La statue de saint Venceslas (Václav), en haut de la « place Venceslas », une très large allée au centre de Prague. Autour du « prince éternel des Tchèques », les quatre autres saints patrons de la Bohême : sainte Ludmila (grand-mère de Venceslas), saint Procope (ermite puis fondateur du monastère de Sázava), sainte Agnès (fondatrice de l’hôpital Saint-François de Prague, supérieure de clarisses, fondatrice de l’ordre des Croisés à l’étoile rouge), et saint Adalbert (Vojtěch, second évêque de Prague, martyr en Prusse). C’est l’œuvre la plus célèbre de Josef Václav Myslbek (1848-1922), qui était considéré de son vivant comme le fondateur de la sculpture tchèque moderne. Elle est le point de ralliement aux moments historiques : 1918, 1938, 1968-69, 1989... Elle a été restaurée en 2004.
Sur le socle est inscrit un extrait d’une version du choral de saint Venceslas : « Saint Venceslas, ne nous laisse pas périr, nous et nos descendants... »
Saint Venceslas duc de La Bohême, notre prince,
Prie pour nous, Dieu et le Saint Esprit, Kyrie eleison.
Toi, héritier de la Bohême, n’oublie pas ton peuple.
Saint Venceslas, ne nous laisse pas périr, ni les générations futures,
Kyrie eleison.
Nous demandons ton aide, aie pitié de nous, réconforte les tristes gens,
Saint Venceslas chasse le mal, Kyrie eleison.