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Mercredi des quatre temps de Pentecôte

Les quatre temps de la Pentecôte (donc d'été) sont censés être une action de grâce pour les premières récoltes de blé, ce qui est nettement trop tôt, en tout cas pour chez nous… (Mais c'est la signification de la "fête des (7) semaines" où l'on offrait deux pains levés confectionnés avec le blé nouveau.)

La messe y fait allusion par le propos de Jésus sur la manne dans le désert annonçant le Pain de Vie, le vrai pain descendu du ciel qui est son corps.

Les antiennes du Benedictus et du Magnificat reprennent toutes deux ce propos, qui est donc central dans la liturgie de ce jour. Voici l’antienne du Magnificat, par les moniales d’Argentan. Dans la version de l’antiphonaire monastique de 1934, qui est différente, dans la dernière partie (et par le si bécarre) de celle du Liber usualis.

Ego sum panis vivus, qui de cælo descéndi : si quis manducáverit ex hoc pane, vivet in ætérnum : et panis, quem ego dabo, caro mea est pro mundi vita, allelúia.

Je suis le pain vivant, moi qui suis descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement : et le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde, alléluia.


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Commentaires

  • La restitution est problématique, Dans le premier mode, le Si de "si quis" est structurellement bémol, dans cette position, quand il n'est en relation qu'avec la corde du La.

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