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Recul sur l’état de droit

Le site Euractiv nous apprend que le pacte de relance laborieusement conclu à Bruxelles « recule sur l’Etat de droit ».

Diable. On en tremble. Comment est-ce possible ? De quoi s’agit-il ?

C’est qu’il avait été décidé depuis des mois que désormais les aides de l’UE seraient soumises à conditions : que les Etats membres qui en sont bénéficiaires soient très obéissants à toutes les objurgations de Bruxelles concernant leurs activités législatives. Pour faire bref, la Pologne et la Hongrie devaient être exclues des aides, à moins de passer sous les fourches caudines.

Or cela était en effet inscrit noir sur blanc (pas dans ces termes, naturellement, mais de façon très claire) dans le projet d’accord de relance.

Et, patatras, dans le texte final, il n’en reste rien. Parce que, selon des sources diplomatiques, le Premier ministre letton Arturs Krisjanis Karins a fait adopter « par acclamation » une proposition en ce sens appuyée par le groupe de Visegrad, mais aussi par l’Allemagne, la France, et les « radins ».

On peut se demander pourquoi le très europhile Letton (américain jusqu’en 1996), ainsi que Macron et Merkel ont pris cette décision. Sans doute est-ce dans le but de ne pas mettre d’huile sur le feu dans les circonstances actuelles et de maintenir une cohésion européenne « historiquement » renforcée par l’accord…

En tout cas Viktor Orbán s’est ouvertement réjoui de la chose, lors d’une conférence de presse commune avec… le Premier ministre polonais :

« Toutes les tentatives visant à lier les fonds européens aux critères de l’État de droit ont été déjouées. Nous avons non seulement réussi à obtenir un bon paquet d’argent, mais nous avons défendu la fierté de notre nation et clairement indiqué qu’il n’est pas acceptable que quiconque, en particulier ceux qui ont hérité de l’État de droit, nous critique, nous les combattants de la liberté. »

Commentaires

  • En Hongrie, port du masque obligatoire dans les commerces et dans les transports, exactement comme en France.
    Donc Orban a la couleur de la liberté, le goût de la liberté, mais ce n'est pas la liberté.

  • l'obligation du port du masque dans certaines circonstances n'a rien à voir avec une liberté, même si cette obligation est désagréable
    elle peut d'ailleurs faire partie de l'obligation des gouvernants de veiller à la santé des populations qu'ils controlent
    les autorités qui avaient imposé un blocus à Marseille en 1720 étaient parfaitement dans leur droit, alors que les médecins de l'époque ne présentaient aucune garantie de sérieux
    "les médecins, c'est comme les curés, quand ils vous le disent, faut bien les croire"
    j'espère que ma citation va encore faire hurler une mal baisée et quelques analphabètes de son acabit

  • "l'obligation du port du masque dans certaines circonstances n'a RIEN A VOIR AVEC UNE LIBERTE, même si cette obligation est désagréable"
    Sans blague ? Comme le dit quelque part le cher capitaine Haddock : "Racontez ça à un cheval de bois et il va se mettre à ruer."
    "les médecins, c'est comme les curés, quand ils vous le disent, faut bien les croire"
    Votre adage date d'une époque où les plus incapables et les plus pourris des médecins n'étaient pas consultants sur France 2. Tandis que ceux qui obtiennent des résultats remarquables (Raoult, Perronne, etc) sont conspués à longueur de journée. Sans compter ceux qui oseraient argumenter contre les masques (développement de bactéries, de champignons mortels qui n'en sont que les fleurs, etc), mais sont retenus par la crainte d'être montrés du doigt par l'ordre des médecins.
    "j'espère que ma citation va encore faire hurler une mal baisée et quelques analphabètes de son acabit"
    Je ne pense pas que vous iriez jusqu'à me traiter de "mal baisée" au féminin, encore qu'avec vous il faille s'attendre à n'importe quoi. Pour les analphabètes, je suis sûr que quelques cours auprès d'un écrivain public sis à proximité de votre hospice vous enseigneraient la ponctuation.

  • et bien si, je vais vous traiter d'ignorant et de mal baisé puisque vous n'êtes même pas capable de reconnaitre les paroles d'une paillarde bien connue et les prenez pour un adage; je ne vois pas trés bien quel peut être le role de la ponctuation en l'espèce

  • a propos, êtes-vous en panne de chanvre pour être si amer ?
    c'est inexplicable : on en trouve à tous les coins de rue

  • Emmanuel Macron s est montré très réaliste dans cette affaire

  • ! arriba ei Macron !

  • ¡Abajo el maricón!

  • ? quien es este maricon ?

  • ¡El mismo cabrón de Macrón!

Les commentaires sont fermés.