Comme je le disais samedi, le kondakion de l’Annonciation est l’hymne finale de l’Acathiste : Invincible chef d’armée. En voici une version émouvante, composée par Thémistocle Polycrate (mais oui, et il y a son portrait vers la fin), qui était fier de ses harmonisations occidentalisantes – par le chœur de la cathédrale orthodoxe d’Athènes, en 1925.
Τῇ ὑπερμάχῳ στρατηγῷ τὰ νικητήρια,
Ὡς λυτρωθεῖσα τῶν δεινῶν εὐχαριστήρια,
Ἀναγράφω σοι ἡ Πόλις σου Θεοτόκε.
Ἀλλ᾿ὡς ἔχουσα τὸ κράτος ἀπροσμάχητον,
Ἐκ παντοίων με κινδύνων ἐλευθέρωσον,
Ἵνα κράζω σοι· Χαῖρε, Νύμφη ἀνύμφευτε.
Invincible chef d’armée, à vous les accents de victoire ! Libérée du danger, votre ville, ô Mère de Dieu, vous offre des hymnes de reconnaissance. Vous dont la puissance est irrésistible, de tout péril délivrez-moi, pour que je puisse vous acclamer : Salut, Epouse sans époux !
Et voici une version toute différente, très ornée, très byzantine, par l'archimandrite Romanos Anastasiadis, moine du monastère Sant-Elie de Roustika près de Réthymnon en Crète :
Commentaires
Interprétation occidentale ou pas, ces chants restent très étranges pour nous oreilles occidentales et traditionnelles...