Comme chacun a pu le constater, les JMJ de Panama ont été un flop retentissant.
Commentaire de Mgr Lebrun, archevêque de Rouen :
« On est sorti d’un certain gigantisme qui avait ses limites. »
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Comme chacun a pu le constater, les JMJ de Panama ont été un flop retentissant.
Commentaire de Mgr Lebrun, archevêque de Rouen :
« On est sorti d’un certain gigantisme qui avait ses limites. »
Le cardinal Juan Luis Cipriani Thorne, archevêque de Lima, a eu 75 ans le 28 décembre dernier. Le 25 janvier, François a accepté sa démission et a nommé son successeur : Carlos Castillo Mattasoglio.
Ce prêtre est professeur à l’Université catholique pontificale du Pérou, que le cardinal Cipriani appelait l’université rebelle, et à laquelle Benoît XVI avait fini par retirer le label pontifical et le label catholique. Labels qui lui ont été rendus par François alors que rien n’a changé.
« C’est un prêtre qui s’est rebellé contre Cipriani durant les vingt ans de son archiépiscopat. Jamais il n’a participé aux retraites ou aux réunions des prêtres avec le cardinal, jamais non plus on ne l’a vu assister aux cérémonies liturgiques présidées par le Cardinal, comme la Fête-Dieu ou la messe chrismale. »
Un exemple parfait de l’Eglise-communion…
L’Évangile des vierges sages qui, dans la nuit, attendent, avec des lampes allumées à la main, l’Époux qui va venir, s’applique à l’Église, à sainte Martine et à nous aussi. Comme cette parabole s’est merveilleusement accomplie dans la mort de la sainte martyre ! Au Saint-Sacrifice, elle se réalise. C’est pourquoi, à l’Offertoire, nous nous avançons comme des vierges sages vers l’autel, avec les lampes allumées de l’amour de Dieu et de notre union au Sacrifice : les vierges sont offertes au Roi (qui a son trône sur l’autel) « offerentur » (Off.). A la Communion, nous comprenons une fois de plus que c’est l’Eucharistie qui donne la force de souffrir.
Sur l’église Sainte Martine de Rome et les hymnes d’Urbain VIII, voir 1, 2, 3, 4.
Sainte Martine et sainte Agnès par El Greco. Voir ici le tableau en haute résolution (27 Mo) qui permet d’apprécier les coups de pinceau de l’artiste dans les détails (c’est plus beau que l’ensemble…)
Actuellement, 85% de la population ayant fui la plaine de Ninive lorsque ce territoire fut occupé par l’Etat islamique ne sont pas encore prêts à revenir dans leur région d’origine, selon Dindar Zebari, coordinateur des aides internationales au gouvernement de la Région autonome du Kurdistan irakien.
Parmi les motifs rendant toujours plus incertain le retour des chrétiens à Mossoul et dans la plaine de Ninive, Dindar Zebari a cité la crainte que leurs familles ne soient pas protégées correctement contre violences et rétorsions, le manque de travail, la désarticulation des infrastructures, la présence de milices incontrôlées. Et « dans de nombreux cas des terres appartenant à des propriétaires chrétiens ou yézidis ont été confisquées pour altérer les équilibres démographiques de la zone ».
Samedi dernier, Mgr Nicodemus Daoud Sharaf, archevêque syro orthodoxe de Mossoul et Kirkouk, inaugurait une nouvelle chapelle à Erbil. Il a demandé au gouvernement fédéral de Bagdad de prendre ses responsabilités en ce qui concerne le processus de reconstruction et de repeuplement de Mossoul et des centres de la plaine de Ninive. Il a dénoncé l’absence de reconstruction des nombreuses églises détruites ou dévastées au cours de la période d’occupation jihadiste (dont toutes celles de Mossoul, a-t-il souligné), indiquant « la corruption et la discrimination » de l’appareil politique comme facteur clef pour comprendre l’incapacité de soutenir le retour dans ces régions des évacués se trouvant en grande partie actuellement dans la Région autonome du Kurdistan irakien.
Ce même samedi le patriarche syro-orthodoxe Aphrem II inaugurait le nouveau siège de son Eglise, à Ankawa, la banlieue syriaque d’Erbil, en compagnie de son clergé, du patriarche chaldéen et du patriarche de l’Eglise assyrienne.
Le Cardinal Mario Zenari, nonce apostolique en Syrie, était invité le 21 janvier à un congrès organisé à l’Université catholique Péter Pázmány (PPKE) de Budapest, en collaboration avec le Secrétariat pour l’Aide aux chrétiens persécutés et le programme « La Hongrie aide » du gouvernement hongrois. Le cardinal, évoquant l’exode des chrétiens, a indiqué qu’après la Seconde Guerre mondiale, ils constituaient encore 25% de la population syrienne, pourcentage qui est tombé à 6% avant le conflit. Aujourd’hui, la composante chrétienne de la population syrienne est probablement arrivée à ne peser que 2% du total, a-t-il ajouté, et la présence chrétienne au Proche-Orient court le risque de disparaître. Les hommes émigrent, et les familles comprenant un conjoint chrétien et un musulman suivront la religion islamique. Et les familles chrétiennes qui restent ne font pas assez d’enfants.
Pour sa part, Tristan Azbej, secrétaire d’Etat pour l’Aide aux chrétiens persécutés, a déclaré : « Il existe différentes réponses de par le monde face au grave défi de notre époque : la crise économique, humanitaire et celle des migrations et nous estimons que les solutions choisies par les gouvernements occidentaux ne sont pas satisfaisantes. Eux ont choisi d’appuyer les migrations, en invitant les personnes à quitter leur terre d’origine alors que la Hongrie soutient, au contraire, qu’il est de l’intérêt primordial de toute personne de pouvoir demeurer dans sa propre patrie. »
Le lendemain, le cardinal Zenari a été reçu par Viktor Orbán qui lui a remis une contribution hongroise de 1,5 million d’euros pour le programme « Hôpitaux ouverts », géré par la Fondation italienne AVSI, destinée aux soins dans les hôpitaux syriens.
Le cardinal Zenari en compagnie du nonce apostolique à Budapest Michael A. Blume et du métropolite grec-catholique Fülöp Kocsis, archevêque de Hajdúdorog des Byzantins.
La Cour suprême du Pakistan a rejeté la requête en révision du procès d’Asia Bibi introduite par les islamistes.
A l’issue de l’audience, tandis que des forces de police étaient déployées aux endroits stratégiques des grandes villes, le tout nouveau président de la Cour suprême, Asif Saeed Khosa, a simplement déclaré :
« Sur le fond, cette demande de révision est rejetée. »
Asia Bibi est donc théoriquement libre… de quitter son pays. En cachette… Pour se retrouver sans doute dans un pays occidental où elle pourra découvrir… le développement du cancer islamique (on parle du Canada, or c’est un pays où l’islam est carrément choyé par les autorités).
Imaginés-vous, Philothee, une jeune princesse extremement aymee de son espoux, et que quelque meschant, pour la desbaucher et souiller son lict nuptial, luy envoye quelque infame messager d'amour pour traitter avec elle son malheureux dessein. Premierement, ce messager propose a cette princesse l'intention de son maistre ; secondement, la princesse aggree ou desaggree la proposition et l'ambassade ; en troisiesme lieu, ou elle consent ou elle refuse. Ainsy Satan, le monde et la chair voyans une ame espousee au Filz de Dieu, luy envoyent des tentations et suggestions par lesquelles : 1. le peché luy est proposé ; 2. sur quoy elle se plaist ou elle se desplaist ; 3. en fin elle consent ou elle refuse ; qui sont en somme les trois degrés pour descendre a l'iniquité : la tentation, la delectation et le consentement. Et bien que ces trois actions ne se connoissent pas si manifestement en toutes autres sortes de pechés, si est-ce qu'elles se connoissent palpablement aux grans et enormes pechés.
Quand la tentation de quelque peché que ce soit dureroit toute nostre vie, elle ne sçauroit nous rendre desaggreables a la divine Majesté, pourveu qu'elle ne nous plaise pas et que nous n'y consentions pas ; la rayson est, parce qu'en la tentation nous n'agissons pas mays nous souffrons, et puisque nous n'y prenons point playsir, nous ne pouvons aussi en avoir aucune sorte de coulpe. Saint Paul souffrit longuement les tentations de la chair, et tant s'en faut que pour cela il fust desaggreable a Dieu, qu'au contraire Dieu estoit glorifié par icelles ; la bienheureuse Angele de Foligny sentoit des tentations charnelles si cruelles qu'elle fait pitié quand elle les raconte ; grandes furent aussi les tentations que souffrit saint François et saint Benoist, lhors que l'un se jetta dans les espines et l'autre dans la neige pour les mitiger, et neanmoins ilz ne perdirent rien de la grace de Dieu pour tout cela, ains l'augmenterent de beaucoup.
Il faut donq estre fort courageuse, Philothee, emmi les tentations, et ne se tenir jamais pour vaincue pendant qu'elles vous desplairont, en bien observant cette difference qu'il y a entre sentir et consentir, qui est qu'on les peut sentir encor qu'elles nous desplaisent, mais on ne peut consentir sans qu'elles nous plaisent, puisque le playsir pour l'ordinaire sert de degré pour venir au consentement. Que donq les ennemis de nostre salut nous presentent tant qu'ilz voudront d'amorces et d'appastz, qu'ilz demeurent tous-jours a la porte de nostre coeur pour entrer, qu'ilz nous facent tant de propositions qu'ilz voudront ; mais tandis que nous aurons resolution de ne point nous plaire en tout cela, il n'est pas possible que nous offensions Dieu, non plus que le prince espoux de la princesse que j'ay representee ne luy peut sçavoir mauvais gré du message qui luy est envoyé, si elle n'y a prins aucune sorte de playsir. Il y a neanmoins cette difference entre l'ame et cette princesse pour ce sujet, que la princesse ayant ouï la proposition deshonneste peut, si bon luy semble, chasser le messager et ne le plus ouïr ; mais il n'est pas tous-jours au pouvoir de l'ame de ne point sentir la tentation, bien qu'il soit tous-jours en son pouvoir de ne point y consentir : c'est pourquoy, encor que la tentation dure et persevere long tems, elle ne peut nous nuire tandis qu'elle nous est desaggreable.
Mays quant a la delectation qui peut suivre la tentation, pour autant que nous avons deux parties en nostre ame, l'une inferieure et l'autre superieure, et que l'inferieure ne suit pas tous-jours la superieure ains fait son cas a part, il arrive maintesfois que la partie inferieure se plait en la tentation, sans le consentement, ains contre le gré de la superieure : c' est la dispute et la guerre que l'apostre saint Paul descrit, quand il dit que sa chair convoite contre son esprit, qu'il y a une loy des membres et une loy de l'esprit, et semblables choses.
Aves-vous jamais veu, Philothee, un grand brasier de feu couvert de cendres ? quand on vient dix ou douze heures apres pour y chercher du feu, on n'en treuve qu'un peu au milieu du foyer, et encor on a peyne de le treuver ; il y estoit neanmoins puysqu'on l'y treuve, et avec iceluy on peut rallumer tous les autres charbons des-ja esteintz. C'en est de mesme de la charité, qui est nostre vie spirituelle, parmi les grandes et violentes tentations : car la tentation jettant sa delectation en la partie inferieure, couvre, ce semble, toute l'ame de cendres, et reduit l'amour de Dieu au petit pied, car il ne paroist plus en nulle part sinon au milieu du coeur, au fin fond de l'esprit ; encores semble-il qu'il n'y soit pas, et a-on peyne de le treuver. Il y est neanmoins en venté, puisque, quoy que tout soit en trouble en nostre ame et en nostre cors, nous avons la resolution de ne point consentir au peché ni a la tentation, et que la delectation qui plait a nostre homme exterieur desplait a l'interieur, et quoy qu'elle soit tout autour de nostre volonté, si n'est-elle pas dans icelle : en quoy l'on voit que telle delectation est involontaire, et estant telle ne peut estre peché.
Introduction à la vie dévote, IV, 3
Deux terroristes se sont fait sauter hier à Jolo, aux Philippines, l’un à l’intérieur de la cathédrale Notre Dame du Mont Carmel, pendant la messe, l’autre près du parking. Il y a eu 12 morts parmi les fidèles, cinq soldats et un garde-côte. Et 83 blessés.
L’attentat a été officiellement revendiqué par l’Etat islamique. Il a eu lieu deux jours après la publication des résultats du référendum sur la nouvelle région autonome de Mindanao.
La région autonome est augmentée notamment de Cotabato, et gagne encore en autonomie. Mais c’est la suite d’un accord de 2014 entre le gouvernement et la principale organisation de guérilla, le Front Moro islamique de libération. Or les autres groupes islamistes considèrent qu’ils ont été floués, et on constate que l’île de Jolo (qui était autrefois le siège du sultanat de Sulu) a voté contre l’institution de la nouvelle région.
(Les catholiques sont 2% de la population… Le siège de Jolo est vacant depuis novembre dernier. L’ancien évêque, aujourd’hui évêque de Cotabato, rappelle que pendant les vingt ans qu’il a passés à Jolo la cathédrale a été attaquée sept fois à la grenade.)
Le maire de Chartres, celui-là même qui va défigurer le parvis de la cathédrale, se dit « choqué » par le projet d’agrandissement du tribunal de la ville.
Le projet a été brièvement montré au maire le 8 janvier dernier, en présence du garde des Sceaux Nicole Belloubet, mais pas aux journalistes ni à qui que ce soit d’autre : « Nous ne pouvons pas, pour l’instant, communiquer sur l’aspect extérieur. » Il y a quand même une image volée, et c’est vrai que c’est affreux.
« C’est bien simple, je ne suis pas resté, dit le maire. J’étais furieux. Je ne suis pas architecte, mais tout de même, je suis choqué. Me mettre “ça” sous les yeux. » Et d’ajouter : « L’esthétique n’est pas acceptable. Quand quelque chose est saccagé, c’est toujours l’État qui est derrière. »
Ben non. Pas toujours. Pour le parvis de la cathédrale, ce n’est pas l’Etat. C’est le maire. L’horreur en béton de l’Etat derrière la cathédrale, c’est mal. L’horreur en béton du maire devant la cathédrale, c’est bien…
Au fait, la pétition contre le projet du parvis vient de dépasser les 9.000 signatures au moment où j’écris. Continuons à la faire connaître.