Dans un tweet, Bernard-Henri Lévy a demandé aux organes d’information de ne plus informer quand il s’agit de jihadistes. Il demande une censure totale :
Urgence d'un "grand accord" entre les médias: ne plus donner ni le nom, ni la photo, ni l'itinéraire et la vie des assassins djihadistes.
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) 26 juillet 2016
Ce qui est ahurissant – ou ne l’est pas, en fait, vu l’état des médias – est que deux d’entre eux ont immédiatement obtempéré : Le Monde (évidemment) et BFM, qui devient donc une chaîne d’information en discontinu. Europe 1 a suivi. Le Figaro a dit non. Dans d'autres rédactions on réfléchit à la question...
Vérification faite, BFM n’obéit qu’à moitié : il n’y a plus de photos, mais on continue à donner les noms.
Addendum
Deux députés, Marine Brenier (LR) et Meyer Habib (UDI) ont même déposé une proposition de loi visant à interdire, carrément, la diffusion des photographies et de l’identité des terroristes sur internet et dans les médias.
Commentaires
Devant des traîtres comme BHL, les Corses nous donnent le mode d'emploi: ils vont s'occuper eux-mêmes des islamistes et lieu et place des pouvoirs publics corrompus et complices.
Les Corses n'ont pas digéré le guet-apens contre les pompiers il y a quelques mois et ont lancé un avertissement aux imams et autres cinglés de l'EI. C'est étonnant comme d'anciens "terroristes" (FLNC) peuvent être lucides. D'ailleurs avec le recul, on se demande si c'était eux, les Corses du FLNC, les terroristes....et pas plutôt les barbouzes de la ripoublique.
La Croix dit ne plus publier les photos ni les noms de famille ( ce qui laisse penser que les prénoms le seront encore, à moins qu'ils soient modifiés, Vladimir par exemple) :
http://www.la-croix.com/France/Publier-les-noms-et-les-photos-des-auteurs-d-attentats-les-medias-divises-2016-07-27-1300778685
C'était prévisible.
C'est une honte ; la pression des réseaux sociaux et le seul fait que certains journaux refusent feront, espérons-le en tout cas, que cette idée grotesque et malhonnête tombera d'elle-même là où devraient finir toutes les idées immondes de BHL : dans les poubelles de l'histoire.
Si les médias s'avilissaient à obéir, ce sera un cadeau pour la droitosphère ! Les sites d'information alternatifs seront de plus en plus connus et c'est tant mieux.
BHL, le policier de la pensée a parlé. Il faut lui obéir. C'est ce que font des journaux comme Le Monde. Reste encore une étape à franchir: enlever systématiquement le mot "islamique" quand il s'agit d'un attentat terroriste et si possible, ne plus rien dire du tout dans les médias. 84 morts à Nice? Pas vu! Pas entendu! A quand un tribunal pour atteinte à la liberté d'expression? Autrement dit: méfiez-vous de BHL(et de ses autres complices): ce type est dangereux!
Quoi qu'ils fassent ou disent, ils seront toujours le dos au mur de la réalité.
Ces médias dits d'information sont donc officiellement devenus des merdias de désinformation.
Parle, commande et règne (sur un air bien connu )