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3e dimanche après l’Epiphanie

Dans l’introït nous demandons aux anges d’adorer Dieu. Comme dans un dernier regard à la crèche ? Plutôt comme un premier regard à la messe qui commence, car l’autel est environné d’une multitude d’anges venus accompagner le saint sacrifice, venus adorer le Dieu qui s’immole. Dans un mouvement rare, la mélodie atteint son sommet dès la première incise, précisément sur les anges, qui forment comme une arche tout en haut de cette mélodie, qui est aussi le sommet du mode. Tout le reste est dédié à la joie qui découle de cette adoration, « très marquée dans les rythmes binaires de laetata est, dans la broderie légère et si gracieuse de et exultavérunt et jusque dans la quinte descendante de filiae, si expressive d'un bonheur profond » (dom Baron), joie qui rejaillit sur toute la Jérusalem céleste (Sion, filiae Judae) dont nous faisons mystiquement partie à la messe.

Adoráte Deum, omnes Angeli eius : audívit, et lætáta est Sion : et exsultavérunt fíliæ Iudæ.
Dóminus regnávit, exsúltet terra : læténtur ínsulæ multæ.

Adorez Dieu, vous tous ses Anges, Sion a entendu et s’est réjouie, et les filles de Juda ont tressailli de joie.
Le Seigneur est roi ; que la terre tressaille de joie, que toutes les îles se réjouissent.

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