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Constat d’échec

Pendant de longues années Denis Crouan, via son blog Pro liturgia, a milité avec obstination et de façon touchante pour que la néo-liturgie ressemble à une liturgie catholique. Il croyait manifestement à son combat, pouvant non sans raison s’appuyer sur la constitution de Vatican II et sur l’enseignement de Joseph Ratzinger puis Benoît XVI.

Mais, mardi dernier, il a jeté l’éponge. Il explique pourquoi dans un « dernier message » qui est une émouvante diatribe contre « le clergé actuel », les évêques et le pape. Mais il ne semble toujours pas voir qu’il y a quelque chose de fondamentalement vicié dans la « réforme liturgique », et que ceci explique cela.

Commentaires

  • Ite, missa interfecta est.
    Paulo Sexto gratias
    Bergoglio gratias

  • "Le modernisme" en son sens philosophique est l'égout
    collecteur de toutes les hérésies, et le propre d'une hérésie c'est de tout réformer selon ses vues.

    Relire et apprendre par cœur l'encyclique Pascendi du Pape Saint Pie X.

    Il est évident que l'on perd son temps et sa foi dans cette
    "liturgie" selon le NOM.

  • La vidéo sur le site Belgicatho est instructive. Elle renvoie à des faits graves d'abus de pouvoir, cléricaux et autres, avec des pratiques de mise au placard ou de marginalisation. Elle renvoie aussi à la légitimité de la révision liturgique de 1969 dans ses textes et ses principes correctement assimilés et pratiqués, en particulier le principe de noble simplicité au service de la dignité de l'Eglise et des mystères qu'elle célèbre par Jésus Christ qui en est le Pasteur et la tête. L'usage rénové ne m'a jamais fait perdre la foi en l'Eucharistie, à la fois Sacrifice et Sacrement. J'ai toujours su comme prêtre que je célébrais l'unique Sacrifice du Christ, désormais action du Christ et de l'Eglise. J'ai toujours su que le Christ était présent, d'une présence vraie, réelle et substantielle. Et ça, je l'ai vécu et cru aussi bien dans l'ancien usage comme enfant que dans l'usage plus récent comme jeune puis comme prêtre J'ai dû, il est vrai, subir comme prêtre bien des aneries et parfois refuser d'y participer (en particulier aux absolutions collectives). C'est depuis cette position que je continue à adhérer à l'intuition de fond de Benoît XVI en 2007,qui espérait susciter une mutuelle et patiente fécondation des deux formes. Et c'est de tous côtés que son intuition a été piétinée et rendue impraticable. Il fallait le voir célébrer la Messe. Il fallait voir aussi Jean Paul II à Saint Pierre. Je ne crois pas qu'ils aient, même à leur insu, adopté une forme liturgique "illégitime", susceptible d'altérer leur foi catholique ni celle des fidèles. De qui se fout-on en traitant d'illegitime la forme ordinaire dignement adoptée ? Et de qui se fout-on en planifiant la disparition à marches forcées d'un usage plus ancien, vénérable et jamais juridiquement abrogé ? On se fout des usages qui font norme avant même la loi positive, fût elle universelle. Finalement, on se fout de l'âme des fidèles et de l'unité spirituelle du Christ et de l'Eglise.

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