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De la férie

Puisqu’il n’y a pas de fête de saint on célèbre aujourd’hui la messe du premier dimanche après la Pentecôte, qui est occulté chaque année par la fête de la Sainte Trinité.

Ce dimanche s’appelait, dans l’ancien temps, le « dimanche de la miséricorde ». Le beau texte de la messe est traversé par cette pensée : Miséricorde et amour. Nous avons largement éprouvé la miséricorde de Dieu par la grâce de la Rédemption. « L’amour de Dieu envers nous s’est manifesté en ce que Dieu a envoyé son Fils dans le monde, afin que nous vivions par lui » (Ép.). Nous avons éprouvé sa miséricorde par le pardon (Intr.). Nous devons maintenant manifester, à notre tour, de la miséricorde envers nos frères par la charité, la compassion et le pardon. « Soyez miséricordieux parce que votre Père des cieux est miséricordieux. Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés ; pardonnez et il vous sera pardonné » (Évang.). « Si Dieu nous a tant aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (Ép.).

L’union entre l’amour de Dieu et l’amour du prochain est très bien exprimée : « Si quelqu’un dit : j’aime Dieu, et hait son frère, celui-là est un menteur. Car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Nous avons ce commandement de Dieu : Celui qui aime Dieu doit aussi aimer son frère ».

Ainsi donc, dans cette messe, l’Église insiste sur le commandement principal du christianisme, l’amour de Dieu et du prochain ; elle le fait dans une forme claire et belle. Cette messe est comme une inscription magnifique sur la porte d’entrée des dimanches après la Pentecôte.

Dom Pius Parsch

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