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Les commissaires politiques de l’ENS

Télérama publie une « pétition de l’Ecole normale supérieure » contre un de ses professeurs, accusé de manquements au politiquement correct. En fait il s’agit d’une pétition signée par 17 professeurs (sur plusieurs dizaines).

L’accusé est Sylvain Gouguenheim, professeur d’histoire médiévale, qui vient de faire paraître un ouvrage, Aristote au Mont Saint-Michel. Les racines grecques de l'Europe chrétienne, « qui entreprend de réviser l’idée d’une participation du monde islamique à l’élaboration des savoirs en Europe à l’époque médiévale ».

Le livre de ce dangereux révisionniste suscite la polémique. A juste titre, semble-t-il, du moins jusqu'à un certain point Mais les professeurs commissaires politiques de l’ENS ne veulent pas en rester au stade du débat académique. Car ce livre « contient un certain nombre de jugements de valeur et de prises de position idéologiques à propos de l’islam », et il « sert actuellement d’argumentaire à des groupes xénophobes et islamophobes qui s’expriment ouvertement sur internet » (quel scandale, dans une démocratie comme la nôtre). En outre, « des passages entiers de son livre ont été publiés sur ces blogs, au mot près, plusieurs mois avant sa parution », et « on trouve également sur internet des déclarations qui posent question, signées «Sylvain Gouguenheim» (commentaire sur le site Amazon, 16 avril 2002) ou «Sylvain G.» (site Occidentalis, 8 novembre 2006) ». (quel scandale, bis, qu’un professeur de notre vénérable institution ose se compromettre avec des islamophobes...)

En conséquence, les signataires affirment « solennellement que les prises de position idéologiques de Sylvain Gouguenheim n’engagent en rien les membres de son Ecole », réaffirment avec force leur « attachement à la nécessaire distinction entre recherche scientifique et passions idéologiques », demandent « une enquête informatique approfondie sur les points évoqués plus haut », et demandent que « toutes les mesures nécessaires soient prises afin de préserver la sérénité pédagogique et la réputation scientifique de l’ENS »...

Beaucoup de baratin pour pas grand-chose. Il suffit de virer l’importun et de le mettre au pilori avec une pancarte « islamophobe » au cou. Au nom de la liberté d'expression et de la recherche historique.

Commentaires

  • L’école normale a toujours été un repaire de gauchistes et de communistes ; les quelques enseignants qui faisaient exception devaient rester soigneusement discrets. Aucun gouvernement n’a jamais osé imposé l’apolitisme dans cette école qui pourtant aurait dû être un exemple dans ce domaine. Les autodafés qu’on croyait disparus depuis longtemps y sont maintenant courants, sans parler des violences physiques. Aujourd’hui cette pitoyable école, qui devrait être un sanctuaire de la liberté de penser, est devenue un haut lieu de l’intolérance et de la persécution de ceux qui ne pensent pas comme eux ; c’est le creuset de la propagande de la haine et du racisme anti-français.
    Mais quand on atteint ce niveau de bassesse, c’est que leurs idées nauséabondes ne trompent plus personnes.

  • Il est terrible de voir combien les esprits, y compris ceux qui se devraient d'adopter une attitude scientifique, dépassionnée, comme des professeurs de l'ENS, sont à ce point corrompus !

    Je viens de lire un petit livre sur les Croisades, écrit par Daniel Raffard de Brienne : ce dernier montre bien comment l'histoire des Croisades n'est qu'un élément de la lutte glorieuse de l'Occident chrétien, face à l'islam violent et conquérant, et qui n'a cessé de l'être depuis son avènement (632 environ), et combien l'islam n'a fait que détruire des civilisations jadis brillantes (Egypte, Grèce, etc.)

    Cette agitation n'a pour but que d'amener une nouvelle loi liberticide, qui condamnera ceux qui ne se soumettront au politique correct et à son Histoire falsifiée.

    Ces signataires devraient, pour commencer, affirmer haut et fort leur « attachement à la nécessaire distinction entre recherche scientifique et passions idéologiques »...

  • Lapinos,

    J'ai un peu de mal à vous suivre. Que la neutralité soit un mythe, certes, mais, dans cette affaire, ce n'est pas la neutralité qui est en question, mais un esprit étroit et sectaire, qui refuse à un historien le droit de réfuter des mensonges grossiers, et le mot n'est pas trop fort.

    Quant à dire que "l'islamophobie est en effet un cheval de bataille de la droite libérale, "via" "Le Figaro"", je trouve que vous y allez un peu fort. Notre gouvernement, de "droite libérale", ne fait-il pas tout ce qu'il peut pour favoriser l'immigration, pour défavoriser la natalité française et ainsi opérer une véritable substitution de population, et, en corollaire, une islamisation de la France ?

  • Pour ma gouverne, que voulez vous dire par "la pensée néo-scolastique actuelle, Gilson, etc., est à peu près hermétique" ?

  • Cherchez pas trop loin...

    Le Lapinos est une brêle de musul, un cuistre nain-tellectuel qui se paie de mots pour faire l'intéressant. Ou alors, c'est un de ces nombreux « idiots utiles », voire un des compagnons de route de cet obscurantisme qu'est l'islam. Il faut voir, par exemple, ce débile merdeux s'agiter comme une brêle et vomir sa haine sur Robert Redeker, pour savoir d'où vient le vent...

    http://groups.google.fr/group/alt.idiots/msg/df77a877de245768

  • A part ca il a raison ce Gouguenheim. Il faut réviser tous les pans de l'histoire où la brillante civilisation chrétienne, crée par Dieu pour dominer le monde, a reçu des apports d'autre civilisations. Partout où c'est limpide, il faut salir, ternir, inventer des faits qui contredisent, provoquer de faux débat, prétendre qu'il n'y a pas d'unanimité...

    La vérité ne saurait résister bien longtemps à une attaque bien rodée.

    Ca marche, c'est comme ca qu'on a réussi à faire porter le chapeau aux socialistes pour la déroute de 18.

  • L’histoire se discute à partir de faits précis et concrets, entre historiens, documents à l’appui. Elle ne se fait pas à partir d’anathèmes prononcés par des commissaires politiques, et encore moins en fonction des lois qui interdisent certains mots ou certaines pensées. Et il y a longtemps qu’à l’ENS ces principes élémentaires sont foulés aux pieds.
    Mais enfin, on attend toujours la liste des apports d’autres civilisations à la civilisation européenne, issue des grecs, des romains et des peuples assimilés.

  • abad: « L’histoire se discute à partir de faits précis et concrets, entre historiens, documents à l’appui. Elle ne se fait pas à partir d’anathèmes prononcés par des commissaires politiques, et encore moins en fonction des lois qui interdisent certains mots ou certaines pensées. »

    Absolument. Seulement, les véritables historiens, soucieux de précision, de méthode, d"éthique et d'objectivité dans leur approche (dans toute la mesure où c'est possible), comme Bernard Lewis, par exemple, deviennent de plus en plus rares, et sont progressivement remplacés par des histrions ignorants, perclus d'idéologie, de passion, de préjugés, quand ce n'est pas ...l'intérêt personnel. Ainsi, de généreuses fondations arabes financent, à grand coup de petro-dollars, des armées d'histrions chargés de « dé-construire » l'histoire occidentale, de la dénigrer à tout-va, tout en faisant reluire l'histoire de la hum ! ... « civilisation » musulmane en trafiquant les faits et en pratiquant une désinformation bêlante tous azimuts... . Alors que si véritables civilisations il y eut, elles sont plutôt à rechercher du côté des véritables civilisations orientales qui s'épanouirent dans la période pre-islamique, comme en Perse ou en Mésopotamie (1), avant qu'elles ne soient accaparées et phagocytées par l'islam, (ce qui lui permettra à ce dernier de faire illusion quelques siècles), avant d'étouffer sous le rouleau compresseur de ce dernier, de son intolérance et de son fanatisme, avec les absences de liberté, d'initiatives, de progrès et d'innovation qui résulteront immanquablement sur le long terme.

    (1) Civilisations qualifiées de « djahiliyya », par l'islam – qui ne s'est sans doute jamais regardé dans un miroir - comme étant
    « l'âge d'ignorance et de barbarie qui précéda la venue du 'prophète' Mahomet ») : on en rirait aux larmes tellement c'est d'uns stupidité rare, ...si ce n'était aussi tragique pour tous ces pays, avec l'obscurantisme du joug musulman qui s'en est suivi !

  • A Naibed : complètement d’accord avec vous. J’ajouterai que les fondations arabes ne sont pas les seules à dé-construire (comme on dit maintenant) l’histoire de l’occident, mais de nombreux «historiens» occidentaux s’en chargent : ils ne servent pas l’histoire, mais ils servent certains intérêts ou certaines idéologies : en un mot ils n’ont rien d’historiens !

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