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Le blog d'Yves Daoudal - Page 571

  • 2e dimanche après la Pentecôte

    Introït

    Factus est Dóminus protéctor meus, et edúxit me in latitúdinem : salvum me fecit, quóniam vóluit me.
    Díligam te. Dómine, virtus mea : Dóminus firmaméntum meum et refúgium meum et liberátor meus.

    LE TEXTE

    Il s’est fait, le Seigneur, mon protecteur. Il m’a tiré dehors, au large. Il m’a sauvé parce qu’il m’a voulu.

    Ps.Je t’aimerai, Seigneur, ma force. Le Seigneur est mon abri, mon refuge et mon libérateur. Ps. XVII. 19, 20 – 2,3.

    Ces deux versets du psaume XVII font allusion à l’un des nombreux incidents de la vie de David où, assailli par des ennemis puissants, il fut finalement délivré, « tiré au large » par le Seigneur.

    L’Eglise s’en sert ici pour chanter elle aussi sa reconnaissance. Si souvent, au cours de son histoire, le Seigneur l’a tirée des mains de ceux qui voulaient la détruire ou, tout au moins, entraver sa liberté ! Avec elle nous pouvons tous dire notre propre gratitude car, en maintes circonstances, dont la plupart nous échappent, le Seigneur nous a « tirés au large », nous aussi, nous dégageant des horizons limités de la vie matérielle et nous plaçant dans les perspectives infinies de sa propre vie, tout à fait en dehors des atteintes de nos ennemis, si nous le voulons. Enfin par son sacrifice, et par l’Eucharistie qui nous en applique le mérite, il nous a sauvés. Et cela parce qu’il nous voulait : Quoniam voluisti me. Ce sont les mots les plus marquants du texte. Il faut les prendre dans leur sens strict. Il ne nous a pas gardés, protégés, sauvés parce qu’il avait quelque intérêt à le faire ; il ne nous a pas aimés parce qu’il y avait en nous quelque chose d’aimable qui l’attirait ; il nous a choisis dans un acte de sa volonté éternelle parce qu’il nous a voulus : c’est tout. Toute sa miséricordieuse bonté tient dans ce choix gratuit, pour lequel nous ne chanterons jamais assez notre reconnaissance.

    LA MÉLODIE

    L’intonation est toute pénétrée de joie. C’est celle du Gaudeámus, du Jubiláte, du Roráte. L’âme, dès le premier mot, exulte, toute au bonheur d’être libérée du péché et des limites étroites du monde, au large dans l’amour, fixée sur les horizons infinis de la Béatitude vers laquelle elle va. Après une nuance de vénération, qui l’incline en passant sur le mot Dóminus, la mélodie monte, en une progression ternaire légère et souple, vers la dominante d’où elle s’élance, de plus en plus ardente, sur les doubles notes de edúxit pour s’épanouir, large et éclatante, sur latitúdinem.
    La seconde phrase est tout autre. Il s’agit du salut. L’âme n’exulte plus. C’est quelque chose de si profond, de si mystérieux que cette prédestination éternelle ! Elle se replie sur son bonheur, sa joie devient toute intérieure. La mélodie, après avoir souligné ne d’un salicus atteint la tonique, par une progression descendante, en s’étendant autant qu’elle peut sur toutes les syllabes elle remonte égrenant la reconnaissance sur les neumes qui se serrent, se multiplient, s’étalent enfin en une cadence que l’âme retient autant qu’elle peut, comme si elle ne pouvait se résoudre à cesser son chant.

    Le Psaume alors, par son rythme plus vif, sort l’âme de sa contemplation et la fait chanter son amour en un bel accent de tendresse heureuse.

    Dom Baron

  • En Pologne

    Le président polonais Andrzej Duda, en campagne pour sa réélection, a signé mercredi une « charte pour la famille », s’engageant à défendre la famille traditionnelle, et à protéger les enfants « contre l’idéologie LGBT », notamment dans les écoles. Lors d’un rassemblement à Brzeg, il a déclaré, faisant clairement allusion à la lettre de la Commission européenne : « Pendant toute l'époque communiste on imposait aux enfants l'idéologie communiste. C'était du bolchévisme. Aujourd'hui on tente de leur inculquer une nouvelle idéologie, c'est une sorte de néo-bolchévisme… On essaie de nous faire croire que LGBT ce sont des gens alors que c'est seulement une idéologie, et même plus destructrice de l'être humain. »

  • Nous y sommes

    J’avais déjà lu ce texte prophétique d’Armand Robin, incroyable personnage (mort en 1962) qui parlait 20 langues dont son breton natal, poète anarchiste travaillant aux écoutes pour la police (etc.). Mais ces temps-ci il prend une allure encore plus actuelle. Je le retrouve sur Ar Gedour, fort bien présenté par mon ami Youenn Caouissin. Le voici tel qu’il est dans le numéro de la revue Bleun Brug où il l’a retrouvé.

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  • Brigitte

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  • L’autre délire

    Les ministres de la Santé des Etats membres de l’UE ont adopté hier la « proposition » de la Commission de… payer à l’avance le vaccin contre le Covid-19. Cela sera officialisé mercredi prochain.

    Sans attendre, l'Allemagne annonce ce samedi que quatre pays (Allemagne, France, Italie et Pays-Bas) ont d'ores et déjà signé un accord avec le groupe pharmaceutique AstraZeneca pour garantir la fourniture à l'UE de 300 millions de doses.

    Et la semaine prochaine ce sera combien de millions de doses supplémentaires ?

    On va donc acheter des millions de doses d’un vaccin qui n’existe pas, pour immuniser des personnes qui ne seront pas malades d’un virus qui n’existera plus.

    Si vous avez d’autres idées pour jeter des milliards par les fenêtres, la Commission européenne est preneuse.

  • Le délire

    Les organisateurs de la cérémonie des Oscars déclarent qu’ils vont mettre sur pied un panel chargé de développer des directives en matière de diversité et d’inclusion que les réalisateurs de films devront respecter pour permettre à leur œuvre d’être éligible pour une nomination.

    Les nouvelles normes seront mises en vigueur pour la sélection de 2022.

    Autrement dit, si un réalisateur veut présenter un film de samouraïs, il devra y inclure un noir et une lesbienne. Au minimum.

  • Et l’éléphante du Kerala…

    Un ours a été tué dans les Pyrénées et c’est une catastrophe nationale. On cherche activement « l’assassin ». L’ONG Sea Shepherd (?!) offre 10.000 euros à qui mettra la main sur le coupable.

    En Inde, c’est la mort d’une femelle éléphant qui fait pleurer Margot. La pauvre éléphante est morte après avoir mangé un ananas rempli de pétards (utilisé par les paysans contre les sangliers). Elle était pleine et le petit est mort aussi. L’affaire a fait grand bruit chez les défenseurs des animaux et les masses hypersensibles des réseaux sociaux.

    Dans le journal catholique Deepika, Mgr Joseph Peruthottam, archevêque syro-malabar de Changanassery, a déclaré que la protection des animaux était très importante, mais qu’il est nécessaire aussi de protéger les récoltes (et les boutiques : tout récemment il y en a eu cinq détruites par des éléphants) contre les animaux sauvages. Et de noter que dans le Kerala il y a beaucoup plus de victimes humaines des animaux sauvages que d’animaux sauvages victimes des hommes. Enfin, il souligne qu’il y a au moins 15 millions d’avortements par an en Inde et 55 millions dans le monde et que personne ne s’émeut de cette atrocité alors qu’on pleure la mort d’un fœtus d’éléphant.

  • Saint Antoine de Padoue

    Petit extrait de son sermon pour le premier dimanche après la Pentecôte, qui n’était donc pas pour lui la fête de la Sainte Trinité, et qui n’avait pas non plus l’évangile du premier dimanche selon le missel de saint Pie V : c’était la parabole du riche et du pauvre Lazare (du jeudi de la deuxième semaine de carême pour nous).

    Screenshot_2020-06-12 Sermons des dimanches et des fêtes, 2.png

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  • Baby lives matter

     

    Screenshot_2020-06-12 Trump campaign selling 'Baby Lives Matter' onesie on website.png

    Le scandale du jour est que la campagne de réélection de Donald Trump vend des grenouillères avec l’inscription « Baby lives matter » dans la même forme que le logo « Black lives matter ».

    Je ne sais si c’est CNN ou le Huffington Post qui a inventé cela, mais c’est absurde. Il y a longtemps que ce logo a été détourné de maintes façons. Déjà en 2016 on voyait ceci :

    depaul_sign_523_537_75_s_c1.jpg

    Photo de T-shirts en février 2019 :

    Screenshot_2020-06-12 Beckie Lindsey sur Twitter Unborn lives matter This is only one of the Day of Mourning events that to[...].png

    Des grenouillères sont en vente depuis longtemps par exemple celui-ci disponible en plusieurs couleurs :

    Screenshot_2020-06-13 Vêtement enfant 'Baby Lives Matter' par itsHoneytree.png

    Et en coussin :

    Screenshot_2020-06-12 Coussin 'Baby Lives Matter' par itsHoneytree.png

    Et cela a été décliné de multiples façons : « Mullet lives matter », « Lizard people matters », « Reggae music matters », etc. Et avec des slogans qui n’ont rien à voir avec la défense de telle ou telle catégorie. Voir ici.

    Et surtout, sans doute pour contrer ce détournement généralisé, le logo officiel de Black lives matter aujourd'hui est celui-ci :

    Screenshot_2020-06-12 Logo Sticker Black Shop the Black Lives Matter Official Store.png

    Cette attaque contre Trump est donc particulièrement ridicule.

  • Ça dépend du fromage

    Tout nouveau président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici déclare qu’une dette publique à 120% du PIB ne constitue pas en soi une catastrophe, quand la dépense est justifiée par des raisons exceptionnelles, économiques ou sociales.

    Fin 2018, il était commissaire européen aux Affaires économiques. Il avait jugé que la dette italienne de 130% du PIB était « insupportable », « pas du tout conforme aux règles européennes », et peu importe que le gouvernement italien justifie ce qu’il appelait le « budget du peuple » : Moscovici lançait une « procédure de déficit excessif sur le critère de la dette ». Mais en juillet 2019 la Commission européenne renonçait à sanctionner l’Italie.

    Quand le fromage est européen, on obéit aux critères européens et on fait la leçon aux Etats autrefois indépendants. Quand le fromage est français, on obéit au gouvernement français…