Les reliques de ces martyrs de Dioclétien (vers 303) furent déposées sous un nouvel autel de l’église ronde dédiée à Saint-Etienne à Rome par le pape Théodore (642-649) qui fit faire la mosaïque byzantine que l’on y voit encore : les deux saints sont de part et d’autre d’une grande croix gemmée (la croix glorieuse) surmontée du buste du Christ. L’inscription dit : « Aspicis auratum caelesti culmine tectum astriferumque micans praeclaro lumine vultum », soit à peu près : « Tu regardes un toit doré (jusqu’)au sommet céleste et un visage divin (littéralement : placé dans les astres ou portant les astres) brillant d’une lumière magnifique. »