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Le blog d'Yves Daoudal - Page 574

  • Vendredi des quatre temps de Pentecôte

    Sacrifícia, Dómine, tuis obláta conspéctibus, ignis ille divínus absúmat, qui discipulórum Christi, Fílii tui, per Spíritum Sanctum corda succéndit.

    Que les sacrifices offerts en votre présence, Seigneur, soient consumés par ce feu divin dont le Saint-Esprit embrasa les cœurs des disciples du Christ votre Fils.

    La secrète d’aujourd’hui est d’une grande beauté : « Que les oblations soient dévorées par ce feu qui fut allumé dans le cœur des disciples par le Saint-Esprit ». Le Saint-Esprit est « le Maître du monde qui possède toute puissance et prévoit tout » (répons de matines : Omnium est enim ártifex, omnem habens virtútem, ómnia prospíciens).

    Dom Pius Parsch

    Dans la prière sur les oblations, faisant allusion au feu céleste qui, dans l’ancienne loi, consuma les sacrifices des Patriarches pour signifier qu’ils étaient agréables à Dieu et qu’il les acceptait ; nous demandons qu’ainsi l’Esprit Saint, feu dévorant de sainteté et d’amour, enveloppe aujourd’hui de ses mystiques flammes l’offrande de la sainte Église, pour que le sacrifice eucharistique soit agréé par Dieu et profitable au peuple chrétien.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Jeudi de Pentecôte

    L’antienne de Magnificat de ce jour a pour particularité d’être la même que l’antienne de communion de la messe de mardi. Sa mélodie est très claire et très joyeuse, ce qui est merveilleusement exprimé ici par les enfants du foyer Notre Dame de Joie de Pontcalec sous la direction de dom Lefeuvre (en 1972) :


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    Spíritus, qui a Patre procédit, allelúia : ille me clarificábit, allelúia, allelúia.

    L’Esprit qui procède du Père, alléluia : c’est lui qui me glorifiera, alléluia, alléluia.

  • Irlande du nord

    L’Assemblée d’Irlande du Nord a adopté hier par 46 voix contre 40 une motion contre les règlements imposés par le Parlement britannique concernant l’avortement.

    On se souvient que les élus militants de la culture de mort de Westminster avaient profité de la longue vacance de gouvernement en Irlande du Nord pour y imposer la légalisation de l’avortement (jusqu’à 24 semaines, et jusqu’à la naissance en cas de handicap), à partir du 31 mars, alors que la province avait la politique la plus restrictive d’Europe.

    Début mai avait circulé une rumeur selon laquelle la réglementation imposée par les Anglais avait été retirée. C’était vrai, mais c’était temporaire : il s’agissait de corriger des « erreurs de références croisées typographiques ». Le texte reste en vigueur, tel qu’il est, provisoirement (il y a eu 129 avortements au 22 mai)… Mais il doit être voté de nouveau par les députés et les lords.

    La motion adoptée hier n’a aucune valeur contraignante. Mais elle rappellera aux députés et aux lords anglais qu’ils ont imposé et qu’ils vont imposer encore aux Irlandais du Nord une législation dont ils ne veulent pas. Peut-être certains réfléchiront-ils à cet étrange témoignage de démocratie.

  • L’archevêque de Washington n’est pas mort

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    Mgr Wilton Gregory, l’archevêque de Washington, n’avait pas donné signe de vie depuis qu’il avait interdit la messe pour cause de coronamachin, le 12 mars. Voilà qu’il se réveille, pour… condamner Donald Trump qui a osé se rendre au sanctuaire saint Jean-Paul II, le 2 juin, jour anniversaire de la fameuse messe de Varsovie le 2 juin 1979, dans le cadre de sa politique sur la liberté religieuse.

    Je n’ai pas bien compris où est le problème, en dehors du fait que tout ce que fait Trump est très mal. Il semble que cette visite ait été particulièrement scandaleuse alors que le pays est secoué par des émeutes raciales. Mais je ne vois toujours pas pourquoi. Sans doute parce que les Chevaliers de Colomb, qui ont créé ce sanctuaire, sont aussi honnis que Trump par la nomenklatura politico-médiatique. (Addendum : il semble que ce soit à cause de la dispersion de l'attroupement qui visait à empêcher Trump de sortir, et que c'est à cela que Mgr Gregory fait allusion ; car lui il trouverait normal qu'on l'empêche de sortir de son évêché...)

    Sans doute aussi Mgr Gregory ne pouvait-il pas rester sans rien dire après la virulente condamnation par l’évêquesse épiscopale de Washington de la visite de Donald Trump à l’église proche de la Maison Blanche qui avait subi une tentative d’incendie par les émeutiers.

    Voici une traduction du communiqué de Mgr Gregory :

    Je trouve déconcertant et répréhensible que quelque œuvre catholique que ce soit se permette d'être abusée et manipulée de manière si flagrante, d'une manière qui viole nos principes religieux, qui nous appellent à défendre les droits de tous, même ceux avec lesquels nous sommes en désaccord. Le saint Pape Jean-Paul II était un ardent défenseur des droits et de la dignité des êtres humains. Son héritage témoigne de cette vérité. Il ne tolérerait certainement pas l'utilisation de gaz lacrymogènes et d'autres moyens de dissuasion pour les faire taire, disperser ou intimider pour une séance de photo devant un lieu de culte et de paix.

    Le sanctuaire a répondu :

    La Maison Blanche avait initialement prévu cela comme l’occasion pour le président de signer un décret exécutif sur la liberté religieuse internationale. Cela était approprié étant donné que saint Jean-Paul II fut un défenseur infatigable de la liberté religieuse tout au long de son pontificat. La liberté internationale de religion bénéficie d'un large soutien biparti, notamment par l'adoption à l'unanimité d'une législation pour la défense des chrétiens persécutés et des minorités religieuses du monde entier. Le sanctuaire invite tout le monde à venir y prier et découvrir l'héritage de saint Jean-Paul II.

    LifeSite rappelle que lorsqu’il était président de la Conférence des évêques des Etats-Unis, Mgr Gregory avait fait embaucher par le comité chargé des abus sexuels sur mineurs une avocate militante de l’avortement. Que lorsqu’il était archevêque d’Atlanta, il avait invité le P. James Martin à parler de « l’accueil et du respect des catholiques LGBT » au sanctuaire de l’Immaculée Conception (sic), trouvait normal qu’il y ait une paroisse pro-LGBT et qu’elle tienne un stand à la gaypride, donnait une homélie à une retraite d’un groupe LGBT dans les locaux du diocèse, jugeait que les adultères peuvent communier… En 2019 il célébra la messe de funérailles de Cokie Roberts, journaliste militante de l’avortement. C’était une « extraordinaire et professionnelle servante de la vérité », dit-il notamment, laissant Nancy Pelosi faire un plus complet éloge funèbre.

    Mgr Gregory paraît être également l’inventeur du concept de la messe comme pré-apéro :

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  • Mercredi des quatre temps de Pentecôte

    Les quatre temps de la Pentecôte (donc d'été) sont censés être une action de grâce pour les premières récoltes de blé, ce qui est nettement trop tôt, en tout cas pour chez nous… (Mais c'est la signification de la "fête des (7) semaines" où l'on offrait deux pains levés confectionnés avec le blé nouveau.)

    La messe y fait allusion par le propos de Jésus sur la manne dans le désert annonçant le Pain de Vie, le vrai pain descendu du ciel qui est son corps.

    Les antiennes du Benedictus et du Magnificat reprennent toutes deux ce propos, qui est donc central dans la liturgie de ce jour. Voici l’antienne du Magnificat, par les moniales d’Argentan. Dans la version de l’antiphonaire monastique de 1934, qui est différente, dans la dernière partie (et par le si bécarre) de celle du Liber usualis.

    Ego sum panis vivus, qui de cælo descéndi : si quis manducáverit ex hoc pane, vivet in ætérnum : et panis, quem ego dabo, caro mea est pro mundi vita, allelúia.

    Je suis le pain vivant, moi qui suis descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement : et le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde, alléluia.


    podcast

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  • Mardi de Pentecôte

    Dans cette messe apparaît la parabole du Bon Pasteur. Comment cela ? Nous avons, au cours de l’année liturgique, un certain nombre de messes du « Bon Pasteur » : au commencement du Carême (le premier lundi), à Pâques (le second dimanche après Pâques) et au début du temps qui suit la Pentecôte (troisième dimanche après la Pentecôte). L’image du Bon Pasteur étant une des plus courantes dans l’Église ancienne, on comprend que la liturgie y revienne sans cesse. Mais nous pouvons remarquer qu’elle aime placer ces messes du Bon Pasteur au début d’une époque nouvelle. La liturgie veut, sans doute, nous montrer qu’à travers toutes les époques de l’année liturgique le Seigneur est le Bon Pasteur qui nous conduit. Que nous dit aujourd’hui l’image du Bon Pasteur ? Le Seigneur n’est-il pas Bon Pasteur dans l’envoi du Saint-Esprit ? « Je suis la porte des brebis. Celui qui entre par moi sera sauvé ; il entrera et sortira et trouvera des pâturages ». Serait-ce une représentation trop osée d’appeler aussi le Saint-Esprit, l’Esprit de Jésus, le Bon Pasteur de l’Église ? Ne nous a-t-il pas été donné, par le Seigneur remonté au ciel, comme un guide, un consolateur, un avocat ? Quand le Seigneur prononce cette importante conclusion de l’Évangile : « Je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance », il résume brièvement l’action de ce Bon Pasteur.

    Dom Pius Parsch

    La lecture évangélique d’aujourd’hui nous décrit Jésus sous le symbole très doux du bon Pasteur. Il nous donne les marques qui distinguent de sa religion, qui est la seule vraie, toutes les fausses sectes. En premier lieu, les propagandistes de celles-ci sont des voleurs qui, sans aucun titre, se sont frauduleusement introduits dans le troupeau d’un autre et ont ravagé les brebis. Ils ne sont pas passés par la porte, mais ils se sont glissés à l’intérieur par d’autres ouvertures, c’est-à-dire grâce à des moyens illicites, fraude et hypocrisie. Entre eux et les brebis, il n’y a pas eu de véritable entente ni correspondance d’affection ; ils se sont simplement imposés par abus de pouvoir, ils n’ont pas converti les cœurs. La conduite de semblables réformateurs a été scandaleuse. Ils ont bien fait marcher le troupeau, mais ne l’ont pas précédé par l’exemple d’une vie vertueuse. Quant à la fin de semblables entreprises de réforme, c’a été un immense désastre et une hécatombe d’âmes.

    Dans cette description faite par le saint Évangile, ne pouvons-nous pas discerner la genèse, les caractères et l’histoire de toutes les hérésies, depuis l’ancienne Gnose jusqu’au récent modernisme ? Seul Jésus est le bon Pasteur qui établit entre son cœur et le nôtre de solides courants de sainte dilection. Il nous précède par son exemple et guide nos âmes dans les pâturages fertiles de la divine grâce et des ineffables sacrements.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Lundi de Pentecôte

    Χαίροις Ἄνασσα, μητροπάρθενον κλέος.
    Ἄπαν γὰρ εὐδίνητον εὔλαλον στόμα,
    Ῥητρεῦον, οὐ σθένει σε μέλπειν ἀξίως.
    Ἰλιγγιᾷ δὲ νοῦς ἅπας σου τὸν τόκον
    Νοεῖν· ὅθεν σε συμφώνως δοξάζομεν

    Réjouis-toi, Princesse, glorieuse Vierge-Mère. Car nulle bouche habile à tourner d’élégants discours n’a de chant qui puisse te célébrer dignement. Et toute intelligence est saisie de vertige quand elle veut comprendre ta maternité. C’est pourquoi, d’une seule voix, nous te glorifions.

    Une curiosité : cette hymne à la Vierge de la liturgie byzantine (mégalinaire, chanté ce « lundi du Saint-Esprit » après la consécration), dans l’harmonisation occidentalisante de Ioannis Sakellaridis, le plus connu (avec Thémistocle Polycrate) des « modernistes » grecs du début du XXe siècle, qui considéraient qu’il fallait faire ainsi évoluer le chant byzantin, face aux « conservateurs » qui jugeaient que c’était contraire à la tradition byzantine. Les conservateurs n’avaient pas tort mais ce que faisait Sakellaridis était bien joli quand même…

  • Il y a 50 ans (22) : la Pentecôte

    Le tripatouillage de la liturgie par les novateurs accapare tellement l’attention sur ce qu’ils ont osé inventer en prétendant la « restaurer » qu’on ne voit pas, du moins dans un premier temps, ce qu’ils ont supprimé dans les textes. La collecte de la Pentecôte, dans le nouveau missel, contient cependant deux mots qui se rappellent à notre bon souvenir : « hodierna die ». Aujourd’hui. La collecte traditionnelle de l’Epiphanie dit : « hodierna die ». La collecte traditionnelle de Pâques dit : « hodierna die ». La collecte traditionnelle de l’Ascension dit : « hodierna die ». La collecte traditionnelle de la Pentecôte dit : « hodierna die ». Ces collectes parlent de ce qui se passe, non pas il y a 2000 ans, mais aujourd’hui. Ce jour même.

    La collecte du nouveau missel attire l’attention aussi parce qu’elle ne nous dit pas ce qui se passe aujourd’hui, en ce jour de la Pentecôte où nous recevons le Saint-Esprit en compagnie des apôtres et de la Mère de Dieu, alors qu’elle a pourtant « hodierna die ». C’est qu’elle parle du mystère « de la fête d’aujourd’hui ». Le sens n’est pas du tout le même. La fête d’aujourd’hui, c’est la fête de la Pentecôte. Mais quand la collecte traditionnelle dit « aujourd’hui », c’est pour souligner que, aujourd’hui, en ce jour du 31 mai 2020, Dieu « enseigne nos cœurs par l’illumination du Saint-Esprit ».

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  • Pentecôte

    L'antienne d'offertoire :

    Confírma hoc, Deus, quod operátus es in nobis : a templo tuo, quod est in Jerúsalem, tibi ófferent reges múnera, allelúia

    Confirme ce que, ô Dieu, 
Tu as opéré en nous. 
De ton Temple qui est en Jérusalem,
 ils t’offriront, les rois, des présents. 
Alléluia.

    Dom Baron :

    Dans le Psaume (67), qui chante le retour triomphal du Roi à Jérusalem, ces deux versets sont une prière du peuple qui demande au Seigneur de confirmer les victoires acquises, par l’établissement solide de son règne. Alors, dans la splendeur de son Temple, les rois étrangers viendront l’adorer en lui offrant des présents.

    Dans le cadre liturgique de la Pentecôte les deux idées demeurent. L’Eglise demande d’abord à Dieu de confirmer, d’affermir, de consolider ce que l’Esprit a opéré dans les âmes, en ajoutant à leurs efforts la puissance de sa grâce ; en fait, de rendre cette amitié qu’est l’état de grâce effective, durable, de plus en plus vive, par la docilité de notre esprit aux inspirations de son Esprit. Alors « les Rois offriront des présents ». Ce qu’il faut entendre dans un sens à la fois individuel et collectif. Dans notre âme devenue temple de la Trinité, nous viendrons, nous aussi rois et prêtres comme le Christ, offrir aux Divines Personnes l’hommage de notre être. Dans l’Eglise, ce Temple Spirituel, les rois et les peuples de la terre, pénétrés de cet Esprit d’amour, s’offriront en hommage au Christ Roi immortel des siècles et, par lui, au Père. Enfin dans le Ciel, Jérusalem céleste, le Seigneur et l’Agneau seront le Temple et, en eux, éternellement, les rois et les peuples ne cesseront plus de s’offrir et d’offrir le monde nouveau qu’ils possèderont.

    Ainsi compris, cet offertoire est une très belle paraphrase de l’Evangile où l’on entend précisément Notre Seigneur nous dire que si nous l’aimons, il fera de notre âme sa demeure et que le Paraclet y parlera sans cesse pour nous guider dans l’amitié qu’il établira avec nous.

    La mélodie est profondément contemplative. Comme le remarque dom Baron, elle est apparentée à celle de la messe de minuit, mais elle en est très différente par son balancement permanent entre les deux demi-tons mi-fa (ou fa-mi) et la-si♭-la, qui lui donne un caractère très intime, tandis que les deux cadences la-sol qui ne correspondent pas au 4e mode rehaussent le mystère.

    Très belle interprétation des moines de Solesmes en 1955 :


    podcast

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  • Vigile de la Pentecôte

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    Emítte Spíritum tuum, et creabúntur, et renovábis fáciem terræ : sit glória Dómini in sǽcula, allelúia.

    Envoie ton Esprit et ils seront créés, et tu renouvelleras la face de la terre : que la gloire du Seigneur soit célébrée dans les siècles, alléluia.

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    Par les moniales d'Argentan :

    podcast

    L’antienne d’offertoire est un verset du psaume 103 qu’on retrouvera demain à l’alléluia. Le psaume 103 est le psaume de la création, et ce verset fait donc le lien entre la création de l’origine et la re-création de Pâques, toutes deux par le Saint-Esprit.

    On remarque que le psaume est déclaratif : « Emittes… Tu enverras ton Esprit », et qu’il a été modifié par la liturgie en une demande, qui est la demande du jour : « Envoie ton Esprit ».

    En ce qui concerne la mélodie, elle sourd du plus bas de notre condition humaine pour élever la prière tout en haut du mode dès l’énoncé de Spiritum, et elle va rester accrochée tout du long au do qui est – vraiment – la dominante. Et qui est aussi la note la plus haute du mode. Cette mélodie va néanmoins s’élever encore, comme en une modulation sur le 4e mode transposé une quinte plus haut : c’est pour chanter non plus la création, mais le « renouveau » (nom de la semaine de Pâques dans la liturgie byzantine), la re-création, qui élève la création à un niveau supérieur. Felix culpa… Puis le chant s’établit pour l’éternité bienheureuse dans la pure clarté du 8e mode.

    L’illustration est une page d’un missel parisien du XIIIe siècle. En haut à gauche il y a la fin de l’évangile du jour, que suit l’antienne d’offertoire. (Une fois de plus, on voit que la liturgie traditionnelle n'est pas une "liturgie tridentine", puisqu'elle était entièrement constituée bien avant le concile de Trente.) On constate que la mélodie est légèrement différente de la restitution solesmienne, et que le premier si est affecté d’un bémol.

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