L’université Notre-Dame, dans l’Indiana, a décidé de participer au mouvement d’effacement de la mémoire de Christophe Colomb qui parcourt toute l’Amérique politiquement correcte depuis quelque temps. Il y a dans le bâtiment principal douze peintures de la fin du XIXe siècle sur la vie de Christophe Colomb. Elles vont être recouvertes, parce qu’elles véhiculent des stéréotypes outrageants pour les Amérindiens et font fi des horreurs du colonialisme...
Amis de l’anachronisme bonjour. En fait il est temps d’avouer que Christophe Colomb n’a jamais existé, que les blancs sont des peaux-rouges qui ont perdu leur couleur, et les noirs des peaux-rouges bronzés.
La très prestigieuse université Notre-Dame, qui s’appelle toujours ainsi, en français, est toujours dirigée par les Pères de Sainte-Croix (venus du Mans en 1842). Le directeur est le P. John Jenkins. Il avait invité Obama à prononcer une allocution en 2009, puis Ruth Ginsburg, puis avait honoré de la Laetare Medal (la plus haute distinction catholique américaine) le vice-président Biden, autre militant de la culture de mort. Pour le P. John Jenkins, la création d’un groupe LGBT dans l’université a été « un grand pas en avant » ; mais il a refusé la création d’un groupe dédié au mariage chrétien.