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Jeudi de la troisième semaine de carême

Dans l’évangile de ce jour, on voit d’abord Jésus faire un miracle, son deuxième miracle selon saint Luc. Il sort de la synagogue où il vient de guérir un possédé. Il entre chez saint Pierre, et guérit la belle-mère de l’apôtre, qui souffrait d’une forte fièvre. Un miracle atypique : Luc ne rapporte explicitement ni profession de foi, ni paroles, ni gestes. Il dit seulement que Jésus « debout au-dessus d’elle commanda à la fièvre et elle la laissa ». Peu après, le soir venu (après l’heure de clôture du sabbat), on voit Jésus opérer de nombreuses guérisons. Ici saint Luc précise que Jésus leur imposait les mains. Puis il s’en va dans un lieu désert, mais la foule le suit et tente de le retenir. Alors il leur dit qu’il doit annoncer la bonne nouvelle (evangelizare) du Royaume de Dieu dans d'autres villes que Capharnaum. « Car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »

Juste après les premiers miracles, Jésus parle, pour la première fois, de sa mission, qui est de prêcher le Royaume de Dieu. Le théologien protestant Philippe Menoud (par ailleurs très hétérodoxe), montre bien la connexion entre la parole et les miracles :

Ce sont deux moyens de révélation qui s'appuient l'un l'autre pour ainsi dire ; la parole rappelle que la valeur du miracle n'est pas dans sa forme, mais dans son contenu, et ce contenu, c'est l'annonce de la Rédemption. D'autre part, le miracle rappelle que cette parole de salut n'est pas une simple parole vide et vaine, mais une parole-énergie, une parole-acte, la parole de Celui pour lequel dire et faire sont un.

- Sur l’introït de la messe de ce jour (Salus populi), voir ici.

- Sur la « bienheureuse solennité des saints Côme et Damien » en ce jour, voir ici.

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