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Saint Jacques l’Intercis

Dans le martyrologe romain, saint Jacques l’Intercis n’est qu’un des saints inscrits pour ce jour. Dans le ménologe byzantin, il est, sous le nom de Jacques le Persan, le saint dont on fait mémoire en ce 27 novembre, qui est le jour de son martyre, en 421.

Dans sa Légende dorée, Jacques de Voragine a fait le récit de son martyre, tel qu’il l’a trouvé dans l’Histoire ecclésiastique de Nicéphore Calliste (autour de l’an 1300).

Jacques était un chrétien d’une famille noble sous l’empereur de Perse Yasdagerd Ier (399-425). Il devint un très haut personnage et abandonna la foi. Sa mère et sa femme lui ayant reproché d’avoir sacrifié l’amour du Christ à une gloire passagère, et ayant rompu tout contact avec lui, il fit un retour sur lui-même et retrouva la foi. Ce qui mit l’empereur en fureur, et il le condamna à une mort terrible, pour faire un exemple : Jacques fut condamné à être coupé en morceaux (d’où son nom latin d’Intercis). Les bourreaux lui coupèrent d’abord les doigts des mains, l’un après l’autre, puis les orteils, puis un pied, puis une main, etc., puis les jambes, et enfin la tête. Ce qui est superbe dans le récit de Jacques de Voragine est que, chaque fois qu’on lui coupe un doigt ou un membre, Jacques fait allusion à un passage de l’Evangile, au symbolisme des nombres, ou récite un verset de psaume approprié. Enfin il dit cette prière : « Souverain Seigneur, exaucez un homme à demi mort ; vous êtes le maître des vivants et des morts. Des doigts, Seigneur, je n'en ai plus pour les lever à vous ; des mains non plus, pour les étendre vers vous ; mes pieds sont coupés et mes genoux sont abattus, je ne puis plus les fléchir devant vous ; je suis comme une maison qui a perdu ses colonnes et qui va crouler. Exaucez-moi, Seigneur Jésus-Christ, et ôtez mon âme de prison. »

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