavasser sur « l’origine commune des religions monothéistes », dont il ne sait manifestement rien, puisque cette expression ne veut strictement rien dire. Quant au chevènementiste, il étalait magnifiquement et longuement sa méconnaissance de la loi de 1905, tant en ce qui concerne l’Eglise catholique, qu’en ce qui concerne le projet de mosquée : « Il faut considérer la loi de 1905 comme un événement fondateur, tellement fondateur qu’aujourd’hui on peut la reprendre stricto sensu et l’appliquer à une situation à laquelle, sans aucun doute, le législateur de l’époque n’avait pas pensé. » Suivent une série d’exclamations sur les bienfaits de la loi de 1905, sur l’application de cette loi « dans ce qu’elle a de plus concret et de plus novateur »…

Et vlan. Le tribunal administratif a rayé d’un trait de plume toutes ces envolées et toutes ces considérations. Le conseil municipal était dans l’illégalité. Il violait la loi de 1905. Bravo le groupe FN.

Commentaires

  • Il faudra se souvenir les prises de positions de tout le monde le jour venu.

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