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Les reliques de ces martyrs de Dioclétien (vers 303) furent déposées sous un nouvel autel de l’église ronde dédiée à Saint-Etienne à Rome par le pape Théodore (642-649) qui fit faire la mosaïque byzantine que l’on y voit encore : les deux saints sont de part et d’autre d’une grande croix gemmée (la croix glorieuse) surmontée du buste du Christ. L’inscription dit : « Aspicis auratum caelesti culmine tectum astriferumque micans praeclaro lumine vultum », soit à peu près : « Tu regardes un toit doré (jusqu’)au sommet céleste et un visage divin (littéralement : placé dans les astres ou portant les astres) brillant d’une lumière magnifique. »
Je croyais qu’on n’entendrait plus jamais Colin Powell, définitivement grillé après ses criminels mensonges, d’autant qu’il avait reconnu publiquement avoir menti, et donc à être l’un des principaux responsables de la plus meurtrière des guerres du Golfe. C’est un de mes "grands" souvenirs : Colin Powell le 5 février 2003 à l’ONU, brandissant un soi-disant tube d’anthrax venant d’Irak, et montrant des photos aériennes et des plans des usines irakiennes fabriquant les armes de destruction massive, usines que les Irakiens firent immédiatement visiter par les journalistes.
Non seulement Colin Powell ose revenir, dans le cadre de la campagne présidentielle américaine, mais c’est pour dire qu’il ne votera pas Trump (comme si on ne le savait pas), au motif qu’il « ment tout le temps » !!!
Il ose dire : « Je n'aurais jamais utilisé ce mot pour aucun des quatre présidents pour lesquels j'ai travaillé : il ment. »
Or Colin Powell mentait parce qu’il était au service de George Bush qui mentait. Qui mentait réellement tout le temps pour entrer en guerre et inciter tous les pays à participer à sa guerre.
Naturellement, Donald Trump ne l’a pas raté :
« Colin Powell, un vrai dur qui fut réellement responsable de nous faire entrer dans les désastreuses guerres du Proche Orient, vient d'annoncer qu'il voterait pour un autre dur, Sleepy Joe Biden. Powell n’avait-il pas dit que l’Irak avait des "armes de destruction massive" ? Ils n’en avaient pas, mais nous sommes partis en GUERRE ! »
Puisqu’il n’y a pas de fête de saint on célèbre aujourd’hui la messe du premier dimanche après la Pentecôte, qui est occulté chaque année par la fête de la Sainte Trinité.
Ce dimanche s’appelait, dans l’ancien temps, le « dimanche de la miséricorde ». Le beau texte de la messe est traversé par cette pensée : Miséricorde et amour. Nous avons largement éprouvé la miséricorde de Dieu par la grâce de la Rédemption. « L’amour de Dieu envers nous s’est manifesté en ce que Dieu a envoyé son Fils dans le monde, afin que nous vivions par lui » (Ép.). Nous avons éprouvé sa miséricorde par le pardon (Intr.). Nous devons maintenant manifester, à notre tour, de la miséricorde envers nos frères par la charité, la compassion et le pardon. « Soyez miséricordieux parce que votre Père des cieux est miséricordieux. Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés ; pardonnez et il vous sera pardonné » (Évang.). « Si Dieu nous a tant aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (Ép.).
L’union entre l’amour de Dieu et l’amour du prochain est très bien exprimée : « Si quelqu’un dit : j’aime Dieu, et hait son frère, celui-là est un menteur. Car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Nous avons ce commandement de Dieu : Celui qui aime Dieu doit aussi aimer son frère ».
Ainsi donc, dans cette messe, l’Église insiste sur le commandement principal du christianisme, l’amour de Dieu et du prochain ; elle le fait dans une forme claire et belle. Cette messe est comme une inscription magnifique sur la porte d’entrée des dimanches après la Pentecôte.
Les chants de cette messe sont des centonisations et des arrangements d’autres pièces de plain chant. L’antienne de communion reprend, en la transformant (beaucoup), celle du commun des vierges martyres Feci judicium (qui est aussi celle de la fête de sainte Marie Madeleine). Une comparaison attentive fait apparaître les gros défauts de l’adaptation. La mélodie ne correspond plus au texte, la deuxième phrase se termine par le motif qui commence la troisième dans l’original, la très belle descente des trois torculus est brouillée et interrompue pour se perdre dans un autre motif. Mais si l’on ne compare pas on entend quand même une belle pièce de plain chant…
Benedícimus Deum cæli et coram ómnibus vivéntibus confitébimur ei : quia fecit nobíscum misericórdiam suam.
Bénissons le Dieu du ciel, et glorifions-le devant tous les hommes, parce qu’il a fait éclater sur nous sa miséricorde.
Cáritas Dei diffúsa est in córdibus nostris, allelúia : per inhabitántem Spíritum ejus in nobis, allelúia, allelúia. Benedic, anima mea, Dómino : et ómnia, quæ intra me sunt, nómini sancto ejus.
L’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs, alléluia, par son Esprit qui habite en nous, alléluia, alléluia. Mon âme, bénis le Seigneur, et que tout ce qui est au-dedans de moi bénisse son saint nom.
Le temps pascal se termine avec cette messe. Pour la dernière fois, l’introït a trois alléluias. Cette antienne, sur un texte de saint Paul, est dans le troisième mode, contemplatif, mais elle commence par une affirmation claironnante de l’amour de Dieu sur la dominante. Le premier alléluia, à la fin de la première phrase, est typiquement en mode de mi, mais le deuxième a l’air de vouloir conclure sur le huitième mode, de sol, comme aurait pu le faire penser aussi le tout début de l’antienne. Le troisième alléluia toutefois affirme bien le troisième mode, qui jusque-là, en dehors du premier, n’était vraiment affirmé que sur « diffusa est », l’expression importante : à l’issue du temps pascal et de l’octave de la Pentecôte, le Saint-Esprit est diffusé dans nos cœurs, il a pris possession de nos cœurs pour y faire vivre l’amour de Dieu.
Le seul enregistrement que je trouve est celui des moniales d’Argentan, datant de 1982 : elles sont passées à la nouvelle liturgie, où cet introït est celui de la vigile de la Pentecôte, et elles ne chantent plus la doxologie.
Il est toujours là, notre président tchèque préféré, qui refusait de hisser le drapeau de l’UE et qui ne croit pas au réchauffement anthropique, et qui reçut magnifiquement Benoît XVI.
La Bussola a eu l’excellente idée de lui poser des questions sur le coronamachin. Réponses explosives à lire intégralement chez Benoît et moi.
Extraits
Il est évident que les gouvernements de la plupart des pays ont eu des réactions exagérées face au risque de pandémie. Je comprends bien qu’ils aient été effrayés dès le début. Cela peut expliquer et justifier les mesures introduites dans les premiers jours. Mais pas en avril, pas en mai.
La proposition de la Commission de créer un énorme fonds européen (…) était très éloquente. Les élites ont utilisé l’épidémie comme justification et prétexte pour renforcer leurs tentatives récurrentes de prolonger l’état déjà insoutenable de l’UE en endettant massivement les citoyens des États membres et leurs générations futures. Et il ne s’agit pas seulement de la dette: vu dans son ensemble, le plan est un appel à l’abandon de la rationalité économique afin de centraliser davantage l’UE, de financer ses ambitions très controversées et – last but not least – de renforcer l’union politique. Ces transferts financiers gigantesques constitueront une nouvelle étape vers un super-État européen.
Les partis politiques devraient exiger un changement radical, auquel je ne m’attends pas. (…) Ensuite, il y a l’extrema ratio : « La Rebellión de las masas », comme l’a suggéré un de mes « héros », Ortega y Gasset, il y a à peu près un siècle.
Sur leur page Facebook, des militants de la tradition byzantine à Palazzo Adriano, en Sicile, rendent hommage au premier éparque de Piana degli Albanesi, Mgr Giuseppe Perniciaro, pour le 39e anniversaire de sa mort. Ils citent cette très belle phrase (sans donner l’auteur) :
« Il s’est endormi dans la solennité du sommeil de la mort, bien visible sur son visage serein, comme pour rassurer ses enfants que, même du ciel, il continuera d’exercer son ministère pastoral. »
(Si è addormentato nella solennità del sonno della morte, ben visibile nel volto sereno, quasi a rassicurare i suoi figli che, anche dal cielo, continuerà a svolgere il suo ministero pastorale.)