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Le Pen chez Sarkozy

Jean-Marie Le Pen a été reçu pendant plus d’une demi-heure par Nicolas Sarkozy à l’Elysée, dans le cadre des consultations que mène le président de la République sur la réforme des institutions.

A sa sortie, il a déclaré qu’il avait eu un entretien « à la fois sérieux et courtois » avec Nicolas Sarkozy, qu’il a qualifié d’« interlocuteur extrêmement chaleureux ». « J’ai énuméré les divergences de vues que j’ai avec la politique du président, en reconnaissant que son activité était remarquable et qu’elle attirait l’attention du monde entier. »

Interrogé sur les auditions judiciaires de Jacques Chirac, Jean-Marie Le Pen a répondu : « Je ne me fais pas trop d’illusions sur l’issue de ces recherches. Les loups ne se mangent pas entre eux. Il est vrai que la politique française a été irriguée pendant des décennies par l’argent noir, à l’exception du FN. Jacques Chirac a été un maître, mais je pense que personne n’ira lui chercher des poux dans la tête à cette occasion. »

Commentaires

  • Etonnant ette admiration pour la personnalité de NS et ces commentaires de JM Le Pen. Pourtant, et par exemple, dans les autres pays européens on semble bien parler du traité de Mme Merkel qui en a eu l'initiative, et non de celui de NS qui n'a fait que l'appuyer. Il ya aussi le protocole sur les brevets dont vous parlez très bien...
    Par ailleurs, les communiqués de presse de JMLP sont très bons en ce moment, notammment sur l'enjeu de l'UE.

    Est-ce ce charme de NS qui expliquerait le succès de l'ouverture ?
    Ces déclarations s'expliquent-elles par une nostalgie de JMLP de n'avoir pas été reconnu comme un chef d'Etat qu'il aurait pu être ? L'émotion de cette reconnaissance (relative) après l'ostracisme des années Chirac et de si durs combats ? Une tristesse de n'avoir pas pu faire du FN un parti de Gouvernement par delà les causes externes bien connues (diabolisation médiatique...) : scission avec B.Megret, manque de culture du débat interne ?

    Je crois percevoir quelque chose d'émouvant qui dit la vérité de l'homme mais éprouve également un sentiment de tristesse et de gâchis...

  • Cher Antoine, vous exprimez là le sentiment de beaucoup de personnes. Mais on ne peut rester sur ces regrets. Comment est-ce que ceci va évoluer ? L’avenir, que j’espère très proche, nous le dira. Amicalement.

  • Cher Abad. Vous avez raison, il faut préparer l'avenir.

    Le mouvement actuel des idées montre une inquiétude sur le paradigme en vigueur. La violence juridique des dirigeants de l'UE (phobie du suffrage populaire, manipulation des mots et concepts pour faire avancer le processus...) montre également une crise profonde.

    Encore faut-il que les conditions de cet avenir soit possibles. Ceci suppose - dans l'immédiat - que soit entretenu cet espace politique limité qui est occtroyé au mouvement national (au sens large). Cette déclaration ne me semble pas remplir cette condition en ce moment de fascination de l'électorat, de profonde démobilisation des différentes oppositions et à l'heure où - surtout et c'est là tout le paradoxe - certains membres de l'UMP se sentent trahis.


    Avant de partir en vacances, j'en profite pour saluer YD et le remercier de son (très) intéressant blog.

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