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Le blog d'Yves Daoudal - Page 578

  • Le Conseil d’Etat ordonne la levée de l’interdiction du culte

    Le juge des référés du Conseil d’Etat « juge que l’interdiction générale et absolue [de rassemblements dans les lieux de culte] présente un caractère disproportionné au regard de l’objectif de préservation de la santé publique et constitue ainsi, eu égard au caractère essentiel de cette composante de la liberté de culte, une atteinte grave et manifestement illégale à cette dernière. En conséquence, il enjoint au Premier ministre de modifier, dans un délai de huit jours, le décret du 11 mai 2020 en prenant les mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu applicables en ce début de déconfinement, pour encadrer les rassemblements et réunions dans les établissements de culte. »

    Macron, Philippe et Castaner sont donc coupables d’une dérive laïciste tellement manifeste que même le Conseil d’Etat de la République laïciste est contraint de le constater.

    On ne peut que saluer ce jugement. Même si en fait il ne change pas grand-chose, puisque le déconfinement des églises était programmé pour la Pentecôte.

    C’est aussi, bien sûr, une claque aux évêques qui n’avaient rien demandé (quand ils n’avaient pas devancé les mesures laïcistes) : ce sont les associations « tradi » (FSSP, FSPX, FSVF, Agrif, Civitas…) qui avaient saisi le Conseil d’Etat.

  • Covid-19

    Screenshot_2020-05-18 Évolution du nombre de décès quotidiens et cumulés depuis le 1er mars − Nombre de décès quotidiens In[...].png

    Ce graphique publié par l’INSEE montre que l’épidémie est terminée depuis le 27 avril.

    Il montre aussi que c’était une épidémie classique, et que le confinement n’a servi à rien, puisque c’est à partir du début du confinement que l’évolution vers le pic a commencé.

    Confirmation avec cet autre graphique, de Santé Publique France (qui montre que la covid-19 a été une sorte de double grippe tardive).

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    En grossissant, à partir de l'hiver 2016-2017 :

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    D’autre part on prend connaissance avec le plus grand intérêt de ce graphique ci-dessous du désormais célèbre Guillaume Rozier, indiquant le nombre de décès attribués au Covid-19 par million d’habitants. On remarquera bien sûr où se situent ces effroyables pays que sont les Etats-Unis et le Brésil, par rapport à la France. Mais bien plus encore on comparera la France (points bleus) et la Suède (triangles bleus), ce pays où il n’y a eu aucune mesure de confinement, ni aucune autre mesure en dehors de la fermeture des bars bondés des stations de sports d’hiver.

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  • Lundi des Rogations

    Comme nous l’avons déjà remarqué*, le triduum de litanies pénitentielles avant la fête de l’Ascension fut institué à Vienne par saint Mamert vers 470 ; il comportait aussi la suspension des travaux serviles et le jeûne. L’usage s’en étendit rapidement et devint très populaire. Toutefois, comme une période de deuil et de pénitence au milieu du temps pascal semblait à Rome un contresens tout à fait inopportun, la liturgie romaine ne l’adopta que fort tard, c’est-à-dire durant la période franque, sous Léon III, et cela seulement à titre exceptionnel, et non comme une institution stable devant se répéter chaque année. Par la suite, la coutume des Églises gallicanes s’accorda définitivement avec Rome, grâce pourtant à un compromis : le jeûne fut aboli, on ne conserva que la procession de saint Mamert suivie de la messe pendant les trois jours, laquelle messe, d’ailleurs, est celle-là même qui se célébrait à Rome lors des Litanies majeures. Il faut remarquer en outre que ces Rogations franques entrèrent seulement très tard dans le rituel officiel de Rome, puisque les Ordines Romani [les sacramentaires du haut moyen-âge] les ignorent complètement.

    Bienheureux cardinal Schuster

    * A la date du 25 mars pour les Litanies majeures :

    Par la suite, durant la période carolingienne, s’introduisit à Rome un triduum de litanies pénitentielles, aux trois jours précédant l’Ascension. Ce rite semble venir de Vienne, en France, et être dû à l’évêque Mamert (vers 470) ; il comportait trois jours de jeûne comme en Carême. Ce caractère pénitentiel, importé à Rome par les Francs et affirmé encore aujourd’hui dans le Missel romain par les ornements violets et par la suppression de l’Hymne Angélique, contraste toutefois avec tout l’esprit de l’antique liturgie pascale à Rome, qui s’inspire de la joie la plus pure. Il s’agit d’une adjonction postérieure, alors que les irruptions des barbares avaient interrompu l’ancienne tradition classique, qui, sur l’ordre des conciles, avait interdit tout jeûne aux fidèles durant le cycle sacré de la joie pascale.

  • 5e dimanche après Pâques

    La longue antienne d’offertoire de ce dimanche (et qui au moyen-âge pouvait accompagner trois versets du même psaume 65), n’est pas sans faire penser à l’introït du jour de Pâques, mais elle est surtout apparentée à l’introït de la messe de minuit à Noël : même mode, même accentuation sur le fa, et, alors que celle-ci est aussi brève que celle-là est longue, deux motifs très proches : « Dominum Deum » reprend le début de l’introït de Noël, avec toutefois au début un do-mi-sol parfait qui lui donne un aspect (fugitif) de joie plus extériorisée. Puis sur « laudis ejus » un motif très proche de « meus es tu ».

    Benedícite, gentes, Dóminum, Deum nostrum, et obaudíte vocem laudis eius : qui pósuit ánimam meam ad vitam, et non dedit commovéri pedes meos : benedíctus Dóminus, qui non amóvit deprecatiónem meam et misericórdiam suam a me, allelúia.

    Nations, bénissez notre Dieu et faites entendre les accents de sa louange ; c’est lui qui a conservé la vie à mon âme, et qui n’a point permis que mes pieds soient ébranlés. Béni soit Dieu qui n’a pas rejeté ma prière ni éloigné de moi sa miséricorde, alléluia.

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  • Saint Ubald

    Pour honorer son Pontife éternel, la sainte Église lui présente aujourd’hui les mérites d’un Pontife mortel ici-bas, mais entre, après cette vie, dans les conditions de l’immortalité bienheureuse. Ubald a représenté le Christ sur la terre ; comme son divin chef il a reçu l’onction sainte, il a été médiateur entre le ciel et la terre, il a été le Pasteur du troupeau, et maintenant il est uni à notre glorieux Ressuscité, Christ, Médiateur et Pasteur. En signe de la faveur dont il jouit auprès de lui dans le ciel, le Fils de Dieu a confié à Ubald le pouvoir spécial d’agir efficacement contre les ennemis infernaux, qui tendent quelquefois aux hommes de si cruelles embûches. Souvent l’invocation du saint évêque et de ses mérites a suffi pour dissoudre les machinations des esprits de malice ; et c’est afin d’encourager les fidèles à recourir à sa protection que l’Église l’a admis au rang des saints qu’elle recommande plus particulièrement à leur dévotion.

    Soyez notre protecteur contre l’enfer, ô bienheureux Pontife ! L’envie des démons n’a pu souffrir que l’homme, cette humble et faible créature, fût devenu l’objet des complaisances du Très-Haut. L’incarnation du Fils de Dieu, sa mort sur la croix, sa résurrection glorieuse, les divins Sacrements qui nous confèrent la vie céleste, tous ces sublimes moyens à l’aide desquels la bonté de Dieu nous a rétablis dans nos premiers droits, ont excité au plus haut degré la rage de cet antique ennemi, et il cherche à se venger en insultant en nous l’image de notre créateur. Il fond quelquefois sur l’homme avec toutes ses fureurs ; par une affreuse parodie de la grâce sanctifiante qui fait de nous comme les instruments de Dieu, il envahit, il possède des hommes, nos frères, et les réduit au plus humiliant esclavage. Votre pouvoir, ô Ubald, s’est signalé souvent dans la délivrance de ces victimes infortunées de l’envie infernale ; et la sainte Église célèbre en ce jour la prérogative spéciale que le Seigneur vous a confiée. Dans votre charité toute céleste, continuez à protéger les hommes contre la rage des démons ; mais vous savez, ô saint Pontife, que les embûches de ces esprits de malice sont plus fatales encore aux âmes qu’elles ne le sont aux corps. Prenez donc pitié aussi des malheureux esclaves du péché, sur lesquels le divin soleil de Pâques s’est levé sans dissiper leurs ténèbres. Obtenez qu’ils redeviennent enfants de la lumière, et que bientôt ils aient part à cette résurrection pascale dont Jésus est venu nous apporter le gage.

    Dom Guéranger

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  • Saint Jean-Baptiste de La Salle

    Méditation pour le 4e dimanche après Pâques.

    Jésus-Christ ayant dit à ses apôtres (Jn 16, 6) qu’il retournait à celui qui l’avait envoyé, leur cœur aussitôt fut rempli de tristesse. Comme la présence de leur maître faisait toute leur consolation et leur soutien, ils avaient bien de la peine de voir qu’ils en seraient bientôt séparés parce qu’ils se persuadaient que, Jésus-Christ n’étant plus visiblement avec eux, ils seraient privés d’un secours dont ils croyaient ne pouvoir se passer. Comme ils n’avaient pas encore reçu le Saint-Esprit, ils s’attachaient à ce qui frappait leurs sens, sans s’élever plus haut.

    Quand on quitte le monde, quand on renonce, en les quittant, aux plaisirs des sens, il arrive quelquefois qu’on ne fait cette renonciation que par pur goût et que par un pur attrait sensible pour Dieu et pour les choses de Dieu, qui donne une satisfaction incomparablement au-dessus de celles des sens.

    Ainsi c’est un plus grand plaisir qui fait qu’on se prive volontiers d’un autre qui est beaucoup moindre ; ce qui marque qu’on n’est pas encore dans un entier détachement. Demandez beaucoup à Dieu ce détachement entier, pour ne vous attacher qu’à lui seul, en qui consiste tout le bonheur de cette vie et de l’autre.

    Jésus-Christ, voyant que ses apôtres étaient tristes de ce qu’il leur avait dit que bientôt il se séparerait d’eux, leur fit connaître que c’était un avantage pour eux qu’il s’en allât. Ceux qui se sont donnés à Dieu croient souvent que la présence sensible de Dieu est l’unique chose qui les puisse soutenir dans la piété et que, s’ils tombaient une fois dans les sécheresses et dans les peines intérieures, ils déchoiraient tout à fait de l’état de sainteté où Dieu les a élevés ; et il leur semble qu’ayant perdu certain goût pour l’oraison et la facilité de s’y appliquer, tout est perdu pour eux, et que Dieu les a entièrement rejetés ; leur intérieur est dans la désolation, et ils s’imaginent que toute voie pour aller à Dieu leur est fermée. Il faut alors leur dire ce que Jésus-Christ dit à ses apôtres : qu’il leur est avantageux que Dieu se retire d’eux sensiblement, et que ce qu’ils regardent comme une perte est pour eux un véritable gain, s’ils soutiennent volontiers cette épreuve.

    La raison principale pour laquelle Jésus-Christ dit à ses apôtres qu’il leur est avantageux qu’il s’en aille, c’est parce que, s’il ne s’en va pas, l’Esprit consolateur ne viendra point en eux ; mais que, s’il s’en va, il le leur enverra. Comprenons par là qu’il est quelquefois plus avantageux d’être privé des consolations spirituelles que d’en avoir ; parce que plus on est dégagé de ce qui plaît aux sens, et plus on a de moyens d’aller à Dieu purement et avec un entier détachement de toutes les créatures ; c’est alors, en effet, que l’Esprit de Dieu vient dans une âme et qu’il la comble de ses grâces.

    Ne vous plaignez donc plus lorsque vous serez dans la peine, soit intérieure, soit extérieure ; et assurez-vous que plus vous y serez, plus vous aurez de moyens d’être tout à Dieu.

  • Un mois

    Cela fait désormais un mois qu’on n’a détecté aucun nouveau cas indigène de covid-19 à Taïwan.

    Pays où il n’y a pas eu le moindre confinement.

  • Rappel

    On ne jeûne évidemment pas pendant le temps pascal.

    Encore moins pour être en « communion » (!) avec les musulmans.

    Rappel supplémentaire à l’attention de ceux qui pour obéir au pape désobéiraient au Christ et oublieraient sa résurrection pendant 24 heures : le jeûne du ramadan consiste à prendre trois repas par nuit. Bon appétit.

  • Ad cenam Agni providi

    Hymne des vêpres au temps pascal, par les maîtres de chœur en concert à Fontevraud le 23 juillet 1989 sous la direction de dom Louis Le Feuvre. (Traduction de Bossuet.)


    podcast

    Ad cenam Agni próvidi,
    Et stolis albis cándidi,
    Post tránsitum maris Rubri
    Christo canámus Príncipi.

    Après avoir passé la mer Rouge, allons, revêtus d'habits blancs, au festin de l'Agneau, et chantons les louanges de Jésus-Christ notre Roi.

    Cujus corpus sanctíssimum
    In ara crucis tórridum,
    Cruóre ejus róseo
    Gustándo vívimus Deo.

    Son saint corps a été dans les souffrances; comme dans un feu, sur l'autel de la croix : en goûtant le sang qui en est sorti, nous vivons pour Dieu.

    Protécti paschæ véspere
    A devastánte Angelo,
    Erépti de duríssimo
    Pharaónis império.

    Par ce sang nous avons été délivrés de l'ange exterminateur au soir de la Pâque, et nous avons été affranchis de la rigoureuse tyrannie de Pharaon.

    Jam pascha nostrum Christus est,
    Qui immolátus agnus est :
    Sinceritátis ázyma
    Caro ejus obláta est.

    Ainsi Jésus-Christ est notre Pâque, c'est l'Agneau qui a été immolé pour notre salut; sa chair offerte pour nous est le vrai pain sans levain, et l'azyme de sincérité dont nous devons nous nourrir.

    O vere digna hóstia,
    Per quam fracta sunt tártara,
    Redémpta plebs captiváta,
    Réddita vitæ prǽmia.

    O victime d'un prix infini, par vous les portes de l'enfer ont été brisées, les captifs ont été rachetés, et la vie a été rendue aux morts.

    Consúrgit Christus túmulo,
    Victor redit de bárathro,
    Tyránnum trudens vínculo
    Et Paradísum réserans.

    Jésus-Christ ressuscite du tombeau, il revient victorieux de l'enfer : il a enchaîné le tyran, et il a ouvert le paradis.

    Quǽsumus, Auctor ómnium,
    In hoc pascháli gáudio,
    Ab omni mortis ímpetu
    Tuum defénde pópulum.

    O Dieu Créateur de toutes choses, nous vous prions, dans cette joie sainte que nous donne la solennité de Pâques, de défendre votre peuple contre toutes les attaques de la mort.

    Glória tibi Dómine,
    Qui surrexísti a mórtuis,
    cum Patre et almo Spíritu,
    in sempitérna sǽcula. Amen.

    Gloire vous soit rendue, ô Seigneur, qui êtes ressuscité d'entre les morts : et soyez honoré avec le Père et le Saint-Esprit dans toute l'éternité. Ainsi soit-il.

  • Toujours la Hongrie…

    Le Parlement européen a programmé pour demain un « débat » (sic) sur la Hongrie, à partir d’une très officielle déclaration conjointe du Conseil européen et de la Commission européenne sur « la loi d’urgence en Hongrie et son impact sur l’état de droit et les droits fondamentaux ».

    Le gouvernement hongrois ayant constaté qu’une fois de plus, au mépris des fondements mêmes du droit, des élus allaient juger un pays sans qu’il puisse se défendre (la farce qui consiste à juger de l’état de droit en violant l’état de droit), le ministre hongrois de la Justice (qui est aussi ministre des Affaires européennes), Judit Varga, avait demandé au président du Parlement européen David Maria Sassoli de pouvoir intervenir.

    David Sassoli a répondu hier au… Premier ministre Viktor Orbán qu’il était d’accord pour que le gouvernement hongrois fasse connaître son point de vue, mais qu’à un tel niveau de « débat » ce ne pouvait être que le chef du gouvernement. Et il le convoquait : « Je vous serais reconnaissant de me faire savoir si vous avez l’intention d’assister au débat, qui aura lieu à 9h dans l’Hémicycle de Bruxelles. »

    Viktor Orbán a aussitôt répondu que pour l’heure il se concentrait, lui, sur la lutte contre l’épidémie, et que son ministre de la Justice était habilitée à parler au nom du gouvernement.

    *

    La semaine dernière, la Hongrie a encore aggravé son cas, en refusant de ratifier la « Convention d’Istanbul » du Conseil de l’Europe, qui est « le premier outil supranational à fixer des normes juridiquement contraignantes en vue de prévenir la violence sexiste », comme disent nos gazettes. Le Parlement hongrois a adopté, par 115 voix contre 35 et 3 abstentions, une déclaration proposée par les chrétiens-démocrates (partenaires du Fidesz) appelant le gouvernement à rejeter le texte du Conseil de l’Europe et à appeler les autres Etats qui ne l’ont pas encore ratifié à ne pas le faire.

    Les Hongrois rejettent l’article 3 qui affirme : « Le terme “genre” désigne les rôles, les comportements, les activités et les attributions socialement construits, qu’une société donnée considère comme appropriés pour les femmes et les hommes ». Le porte-parole du gouvernement Zoltan Kovacz a fait remarquer que cette définition est contraire à la Constitution hongroise parce qu’elle nie les sexes biologiques, alors que la Constitution stipule que le mariage est entre un homme et une femme.

    En outre l’article 60, sur les demandes d’asile, exige que soient prises des mesures législatives « pour que la violence à l’égard des femmes fondée sur le genre puisse être reconnue comme une forme de persécution » et fasse accorder automatiquement le statut de réfugié (sur simple présomption), ce qui est un nouvelle pompe aspirante de l’immigration.

    Rappelant que le gouvernement Orbán a adopté une politique de tolérance zéro sur la violence à l'égard des femmes dès qu’il est venu au pouvoir et l’a traduite dans la loi, Zoltan Kovacz conclut : « En refusant la ratification de la Convention d'Istanbul, la Hongrie dit Oui à la protection des femmes mais Non à l'idéologie du genre et à la migration illégale. »