Le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne a condamné à trois mois de prison avec sursis et 500 euros d'amende chacun le couple qui avait faussement accusé un prêtre d’abus sur mineurs.
Quasiment rien, pour avoir détruit la réputation d’un prêtre au point qu’il a été banni par son évêque, et que cette affaire va le poursuivre longtemps.
Y aurait-il eu des circonstances atténuantes ? Non, pas la moindre. Au contraire, le procureur de la République a chargé les deux calomniateurs dont le but était de faire virer le prêtre et qui avaient inventé les accusations.
L’auteur d’une dénonciation calomnieuse encourt une peine de cinq ans de prison assortie d’une amende de 45.000 euros.
A Châlons, c’est pas de prison et une amende minimale.
Ah, j’oubliais : ils sont condamnés aussi à verser au prêtre 1 euro de dommages et intérêts.
Là on touche le fond de l’ignominie.
Mais non. Il y a encore pire : les calomniateurs font appel !
Il reste à espérer (contre toute espérance, hélas) que les magistrats rendent vraiment la justice.
Quant à l'évêque on le laissera à sa conscience.
Commentaires
On sait que la religion catholique peut tout subir en république.
Que la justice n'existe pas pour ses membres, on l'a maintes fois vu quand ceux-ci défendaient la morale naturelle.
Maintenant, on sait qu'une accusation diffamatoire et infamante contre un de ses prêtres est garantie de l'impunité.
Que cela nous rappelle que la république a pour principal ennemi la religion catholique et que nous devons être prêts tous les jours au martyre car si nous sommes dans le monde nous ne sommes pas du monde.
Un monde qui appartient au maître du mensonge et de l'impureté et qui essaie d'accuser les serviteurs du Christ de ses propres turpitudes.
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j'ai l'impression que Robert n'a pas compris grand chose : il y a eu condamnation, même si la pénalité est dérisoire
d'autre part, il n'y a pas pour l'instant de chose jugée, puisqu'il a été fait appel; il faut donc attendre la décision de la cour pour porter un jugement
ce qu'il y a de pire dans cette histoire, c'est la décision de l'évêque dont j'aimerais connaitre la motivation, à moins qu'il n'ait seulement fait preuve d'une grandissime bêtise
L'évêque est juste un faux jeton louis-philippard qui fait dans son froc à l'idée que les merdias puissent le choisir comme victime de leur prochain hallali. Il ne serait plus invité à baptiser les pots de fleurs et à boire l'apéro au Conseil général. C'est un barbarin au petit pied, un barbarin de barascon.
Théofrède,
Je crois avoir compris, je ne dis pas qu'il n'y a pas eu condamnation. Je ne vois pas comment elle aurait pu être évitée tellement c'est scandaleux, mais elle est tellement dérisoire qu'on peut parler d'escroquerie. Le jugement de première instance a peu de chance d'être radicalement contredit en appel sinon soyez assurés que les accusés n'auraient pas fait appel. Au pire la peine est confirmée, rien de plus, sinon je serais très étonné.
Quand au cardinal Barbarin, il n'est pas reconnu coupable de non dénonciation, mais de ne pas avoir éloigné le prêtre en l'envoyant dans un couvent. De ce point de vue-là, je peux vous assurer qu'il n'est pas le seul à ne pas réagir comme il le faudrait, reste à savoir s'ils sont réellement bien informés par leur entourage et conseillés par leurs avocats.
Nous sommes quand même loin d'une époque ou Mgr Gaillot accueillait généreusement un prêtre canadien, de saint Vincent de Paul, qui sortait de prison pour viols sur mineurs dans son pays, lui donnait un ministère auprès des jeunes avec la suite que vous imaginez. De mémoire, ce n'est pas cet évêque mais à son successeur, Mgr David, à qui il a été demandé des comptes de cette attitude tragique. Un Peu comme Barbarin qui paie pour les lacunes de ses prédécesseurs, mais aussi de certains membres du clergé et du laïcat.
On ne dénonçait pas, on accueillait des homosexuels, parfois malgré les graves mises en garde quand ils avaient déjà fautés, parce que c'était progressiste, "charitable", tant pis pour leurs victimes.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-pretre-pedophile-qui-embarrasse-mgr-gaillot-08-12-2000-2001813136.php
https://www.nouvelobs.com/societe/20001219.OBS0356/l-eveque-n-est-pas-reste-inactif.html
Pour Barbarin, il a lâché au moins un de ses prêtres, il y a trois ans. J'en ai parlé ici. Le cardinal avait manifesté contre le mariage pour tous, ce qui est à son honneur. Par suite, il a été très attaqué, indirectement, par un certain lobby très puissant, pour les mauvaises mœurs supposées de certains prêtres de son diocèse.
Pour m'être impliqué dans la défense de l'un d'entre eux (accusé de faits choquants pour un homme d'Eglise, mais objectivement anodins sinon véniels) j'ai constaté que la vertu cardinale de prudence, dont j'ai manqué à cette occasion, prévalait chez les gens d'Eglise sur le courage et la justice. Encore cette prudence est-elle parfois mise en défaut, comme me l'ont prouvé certaines méchantes langues ecclésiastiques sur l'affaire en question. Théofrède a raison de faire observer qu'il y a appel à Châlons-en-Champagne. Il en est de même pour la condamnation très discutable du cardinal Pell, sur une seule affaire vieille de trente ans et par bien des aspects complètement ridicule. Cependant, le prêtre qui officiait ce matin a jugé bon de la mettre en parallèle (sans citer nommément le cardinal australien, heureusement) avec les turpitudes d'un McCarrick.
En bref, s'il n'est pas question de contester la réalité de certains scandales infâmes, les catholiques et leur hiérarchie feraient bien de se serrer les coudes et de ne jeter l'anathème sur un prêtre qu'en connaissance de cause.
en fait, le cardinal Barbarin n'a été condamné que par les journalistes; il n'est pas reconnu coupable, puisque le jugement n'est pas encore rendu; je rappelle quand même que le parquet avait refusé une plainte, ce qui a obligé les enculés fiers de l'être de le poursuivre par citation directe, et qu'à l'audience il n'a requis aucune condamnation; il serait d'ailleurs tout à fait contraire à toute la tradition juridique de lui faire payer les négligences de ses trois prédécesseurs, négligences qu'il ne pouvait connaitre parce qu'il n'y a eu dans son cas aucun passage de consignes
je ne pense pas, d'autre part, qu'un tribunal de la République puisse exiger qu'un évêque envoie un prêtre fautif dans un couvent
il me semble surtout évident qu'il est devenu homme à abattre à cause de sa position sur l'avortement et la loi Taubira; il serait trés intéressant d'enquêter pour savoir à l'instigation de qui ces enculés, des années plus tard, ont décidé de se constituer en association et de poursuivre un évêque qui ne leur avait rien fait
de toute façon, le bruit fait autour de ces affaires, suscité à l'origine par une intelligentia maçonnique, juive et protestante de la côte Est des Etats Unis, est extrêmement nuisible : je connais des enfants qui n'ont pas été baptisés à cause de ça
@ Stavrolus
"C'est un barbarin au petit pied, un barbarin de barascon."
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votre métaphore conviendrait à notre syndicaliste retraité du barreau et sycophante à plein temps qui voudrait déposer plainte contre vouzénous pour crime de cosmopolitiquement incorrect.
je constate que vous non plus n'avez rien compris : on reproche au cardinal Barbarin de n'avoir pas dénoncé un prêtre pédophile; l'évêque de Châlons a fait exactement le contraire
en relisant le "commentaire" de soutien à une crapule de Jean-Marcel, et en supposant que c'est bien de moi qu'il parle, je constate si c'est bien de moi qu'il parle qu'il ne connait pas le sens des mots qu'il emploie : un sycophante était un accusateur professionnel dans un pays qui n'avait pas de ministère public, ce qui est le cas actuellement, dans une certaine mesure, des pays soumis à la Common Law;
d'autre part, je ne vois pas pourquoi vous me qualifiez de retraité du barreau, ce qui a priori me semble incompatible avec l'état de syndicaliste; là encore, vous ne savez pas de quoi vous parlez
quant à cosmopolitement incorrect,je ne comprends pas trés bien ce que cela pourrait signifier, et je ne suis surement pas le seul; quant vous voulez créer un néologisme, vous devriez veiller à ce qu'il soit compréhensible
j'ai l'intention de poursuivre l'objet de votre amour parce qu'il me traite de maquereau, ce qui a priori est une insulte et une diffamation parfaitement prévues et réprimées par la Loi; cela aussi, vous semblez ne pas l'avoir trés bien compris
vous arrive-t-il de comprendre quelque chose ?
je ne sais toujours pas ce que signifie "cosmopolitement incorrect" ni pourquoi je suis qualifié de "syndicaliste retraité du barreau"
passons sur le "sycophante à plein temps" qui ne veut absolument rien dire
quand on se sent capable de faire un commentaire, encore faudrait-il parler un langage intelligible et savoir de quoi on parle
toujours pas de réponse !
j'ai pourtant pris la précaution, en espérant être compris, de n'utiliser que les propres termes employés par cet animal
manifestement, son seul but dans la vie est de perturber, sans même chercher à comprendre ce qu'il dit
1) Publiez intégralement le jugement et la procédure ;
2) En appel , soulevez questions prioritaires de constitutionnalité , questions préjudicielles de conventionnalité , et surtout interjetez appel incident ( dommages-intérêts , frais irrépétibles ) ;
3) Pour les prochains procès , récusez le ou les magistrats . Quand celui-ci ou ceux-ci s'apercevront qu'il leur est interdit de juger , ils seront contraints de démissionner .
Merci Eschyle. Avec le pseudonyme que vous vous êtes choisi, vous êtes sûrement l'avocat du diable.