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Sarkozy - Page 3

  • L’Elysée, présidence de l’UMP

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy participera mardi prochain à un meeting de l’UMP au Havre, annonce la fédération départementale de ce parti.

    Le président de la République s’implique donc personnellement dans la campagne des législatives, au point de participer à une réunion publique partisane.

    Ainsi, contrairement à ce qu’il avait solennellement affirmé, Nicolas Sarkozy n’est pas et ne veut pas être le Président de tous les Français.

    Sa démission de la présidence de l’UMP n’était qu’un leurre, comme tout ce qu’il dit ou fait semblant de faire.

    Il est crucial que les Français ouvrent rapidement les yeux.

  • Sarkozy l’Européen

    Nicolas Sarkozy s’est rendu hier à Bruxelles pour faire valoir « sans tabou » ses « convictions » concernant l’Europe. Le problème est qu’on ne sait toujours pas quelles sont ses convictions. Si tant est qu’il en ait eu un jour...

    Sur le plan institutionnel, « le traité simplifié, c’est la seule solution », a-t-il répété, sans préciser ce qu’il entendait par là. Sa « priorité » est que le sommet des 21 et 22 juin soit un succès, « et ce sera un succès si les 27 se retrouvent sur un traité simplifié, avec peu d’articles ». Lesquels ? On ne sait toujours pas. Mais il semble bien que ce traité garde de la Constitution européenne la présidence stable, le ministre des Affaires étrangères, et bien entendu l’extension du domaine du vote à la majorité qualifiée, et même sa généralisation, au-delà de ce que prévoyait la Constitution. S ’il s’agit de cela, c’est pire que la Constitution rejetée par référendum.

    Concernant la Turquie , Nicolas Sarkozy a martelé qu’il était toujours opposé à l’entrée de ce pays dans l’Union européenne, mais, a-t-il ajouté, « je ne vois pas l’utilité de poser cette question alors qu’elle ne se pose pas maintenant ». Or cela est un très clair appui au processus d’intégration de la Turquie , puisque trois nouveaux chapitres de négociations doivent s’ouvrir dans un mois. Si la question ne se pose pas maintenant, elle ne se posera jamais.

    Dans sa conférence de presse sur les législatives, ce matin, Jean-Marie Le Pen a rebondi sur ces déclarations en en faisant l’illustration de la question qu’il pose aux Français : « Est-ce que vous êtes sûr que Sarkozy va appliquer les idées pour lesquelles il a été élu ? ». La réponse est évidemment non, et Sarkozy vient de le prouver. Il veut faire conserver l’essentiel de la Constitution européenne en passant outre la volonté du peuple souverain, par un vote au Parlement, en sachant que 95 % des parlementaires étaient favorables à ce texte alors que 55 % des Français ont dit non, ce qui est une véritable forfaiture. Cela signifie qu’il ne pourra pas maîtriser l’immigration puisque les frontières sont supprimées, qu’il ne pourra pas baisser la pression fiscale puisque cela ferait passer le déficit budgétaire au-dessus des sacro-saints 3 %, qu’il ne pourra pas protéger la France du dumping international puisqu’il ne remet pas en cause la liberté de circulation...

    Quant à la Turquie , ajoute Jean-Marie Le Pen, la question doit être mise en perspective avec la volonté de Sarkozy d’une généralisation du vote à la majorité qualifiée. Comme une large majorité de gouvernements européens sont favorables à l’adhésion de la Turquie , Sarkozy s’abritera derrière le vote majoritaire pour ne pas endosser la responsabilité de cette adhésion. « Le cynisme atteint ici un degré paroxystique. »

    Si l’on ajoute à cela la photographie officielle du Président, où pour la première fois figure le drapeau européen, et  l’ouverture à gauche, à des européistes socialistes, il est clair que les électeurs FN qui ont voté Sarkozy pour éviter le retour de la gauche au pouvoir, ou parce qu’ils croyaient que Sarkozy avait plus de chances que Le Pen d’arriver au pouvoir pour appliquer le même programme, vont devoir voter pour les candidats FN aux législatives. « Parce que le FN n’a pas eu ces idées pendant deux mois comme Sarkozy, mais les a depuis 30 ans. » Et qu’il faut des députés FN pour rappeler à Sarkozy ses engagements nationaux qu’il a déjà oubliés.

  • Les révérences de Sarkozy

    Premières révérences de Sarkozy à la pensée unique, qu’il a tant fustigée :

    1 — Il a tenu à respecter la « parité » dans son gouvernement, préférant mettre en œuvre cette idéologie plutôt que de s’en tenir aux compétences.

    3 — Il fait du ministre de l’Environnement un ministre d’Etat, ce qui est une révérence appuyée à la pensée unique version Nicolas Hulot.

    3 — Il a nommé ministre Bernard Kouchner, figure emblématique et tous azimuts de la pensée unique.

    4 — Il a nommé à la Santé Roselyne Bachelot, qui est une des principales icônes politiques des homosexuels.

  • Kouchner, Sarkozy et la Turquie

    A en croire leurs déclarations répétées et dépourvues de toute ambiguïté, Bernard Kouchner et Nicolas Sarkozy ont des positions diamétralement opposées sur l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.

    Lequel va se renier ?

    Les paris sont ouverts.

  • Les Turcs croient ce que dit Sarkozy…

    Mardi, c’était le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan qui prévenait Nicolas Sarkozy que son hostilité à l'égard de l'entrée de la Turquie dans l’Union européenne allait alimenter un sentiment anti-européen chez les Turcs et endommager les liens bilatéraux.

    Aujourd’hui, c’est le ministre des Affaires étrangères Abdullah Gül, sans doute bientôt président de la République, qui enjoint Nicolas Sarkozy de ne pas remettre en cause les engagements pris par l'Union européenne en vue de l'adhésion de son pays : « La Turquie est un pays qui a commencé ses négociations avec l'UE. Les négociations ont commencé sur la base d'une décision (de l'UE) qui a été prise à l'unanimité, la France incluse. Mettre des obstacles à la progression du processus de négociation reviendrait à violer les signatures et les promesses faites dans le passé. »

    Les Turcs réagissent aux propos de Nicolas Sarkozy. Qu’ils attendent donc les actes avant de s’énerver. Demain, on aura Bernard Kouchner comme ministre des Affaires étrangères.

    Kouchner, qui symbolise à peu près tout ce que Sarkozy a fustigé au cours de sa campagne, est l’un des hommes politiques français les plus favorables à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne…

  • Fillon « Premier ministre » ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La nomination de François Fillon comme Premier ministre est un élément parmi d’autres de la volonté de Nicolas Sarkozy d’être un président « à l’américaine ». Terne et dépourvu de charisme, François Fillon n’est que l’ombre de Nicolas Sarkozy, comme on l’a vu ces derniers jours, à ses côtés mais toujours un pas derrière lui.

    Outre le fait que Nicolas Sarkozy constitue « son » gouvernement en contradiction avec les articles 8 et 20 de la Constitution française, sa présidence à l’américaine n’est qu’une illusion.

    En effet, quels qu’aient été le faste républicain et les beaux accents patriotiques de la journée d’hier, Nicolas Sarkozy a moins de pouvoirs qu’un gouverneur d’un Etat des Etats-Unis d’Amérique. Il ne suffit pas de dire « La France, la France, la France », en sautant comme un cabri. Encore faut-il lui rendre son indépendance abandonnée morceau après morceau aux institutions européennes.

  • Guy Môquet

    Merci au Salon Beige de nous rafraîchir la mémoire et de rappeler que Guy Môquet n’a pas été arrêté pour faits de résistance, mais parce qu’il était un très actif militant des Jeunesses communistes. C’était le 13 octobre 1940. Le parti communiste avait été dissous l’année précédente par Daladier. C’était l’époque du pacte germano-soviétique…

    Un an plus tard, Guy Môquet fit partie des otages qui furent fusillés à Châteaubriant suite à l’assassinat par trois communistes du commandant des troupes d’occupation à Nantes.

    Sarkozy aurait pu trouver meilleur exemple à donner aux jeunes.

    A moins qu’il ait voulu donner des gages…

    Addendum: voir sur Le Salon Beige (17 mai) des extraits de lettes de résistants, aussi émouvantes que celle de Guy Môquet, mais empreintes aussi de vrai patriotisme, et de foi chrétienne.

  • Sarkozy s’amuse à gauche

    Dans sa série de consultations de personnalités de gauche, Nicolas Sarkozy a reçu hier Jean-Michel Baylet, président du parti radical de gauche, sénateur, président du conseil général du Tarn-et-Garonne, membre éminent de la loge Demain du Grand Orient de France, et patron de l’influente Dépêche du Midi. A sa sortie, Baylet a fait une déclaration pour le moins surprenante : « Je constate qu’après cette élection les choses ne seront plus les mêmes, les frontières sont en train de bouger... Les radicaux doivent jouer tout leur rôle... Il faut constituer dans ce pays une grande force centrale... Il est des radicaux de gauche qui sont la droite de la gauche, il est des radicaux de droite qui sont la gauche de la droite, je pense que nous avons des choses à faire ensemble... »

    Ces propos ont été immédiatement salués par Jean-Louis Borloo, co-président du parti radical, ex et prochain important ministre, qui voit la possibilité d’un « rassemblement historique des deux courants du radicalisme », qu’il a « toujours appelé de ses vœux ». L’autre co-président, André Rossinot (membre du Grand-Orient), a carrément promis de « tout mettre en œuvre pour réussir le rassemblement ».

    Or il faut rappeler que le parti radical de gauche s’était rallié à la candidature de Ségolène Royal, abandonnant ainsi sa propre candidature, celle de Christiane Taubira, en échange de la promesse par le PS de 32 circonscriptions aux législatives. 32 circonscriptions où le parti socialiste ne présentera pas de candidat, tandis que les radicaux de gauche s’engagent à soutenir les candidats socialistes dans toutes les autres circonscriptions.

    On rappellera aussi que Jean-Michel Baylet avait qualifié de « pitoyable » le soutien de Bernard Tapie à Nicolas Sarkozy et avait lancé : « Il n’est plus des nôtres ». Naturellement, Bernard Tapie, qui se présente comme un « militant de base » du PRG, se félicite des propos actuels de Jean-Michel Baylet et annonce que « le grand parti radical va se réunir ».

    Comme on pouvait s’y attendre, cela fait des vagues au PRG. Le vice-président Thierry Braillard déclare qu’il est « inacceptable de pactiser avec les UMP-valoisiens », et que « si l’idée d’un grand centre peut être séduisante, elle ne saurait avoir cours sous l’égide de l’UMP et encore moins avec Jean-Louis Borloo, premier soutien de Nicolas Sarkozy ».

    Les socialistes sont quant à eux frappés de stupeur. Le seul qui ait réagi sur le moment est Stéphane Le Foll, directeur de cabinet de François Hollande : « On ne pourra pas accepter le flou. On va rediscuter avec M. Baylet pour qu’il précise son intention. On le fera vite parce qu’il y a urgence » pour les législatives.

    En retournant Jean-Michel Baylet (si c’est bien de cela qu’il s‘agit, et en attendant de savoir en échange de quelle promesse), Sarkozy porte un nouveau coup aux socialistes, et fait en réalité d’une pierre deux coups : en laissant entendre que les radicaux pourraient se rassembler dans une formation du centre, c’est François Bayrou qui est également visé, avec son « Modem ». Il ne pourra pas y avoir deux partis centristes. Or c’est Sarkozy qui, avec les députés de l’UDF et les radicaux, avec Robien et Borloo, et Baylet, a les cartes en main...

    Nous voilà en tout cas en plein milieu de combines politiciennes qui vont contribuer à ramener sur terre ceux qui étaient encore sous le charme des grandioses discours nationaux du candidat Sarkozy...

  • Contre le « mini-traité » : et maintenant l’Espagne

    Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, se prononce à son tour contre le « mini-traité » européen de Sarkozy.

    C’est d’autant plus notable que pendant la campagne présidentielle Nicolas Sarkozy avait affirmé que Zapatero, Blair et Merkel avaient manifesté leur accord sur son projet.

    Moratinos le dément ouvertement : « Je peux vous assurer qu’aucun soutien n’a été donné » à Sarkozy par Zapatero, a-t-il affirmé, à deux reprises, lors d’une audition devant les députés. « L’Espagne ne peut accepter que l’on dépouille le traité constitutionnel de tous les éléments qui font de l’Union européenne un projet politique », a-t-il précisé. La position de Zapatero est de « défendre au maximum » le texte approuvé à Rome en 2004. « Nous ne pouvons accepter le démantèlement total du traité actuel. C’est notre ligne rouge. Nous pouvons accepter une éventuelle simplification du texte actuel en termes de paragraphes et d’articles... »

  • Sarkozy et la repentance

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    « La mode de la repentance est une mode exécrable », affirmait Nicolas Sarkozy pendant sa campagne. « Je vais en finir avec la repentance, qui est une forme de haine de soi », assurait-il au soir de son élection.

    Le premier acte officiel du même Sarkozy est de participer en compagnie de Jacques Chirac à la journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage, ouvertement voulue par le président sortant comme une « journée de la mémoire de l’esclavage », donc comme une cérémonie de repentance.

    Nicolas Sarkozy s’est abstenu de toute déclaration. Mais les gestes comptent plus que les paroles. Et dans celui-ci, c’est la continuité avec l’universelle repentance chiraquienne qui apparaît, et non une quelconque « rupture ».