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Saint Michel

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Icône de la première moitié du XIVe siècle, musée byzantin d’Athènes. Saint Michel porte le bâton du messager céleste, et le globe du monde, où tout est pour lui transparent. Le globe est surmonté de la croix, et marqué des lettres X D K, Khristos Dikaios Kritis : le Christ juste juge.

L’inscription en haut dit : Ο ΑΡΧ(ΩΝ) ΜΙΧΑΗΛ Ο ΜΕΓΑΣ ΤΑΞΙΑΡΧΗΣ. O Arkhon Mikhaïl o mégas taxiarkhis : le chef Michel, le grand taxiarque (commandant en chef de l’armée céleste).

Dans le sacramentaire léonien, qui comporte pas moins de cinq formulaires de messe pour ce jour, la fête est indiquée ainsi : « Pridie kalendas octobres : Natale basilicae Angeli in Salaria » : la veille des calendes d’octobre, naissance (sic, c’est-à-dire en l’occurrence consécration, dédicace) de la basilique de l’Ange sur la voie Salaria. » L’Ange, sans autre précision, c’était saint Michel. Les églises ou châteaux Saint-Ange sont donc dédiés à saint Michel. (La veille des calendes d'octobre, cela veut dire que le calendrier léonien était toujours le calendrier romain, où septembre avait 29 jours, avant la réforme julienne qui avait été édictée par César cinq siècles auparavant...)

Dans le calendrier byzantin est célébrée le 8 novembre la « synaxe des archistratèges Michel et Gabriel et des autres puissances angéliques ».

Tropaire :

Grands chefs des milices célestes, nous vous supplions, indignes que nous sommes, de nous protéger par vos prières et de nous garder à l’ombre des ailes de votre immatérielle gloire, nous qui, à genoux, instamment vous implorons: « Délivrez nous des dangers, ô Princes des Puissances d’en haut ».

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