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Le blog d'Yves Daoudal - Page 575

  • Covide

    Trois extraits du dernier bulletin de Santé Publique France, qui vient de paraître.

    D’abord cette carte qui montre l’effroyable extension de la pandémie entre le 18 et le 24 mai.

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    Ensuite ce graphique sur le nombre de professionnels de santé atteints par le virus.

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    Enfin le graphique de la surmortalité. Qui montre une mortalité désormais très inférieure à la moyenne. Ce qui correspond aux études sur les pathologies des "morts du coronavirus" : nombre d'entre eux seraient morts dans les jours et semaines suivants.

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  • Sainte Marie-Madeleine de Pazzi

    Le mercredi 6 juin, après avoir communié, il me sembla voir Jésus, tout amoureux, qui me disait : « Ô mon épouse, pourquoi penses-tu que je veuille si souvent m’unir à toi ? » Et aussitôt, je le sentis m’unir à Lui, et il me parut comprendre que Jésus unissait mon âme à Lui pour trois raisons. La première, c’est que l’âme unie à Jésus éprouve plus de sécurité en elle-même et plus de familiarité avec lui. La seconde, que cette union fortifie l’âme contre toutes sortes de tentations. La troisième, qu’elle devient ainsi plus agréable au Père éternel et capable de Lui plaire davantage, Jésus ayant dit dans l’Évangile : « Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, vous l’obtiendrez ». C’est pourquoi l'âme unie à Jésus, non seulement obtient les grâces du Père éternel, mais lui est encore toute reconnaissante et agréable. Voilà, à ce qu’il me semble, pourquoi Jésus m’unissait si souvent à Lui dans le très Saint-Sacrement.

    Puis j’entrai dans un très vaste jardin, attrayant et d’une grande beauté, que je voyais à l’intérieur du côté de Jésus, et dans ce très noble jardin je vis les anges de toutes les moniales de ce monastère, ainsi que celui du Père confesseur. Tous me semblaient très beaux, mais, sauf celui du Père et le mien, je ne savais quelles moniales ils assistaient en particulier. Je les voyais tous tresser des guirlandes de fleurs, chacun pour sa moniale ; quelques-unes de ces guirlandes étaient toutes blanches, d’autres rouges, chacune ayant une couleur différente, quelques-unes même des teintes variées, suivant les vertus de la moniale à qui appartenait la guirlande. Les anges liaient celles-ci d’un fil d’or, que je compris être la charité des moniales. Mais je vis bien que huit ou dix de ces anges attendaient ; ils ne liaient pas leurs guirlandes, bien qu’ils eussent les fleurs, et semblaient attendre un peu de fil pour les lier. Alors Jésus me dit : « Vois, si ces moniales n’ont pas de charité, jamais leurs anges ne lieront leurs guirlandes, étant dépourvus de fil, c’est-à-dire de charité. Ces fleurs, je les réserverai pour les en fleurir et les en parer, mais elles ne pourront recevoir de guirlande ».

    Puis je vis quelques-uns de ces anges tenir à la main une baguette sur laquelle ils attachaient les fleurs : les unes d’or, d’autres blanches, ou vertes, ou d’autres couleurs. Et cette baguette, je compris que c’était le travail de fond que ces Sœurs avaient accompli, dès l’origine, dans les vertus représentées chacune par des fleurs. Parmi ces anges, quelques-uns avaient à peine commencé à tresser et procédaient très lentement et soigneusement : c’était pour celles qui devaient vivre longtemps. D’autres se hâtaient davantage et leur travail était à demi achevé : je compris que leur vie serait courte. Il y en avait aussi qui, après avoir lié une fleur, la détachaient et revenaient en arrière, et cela, à cause du défaut des moniales qui ne persévéraient pas dans les vertus comme elles avaient commencé.

    Je voyais aussi que mon petit ange allait très vite, et avait lié la mienne plus qu’à moitié : je compris ainsi qu’il me restait peu de temps à vivre ; cependant je ne désire ni mort, ni vie, mais seulement que soit faite en moi et sur moi la volonté de Dieu. Je vis encore celle du Père confesseur, qui n’était point une guirlande de fleurs comme les autres, mais une très belle couronne d’or, à cause de sa charité pour nos âmes, car il se fatiguait beaucoup pour notre salut ; elle était tout ornée de magnifiques joyaux et je vis qu’elle était terminée. Mais Jésus me dit : « Cette couronne n’est pas encore ornée comme je veux qu’elle le soit ». C’est pourquoi je voyais son petit ange y ajouter quelques joyaux pour l’embellir, d’autres pour l'enrichir, les faisant briller, par moments, d’un éclat magnifique.

    Je vis ensuite quatre allées dans ce jardin. La première aboutissait au cœur de Jésus. À son extrémité, je veux dire dans le cœur de Jésus, se trouvait une très belle fontaine dont l’eau, ainsi que je le compris, exerçait deux effets sur les créatures : elle rafraîchissait et réchauffait. Elle rafraîchissait ceux qui brûlent du feu de l’orgueil, tandis qu’elle réchauffait les tièdes et les rendait tout fervents pour l’amour de Dieu et son service. La seconde allée partait du cœur de Jésus ; je la voyais aboutir à la main droite, où l'âme parvenait par la foi. La troisième allée partait, elle aussi, du cœur de Jésus et aboutissait à sa main gauche, où l'âme arrivait par la justice, c’est-à-dire que la créature désirait que s’accomplisse la justice de Dieu et que justice soit faite de tous ses péchés, défauts et imperfections. La quatrième allée du cœur de Jésus allait à sa sainte bouche et je compris qu’il s’agissait là de la vision de Dieu, où l'âme ne peut accéder tant qu’elle est en ce monde.

    Et toutes ces allées m’apparaissaient recouvertes au-dessus et sur les côtés par la très sainte humanité de Jésus. La première était couverte par sa sainte poitrine, et les deux du centre par ses saints bras. La quatrième par la gorge de Jésus. Ensuite je vis sa tête sacrée toute parsemée de trous, comme de petites pièces, qui reluisaient tellement qu’ils semblaient des miroirs ; c’étaient les trous que Lui avait faits la couronne d’épines. Je compris par-là que les créatures doivent se regarder dans leur chef, le Christ, car elles en sont les membres. Je commençai tout de suite à les recommander à Jésus, en particulier cette personne dont j’ai parlé déjà, pour laquelle je n’éprouvai pas de douleur comme l’autre fois, car je compris qu’elle commençait à reconnaître son erreur et son péché et qu’elle s’en repentait. Je recommandai encore le Père, ainsi que l’archevêque et les Sœurs à Jésus comme j’en ai l’habitude en particulier chaque matin.

    Les 40 jours d’extases, 11

  • Saint Augustin de Cantorbéry

    Sur le site abbayes.fr :

    Nous ignorons tout de la vie de Saint Augustin avant l'an 596. A cette date, il était prieur du monastère de Saint André fondé près de Rome par Saint Grégoire le Grand.

    Celui-ci, peu après son élection comme pape, choisit en 596 Augustin pour partir évangéliser l'Angleterre, à la tête d'un groupe d'une quarantaine de missionnaires, dont la plupart étaient moines.

    L'Angleterre avait été évangélisée dès les premiers siècles de l'ère chrétienne, mais les invasions normandes avaient pratiquement anéanti cette œuvre initiale.

    Ethelbert, roi du Kent, venait de se marier avec la fille du roi de Paris [Berthe, fille de Caribert], qui était chrétienne. Augustin alla se présenter à Ethelbert, à Canterbury capitale du royaume. Ethelbert fut parmi ses premiers convertis, et reçut le baptême à la Pentecôte 597. A la fin de la même année, Augustin fut consacré évêque de Canterbury par l'évêque d'Arles [saint Virgile].

    Augustin reçut encore la juridiction épiscopale sur toute l'Angleterre, et eut à souffrir des rivalités entre les missionnaires celtes et bretons, et les moines missionnaires envoyés par le Pape.

    Augustin mourut le 26 mai 604 ou 605. Dès le siècle suivant il était vénéré comme le plus grand saint de l'Angleterre.

    Une abbaye fut construite hors de la ville par Augustin, qui prit comme patronage les saints Pierre et Paul. Après la mort du premier évêque de Canterbury, elle fut plus tard dédiée à Saint Augustin. L'abbaye fut la nécropole des souverains et des évêques du Kent, mais fut détruite en 1538 au temps de la Réforme Anglicane.

  • Béziers rend hommage au P. Popiełuszko

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    Robert Ménard a dévoilé aujourd’hui une statue du bienheureux Jerzy Popiełuszko. Dans son allocution, il rappelé l’essentiel, avec une petite erreur : les messes pour la patrie n’étaient évidemment pas retransmises par la radio communiste. Elles étaient enregistrées sur cassettes et diffusées dans tout le pays.

    Robert Ménard a conclu :

    Son enterrement est celui de la dictature communiste : plus de 500.000 Polonais sont présents, comme une gifle au pouvoir rouge. Le régime n'en a plus que pour cinq petites années avant de s'écrouler… dans la honte.

    Il aurait dû citer le nom du sculpteur, qui a bien rendu la physionomie du prêtre martyr, sa fragilité habitée.

    Le texte complet ci après.

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  • Saint Charles de Foucauld

    Le pape a autorisé la promulgation de décrets de la Congrégation pour les causes des saints.

    On retient particulièrement la reconnaissance d’un miracle attribué à l’intercession du bienheureux Charles de Foucauld.

    Et aussi d’un miracle attribué au bienheureux César de Bus.

    Ce qui ouvre la voie à leur canonisation.

    Egalement un miracle attribué à l’intercession de Pauline Jaricot, ce qui permettra sa béatification. (Il en est de même pour le fondateur des Chevaliers de Colomb, le P. Michael McGivney.)

  • "Information"

    AFP, repris par les gazettes, dont Le Figaro :

    Le président polonais Andrzej Duda serait battu aux prochaines présidentielles, selon deux récents sondages, réalisés après que le principal parti d'opposition a choisi le maire de Varsovie comme candidat.

    Information confirmée par un article de Ouest France tellement génial qu’il est repris par le site européiste Euractiv :

    Rafal Trzaskowski, la bête noire du pouvoir polonais : Candidat à la présidentielle, Rafal Trzaskowski, chevalier blanc de l’opposition et maire de Varsovie, menace les ultraconservateurs.

    La vérité est que dans les derniers sondages le président sortant Duda n’est plus élu dès le premier tour mais seulement au second, et cela quel que soit le candidat qu’il a en face de lui. Et celui qui récolterait le plus de suffrages ne serait pas le maire de Varsovie militant des droits LGBT, mais le journaliste Szymon Hołownia, qui en l’état actuel des sondages n’a aucune chance d’arriver au second tour…

  • Ministre foldingo

    Elisabeth Borne :

    « Je n'ai pas de doute qu'il faudra maintenir le port du masque obligatoire dans les transports en commun (...) tant qu'on n'a pas un traitement ou un vaccin. »

  • Anglais foldingo

    Adrian Hill, directeur de l’Institut Jenner qui dirige la recherche sur le vaccin contre le covid-19, et qui est très inquiet :

    « Si l’épidémie disparaît, nous ne pourrons pas le tester… Nous sommes dans la situation paradoxale d’espérer que le virus persistera un peu plus longtemps. »

  • Chute d’un pape

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    Non, ce n’est pas celui de Rome, mais celui de Bose, la célèbre communauté œcuménique de 90 « moines » et « moniales » catholiques et protestants (etc.) qui attire des milliers de visiteurs, et qui avait pourtant toute la sympathie, explicite, de François.

    Il s’agit donc d’Enzo Bianchi, fondateur de Bose, star mondiale de l’œcuménisme, auteur de multiples ouvrages et maître à penser de milliers de personnes. Le 13 mai dernier, le secrétaire d’Etat du Vatican a fait savoir à la communauté que son fondateur ainsi que trois autres membres historiques devaient aller vivre ailleurs. Le « monastère » a publié hier sur son site internet un texte faisant état de cette décision restée secrète, prise après une visite diligentée par Rome, pour des raisons concernant « l’exercice de l’autorité » par le fondateur. Ce qui est curieux, puisque Enzo Bianchi a abandonné la direction de la communauté en 2017…

    Dans le texte de la communauté il est très clair que ce sont les membres qui ont demandé à Rome l’expulsion de Bianchi et des trois autres. Et ils le publient parce qu’il ne se passe rien… Et que dans ses tout derniers tweets Enzo Bianchi condamnait des « rumeurs malveillantes véhiculées par ceux qui ne nous aiment pas », qualifiait l’inspection de « visite de routine » dont il « remerciait beaucoup le Saint-Père », et disait aussi : « Maudit soit celui pour qui la vérité doit être dite sans penser à la charité fraternelle. »

    En 2014, François avait nommé Enzo Bianchi consulteur du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, et en 2018 il avait publié une lettre à Enzo Bianchi à l’occasion du 50e anniversaire de sa communauté qui représente « une présence féconde dans l’Eglise et dans la société ».

  • Saint Bède le vénérable

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    Les quatre saisons, illustration d'un manuscrit du début du XIe siècle du De temporibus de Bède.

    La fête de cet ancien moine anglo-saxon fut introduite dans le calendrier de l’Église universelle par Léon XIII, après que la Sacrée Congrégation des Rites lui eût reconnu ce titre de docteur que, depuis de longs siècles, lui avaient décerné les suffrages de l’univers. Cette vénération pour Bède avait même déjà commencé à se manifester de son vivant, si bien que, lors de la lecture publique de ses œuvres, ses contemporains ne pouvant encore lui attribuer le titre de saint l’appelaient venerabilis presbyter, et c’est sous ce titre que Bède est passé à la postérité.

    A une science vraiment encyclopédique, Bède unit les plus éclatantes vertus du moine bénédictin, faisant alterner dans sa vie la prière et l’étude. Ora et labora. Il eut de nombreux disciples et laissa tant d’écrits que, durant le haut moyen âge, ceux-ci constituèrent pour ainsi dire toute la bibliothèque ecclésiastique des Anglo-Saxons. La vaste érudition de ce moine rappelle d’une certaine manière celle de saint Jérôme à qui il ressemble quelque peu. Saint Boniface, l’apôtre de l’Allemagne, salua saint Bède comme la lumière de l’Église, et le Concile d’Aix-la-Chapelle lui donna le titre de docteur admirable.

    Bède mourut très âgé, le 26 mai 735, et sa dernière prière fut l’antienne de l’office (de l’Ascension) : O Rex gloriae, qui triumphator hodie super omnes caelos ascendisti, ne derelinquas nos orphanos, sed mitte promissum Patris in nos Spiritum veritatis*. Au moment d’expirer, il entonna le Gloria Patri.

    Bienheureux cardinal Schuster

    * Antienne du Magnificat des vêpres de l’Ascension : « O Roi de gloire, Seigneur des Puissances, qui aujourd’hui êtes monté en triomphateur au-dessus de tous les cieux, ne nous laissez pas orphelins ; mais envoyez sur nous l’Esprit de vérité promis par le Père, alléluia. » Si saint Bède s’est éteint en entonnant le Gloria Patri, c’est qu’on chantait trois fois l’antienne : avant le Magnificat, avant et après la doxologie, comme cela se faisait dans certaines églises les jours de grande fête ou pour les antiennes O de l’Avent. Il est même possible qu’en ce jour de l’Ascension l’antienne fût répétée après chaque verset, ce qui s’appelait… « triompher l’antienne ».