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« Cher Jean-Marc... »

Hallucinant. Quand j’ai écrit que c’était le gouvernement qui avait imposé au CESE de rejeter la pétition sur le « mariage » homosexuel, j’étais encore en dessous de la vérité. La vérité, c’est que c’est le président du CESE, Jean-Paul Delevoye, qui, terrorisé par cette catastrophe inouïe de 700.000 citoyens qui faisaient appel à ses services, a demandé au Premier ministre ce qu’il devait faire !!!

Et il l’a fait par écrit !!! Par une lettre qui commence par « Monsieur le Premier ministre, cher Jean-Marc ».

Ancien sénateur RPR, ancien ministre UMP du gouvernement Raffarin, Delevoye donne du « cher Jean-Marc » au Premier ministre socialiste…

Lequel, puisqu’on l’interpelle, répond par ce principe, qu’il invente pour l’occasion, que lui seul peut saisir le CESE sur un projet de loi…

Tel est donc l’état de la République française.

Commentaires

  • Vous savez que nous avons de nombreuses "autorités administratives indépendantes" qui ne devraient pas exister sous cette forme puisque la souveraineté n'est exercée que par les assemblées parlementaires, le pouvoir exécutif et l'autorité judiciaire. Elles exercent une autorité usurpée. En France, c'est le peuple qui est souverain, mais en réalité par ces "autorités administratives indépendantes" ce sont des particuliers qui exercent une autorité doctrinale, contre l'égalité et la liberté d'expression.

    En revanche une assemblée parlementaire indépendante qui devrait s'exprimer souverainement, se soumet, par son président qui usurpe son autorité sur ses collègues, à l'avis du pouvoir exécutif...

    Ce faisant il viole la Constitution, il méprise l'autorité et les compétences de ses collègues et, lui l'UMP, soi-disant opposant se soumet à un organe dirigé par son opposant et qui n'a constitutionnellement aucun titre à lui dicter ses décisions.

    Personne ne parle non-plus de l'hilarante (il vaut mieux en rire) décision de référé du Conseil d'Etat.

    Nous sommes dans un Etat de non-droit. Cela se confirme du haut en bas de l'échelle.

    Mais à un point incroyable. Il faut le vivre pour le croire. C'est en tous cas la faillite de l'Ecole nationale d'administration, de l'Institut d'études politiques et de l'Ecole nationale de la magistrature et sans doute plus profondément des Eglises de France.

    Nous sommes sous la dictature relativiste qui amène avec elle un cynique arbitraire. Les décision des autorités dénoncent la confusion mentale des élites. Elle dénonce également le mépris des hommes.

    Que faire pour rétablir l'Etat de droit ?

  • Vive le Roi!

  • Bravo Denis, on ne saurait mieux dire, c'est plus qu'affligeant !

    Mais nous en restons tous avec la question finale : "que faire" ?

    Le déni de droit fait aux chrétiens et à la société civile n'a aucun recours, la preuve.

    Et la non-violence (voir la manif du 13 janvier) ne fait jusqu'à présent qu'accroître la morgue du pouvoir...

    Il va falloir inventer de nouvelles dissidences !

    Louis

  • Cher Louis,

    Merci de vos encouragements. il semble que nous soyons dans une situation insurrectionnelle car les droits fondamentaux sont bafoués. Aujourd'hui l'Eglise préconise la résistance passive plutôt que l'action armée qui laisse des haines.

    Si seulement nous avions un chef pour organiser la résistance passive ! Grève des impôts, sabotages, refus d'obéissance, la saisine des autorités judiciaires internationales, les revendications de liberté, l'étude et la diffusion de la doctrine sociale etc.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9sistance_non_violente



    d) Le droit de résister

    400 Reconnaître que le droit naturel fonde et limite le droit positif signifie admettre qu'il est légitime de résister à l'autorité dans le cas où celle-ci viole gravement et de façon répétée les principes du droit naturel. Saint Thomas d'Aquin écrit qu' « on n'est tenu d'obéir... que dans la mesure requise par un ordre fondé en justice ».823 Le fondement du droit de résistance est donc le droit de nature.

    Les manifestations concrètes que peut revêtir la réalisation de ce droit peuvent être diverses. Diverses peuvent être aussi les fins poursuivies. La résistance à l'autorité vise à réaffirmer la validité d'une vision différente des choses, aussi bien quand on cherche à obtenir un changement partiel, en modifiant par exemple certaines lois, que lorsqu'on se bat pour un changement radical de la situation.

    401 La doctrine sociale indique les critères de l'exercice du droit de résistance: « La résistance à l'oppression du pouvoir politique ne recourra pas légitimement aux armes, sauf si se trouvent réunies les conditions suivantes: 1 - en cas de violations certaines, graves et prolongées des droits fondamentaux; 2 - après avoir épuisé tous les autres recours; 3 - sans provoquer des désordres pires; 4 - qu'il y ait un espoir fondé de réussite; 5 - s'il est impossible de prévoir raisonnablement des solutions meilleures ».824 La lutte armée est considérée comme un remède extrême pour mettre fin à une « tyrannie évidente et prolongée qui porterait gravement atteinte aux droits fondamentaux de la personne et nuirait dangereusement au bien commun du pays ».825 La gravité des dangers que comporte aujourd'hui le recours à la violence conduit de toute façon à préférer la voie de la résistance passive, « plus conforme aux principes moraux et non moins prometteuse de succès ».826

    http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/justpeace/documents/rc_pc_justpeace_doc_20060526_compendio-dott-soc_fr.html#Le droit de résister

    Je suis opposé à la lutte armée qui fait plus de mal que de bien. Mais je suis favorable à la résistance passive. Maintenant, cela suffit !

    Ne pas oublier que la racaille qui est au pouvoir organise, finance avec l'argent de tous un grand massacre d'enfants, un gaspillage éhonté des deniers publics, viole les procédures légales etc.

  • Parmi les auteurs sur la résistance passive, il me semble que monsieur Jean-Mari Müller tient une grande place intellectuelle voici un commentaire de l'ouvrage dont il est coauteur sur la résistance passive :

    La dissuasion civile :principes et methodes de la resistance non-violente dans la strategie français (Poche)
    Cette dissuasion civile non violente est proposée comme une véritable alternative à la dissuasion nucléaire et est basée sur la préparation institutionnalisée et donc officielle d'une résistance civile clandestine par la société civile elle-même (donc hors du concours des forces armées) à toute tentative d'invasion. Les auteurs finissent par l'étendre à la résistance contre toute tentative d'instauration d'une quelconque forme de tyrannie tant extérieure qu'intérieure : c'est un manuel de mise en oeuvre du devoir de tout citoyen de résistance contre l'oppression sur le modèle largement augmenté et amélioré de Gandhi."

    La Dissuasion civile, (en collaboration avec Christian Mellon et Jacques Sémelin), Fondation pour les Etudes de défense nationale, 1985.

    Le coauteur (monsieur Müller) s'était opposé à cette horreur que furent les essais de bombe atomique dans l'atmosphère. Je n'ai pas lu le livre qu'il faut encore acquérir et j'ai été spolié par les juges français. Mais sa lecture semble fort intéressante.

  • La gueuse a pour objectif de détruire la famille et la nation.
    Seul le Roi peut s'il plaît à Dieu sauver le pays et lui redonner sa spiritualité catholique.

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