L’Union européenne a signé avec la Serbie un accord de stabilisation et d’association. Mais il ne sera pas appliqué tant qu’il n’y aura pas une « pleine coopération » de Belgrade avec le TPI.
En réalité, il s’agit de faire pression sur les électeurs serbes, à l’approche des législatives du 11 mai. Le président Tadic, qui est allé lui-même signer l’accord à Bruxelles, avait réclamé ouvertement cette signature pour renforcer les chances du « camp pro-européen ».
Il s’agit du même accord qui avait été proposé aux Serbes entre les deux tours de la présidentielle de janvier dernier...
Le Premier ministre Vojislav Kostunica a jugé la signature « anticonstitutionnelle, contre l’Etat et illégale », et a promis que le gouvernement issu des prochaines élections l’annulerait immédiatement.