Dans Esprit du Curé d'Ars, M. Vianney dans ses catéchismes, ses homélies et sa conversation, par l'Abbé Alfred Monnin, 1864.
Le blog d'Yves Daoudal - Page 558
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Saint Jean-Marie Vianney
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Ubu curé
Il y en a qui ne savent pas quoi faire pour allonger la liste des rites d’adoration du virus dans les églises. A Guam, le curé de l’église Saint-Jude trouvait que cela ne suffisait pas d’imposer le masque, le gel machin, l’interdiction de la communion sur la langue, la distanciation. Il demande en plus aux paroissiens de ne plus se mettre à genoux. Aucune information n’a été donnée quant au motif, mais c’est pour lutter contre le coronamachin.
Le seul « intérêt » visible est que c’est encore une façon de détruire la foi en la Présence réelle.
Dans l'île de Guam, 165.000 habitants, il y a 85 personnes positives au virus (dont 45 non-résidents), dont 3 (trois) sont hospitalisées.
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Un autre exemple, en Italie, que me communique Jean Kinzler (voir les commentaires). Ici on hasarde une explication: "Pour maintenir la distance de sécurité". Je comprends qu'à genoux on puisse être plus proche de Dieu (qui ne craint pas le virus), mais pas de son voisin, y compris celui qui est devant puisqu'il n'est pas devant mais décalé "pour maintenir la distance de sécurité". En outre, comme le masque est obligatoire chez les sauvages (même le célébrant lit l'évangile avec un masque !!!!), c'est donc un aveu qu'il ne sert à rien...
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Saint Gaétan de Thienne
La messe est du commun des confesseurs, excepté l’Évangile et l’Oraison. L’Église y insiste sur la principale vertu de saint Gaétan, une grande confiance en Dieu et un vif désir du ciel. « Accorde-nous, par son intercession et son exemple, de mettre toujours en toi notre confiance et de n’avoir d’autres désirs que les biens du ciel ».
C’est pourquoi l’Évangile nous annonce le « joyeux message » de la confiance en Dieu. « Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent rien dans les greniers ; votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Considérez les lis des champs comme ils grandissent ; ils ne travaillent pas et ils ne filent pas. Je vous le dis, Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux ».
Voici les deux pensées que l’Église inscrit au programme de notre journée ; le matin : « Ne vous inquiétez point et ne dites pas : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? Votre Père sait ce qui vous est nécessaire » ; et, le soir : « Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît ».
Antienne du Benedictus
Nolíte sollíciti esse dicéntes : Quid manducábimus aut quid bibémus ? Scit enim Pater vester, quid vobis necésse sit.
Antienne du Magnificat
Quǽrite primum regnum Dei et justítiam eius, et hæc ómnia adiciéntur vobis.
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Au moins c’est clair
Rentrée du Parlement en Pologne. Des députés ont tenu à montrer leurs opinions pro-LGBT. En portant des vêtements qui tous ensemble étaient censés former un arc-en-ciel. C’est plutôt raté. Mais on constate qu’ils sont tous à l’extrême gauche. Donnant ainsi raison au gouvernement qui dénonce la nouvelle idéologie communiste.
Pour la photo devant le Parlement, la jaune a disparu... L'homme aussi.
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La Pologne sans LGBT
Le secrétaire d’Etat polonais aux Biens de l’Etat, Janusz Kowalski, interrogé par le quotidien Rzeczpospolita à propos du refus de la Commission européenne de subventions à six villes parce qu’elles ne veulent pas de l’idéologie LGBT, a déclaré que c’est toute la Pologne qui devrait être déclarée « zone sans LGBT », puisque la Constitution polonaise stipule que la famille est fondée sur les relations entre un homme et une femme :
« C’est toute la Pologne qui devrait être exempte de l’idéologie LGBT : toute idéologie de gauche qui s’en prend à la famille traditionnelle et qui promeut des relations de type “homme plus homme plus enfant” est incompatible avec la Constitution et l’héritage culturel polonais. »
Les sanctions de l’UE contre les six villes sont financièrement dérisoires mais véritablement « scandaleuses » :
« Il ne faut pas que de telles pratiques deviennent la norme, que sous le couvert de l’idéologie, de l’argent soit enlevé à la Pologne. On ne peut pas retirer de l’argent à un pouvoir local parce qu’il a obéi à la loi polonaise, parce que nous disons non à l’idéologie LGBT et parce que nous protégeons la famille polonaise. »
L’étape suivante devait être l’exclusion de la Pologne (et de la Hongrie) du bénéfice des fonds d’aide de l’UE pour atténuer les conséquences de l’épidémie. Mais les idéologues ont finalement perdu cette manche-là.
Et les autorités font respecter la loi. Trois personnes ont été inculpées pour avoir mis, la semaine dernière, des drapeaux LGBT sur les statues de Copernic, de la sirène, et surtout du Christ devant la basilique de la Sainte-Croix.
« Nous menons des poursuites judiciaires non pas parce que quelqu'un a accroché un drapeau, mais parce que, ce faisant, il a offensé les sentiments religieux et profané notamment le monument du Christ », a souligné le porte-parole de la police.
L’acte est d’autant plus odieux que cette statue, installée en 1858, pendant l’occupation russe, devant cette église historique, a une signification toute particulière pour les Polonais. Le Christ porte sa croix et montre le ciel, et l’inscription dit : « Sursum corda ». C’est le message qui a soutenu les Polonais pendant les occupations et les guerres. En 1944, après les bombardements, il ne restait presque plus rien de l’église. La statue du Christ était brisée, le Christ était par terre sur sa croix, et il montrait… « Sursum corda ». Varsovie est détruite, le communisme s’installe, mais « haut les cœurs », je suis avec vous. Il faut vraiment être taré pour s’en prendre à de tels symboles.
Le Premier ministre Mateusz Morawiecki est venu sur les lieux, et il a publié ce tweet :
« Il n'y a aucun consentement à profaner des symboles nationaux et religieux au nom d'une quelconque idéologie. Les valeurs qu'ils symbolisent, importantes pour des millions de Polonais, sont un patrimoine qui fait l'objet d'une protection spéciale. Vous ne pouvez pas devenir un agresseur sous couvert d'une prétendue égalité. »
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La Transfiguration de notre Seigneur
Doxastikon des matines byzantines, par les moniales du monastère Saint Jean Baptiste de Karea, près d’Athènes.
Δόξα Πατρὶ καὶ Υἱῷ καὶ Ἁγίῳ Πνεύματι. Καὶ νῦν καὶ ἀεὶ καὶ εἰς τοὺς αἰῶνας τῶν αἰώνων. Ἀμήν.
Παρέλαβεν ὁ Χριστός, τὸν Πέτρον καὶ Ἰάκωβον καὶ Ἰωάννην, εἰς ὄρος ὑψηλὸν κατ' ἰδίαν, καὶ μετεμορφώθη ἔμπροσθεν αὐτῶν, καὶ ἔλαμψε τὸ πρόσωπον αὐτοῦ ὡς ὁ ἥλιος, τὰ δὲ ἱμάτια αὐτοῦ, ἐγένετο λευκὰ ὡς τὸ φῶς. Καὶ ὤφθησαν Μωϋσῆς καὶ Ἠλίας μετ' αὐτοῦ συλλαλοῦντες, καὶ νεφέλη φωτεινὴ ἐπεσκίασεν αὐτούς, καὶ ἰδοὺ φωνὴ ἐκ τῆς νεφέλης λέγουσα· Οὗτός ἐστιν ὁ Υἱός μου ὁ ἀγαπητός, ἐν ᾧ ηὐδόκησᾳ, αὐτοῦ ἀκούετε.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit...
Le Christ prit à part avec lui sur une haute montagne Pierre, Jacques et Jean et fut transfiguré en leur présence. Son visage brilla comme soleil et ses vêtements furent blancs plus que neige ; alors apparurent Moïse et Elie qui s'entretenaient avec lui ; puis la nuée lumineuse les recouvrit et une voix se fit entendre dans la nue: Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j'ai mis ma complaisance, écoutez-le.
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Dédicace de Sainte Marie aux Neiges
Sous le pontificat de Libère, le patricien romain Jean et sa noble épouse, n’ayant point d’enfants pour hériter de leurs biens, vouèrent leurs possessions à la très sainte Vierge Mère de Dieu, et ils lui demandèrent instamment, par des prières multipliées, de leur faire connaître, d’une manière ou d’une autre, à quelle œuvre pie elle voulait que ces richesses fussent employées. La bienheureuse Vierge Marie écouta favorablement des supplications et des vœux si sincères et y répondit par un miracle.
Aux nones d’août, époque où les chaleurs sont très grandes à Rome, une partie du mont Esquilin fut couverte de neige pendant la nuit. Cette nuit même, tandis que Jean et son épouse dormaient, la Mère de Dieu les avertit séparément d’élever une église à l’endroit qu’ils verraient couvert de neige, et de dédier cette église sous le nom de la Vierge Marie ; c’est ainsi qu’elle voulait être instituée leur héritière. Jean rapporta la chose au Pontife Libère, qui affirma avoir eu la même vision pendant son sommeil.
En conséquence, Libère, accompagné de son clergé et de son peuple, vint, au chant des litanies, à la colline couverte de neige, et il y marqua l’emplacement de l’église, qui fut construite aux frais de Jean et de son épouse. Sixte III restaura plus tard cette église. On la désigna d’abord sous divers noms : basilique de Libère, Sainte-Marie-de-la Crèche. Mais comme il existait déjà à Rome beaucoup d’églises consacrées à la sainte Vierge, on finit par l’appeler église de Sainte-Marie-Majeure, pour que, venant s’ajouter à la nouveauté du miracle et à l’importance de la basilique, cette qualification même de majeure la mît au-dessus de toutes les autres ayant le même vocable. L’anniversaire de la dédicace de cette église, rappelant la neige qui tomba miraculeusement en ce jour, est célébré solennellement chaque année.
Cette "légende" du bréviaire est considérée aujourd’hui comme une légende par tout ce que l’Eglise compte de gens intelligents et modernes. Il y a quelques années j’avais essayé d’approfondir la question. J’étais tombé sur un travail universitaire fort bien écrit, mais dont le seul argument contre l’historicité même partielle de l’événement était que dans les documents écrits que nous en avons toute l’histoire est racontée comme si elle se passait à la Renaissance. J’étais stupéfait. Le jeune homme qui écrivait cela n’avait donc jamais vu de peintures de la Renaissance représentant la Nativité ou la Passion. Cet historien de profession ne savait pas que l’art traditionnel a toujours représenté les faits anciens comme s’ils avaient lieu au moment où ils sont racontés… Et comme tous ses confrères et ses professeurs il n’imaginait même pas pouvoir donner quelque crédit que ce soit à la tradition orale: si on n'a pas un écrit de l'époque, le fait n'existe pas.
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Saint Dominique
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Ubu
Il est inutile de tester les voyageurs aux frontières, notamment dans les aéroports. On se souvient que des sommités médicales se succédaient sur les plateaux de télévision pour appuyer cette décision gouvernementale de ne rien faire, et ricanaient en martelant que « les virus n’ont pas de passeport », et qu’une fois présent dans le pays il ne sert plus à rien de le contrôler aux frontières.
Depuis le 1er août les étrangers arrivant dans les aéroports parisiens doivent présenter « la preuve du résultat d'un examen biologique de dépistage virologique réalisé moins de 72 heures avant le vol, ne concluant pas à une contamination par le Covid-19 ». Sinon ils sont testés d’office. Ainsi dès le premier jour 556 tests ont été pratiqués.
Le virus a donc désormais un passeport. Plus exactement, le virus de 16 pays « à risque » a un passeport… Et les mêmes qui ricanaient quand la mesure aurait freiné l'épidémie nous affirment que c’est nécessaire quand l'épidémie est finie.
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Les acharnés
La loi dite par antiphrase de « bioéthique » a été adoptée en seconde lecture dans la nuit de vendredi à samedi par… 60 voix contre 37. Avant ce vote ont été présentés et très rapidement discutés un déluge d’amendements. Parmi lesquels les amendements identiques 524, 591 et 779 visant à ajouter au texte du Code dit de la Santé qu’une femme peut demander une « interruption médicale de grossesse » (jusqu’à la naissance) pour cause de « détresse psychosociale ». On l’a appris grâce à la vigilance d’Alliance Vita.
Le rapporteur de la loi y était défavorable, parce que le motif de « santé » de la femme justifiant un avortement tardif comprend déjà implicitement la cause « psychosociale », explicitement dans les documents officiels des gynécologues : « L’IMG d’indication maternelle implique une prise en compte des causes psychosociales ». Mais on ne peut pas « définir exactement les causes psychosociales ». Et cela enverrait « un signal complexe sur la frontière entre IVG et IMG ».
Le secrétaire d’Etat Taquet parlant au nom du gouvernement s’en est remis « à la sagesse de l’assemblée ».
Le président a alors donné la parole à Guillaume Chiche, un des dirigeants de la macronie. Lequel a demandé aux députés de voter les amendements.
Ce qu’ils ont donc fait. Ainsi, le seul motif explicite d’avortement tardif inscrit dans la loi (dans le Code de la Santé) est la « détresse psychosociale »…
C’était l’un des rares motifs permettant l’avortement en Espagne du temps où il était « interdit », ce qui permettait en fait aux femmes d’avorter à peu près comme elles le voulaient, vu que personne ne peut prouver qu’il n’y a pas de « détresse psychosociale » chez la femme qui dit la subir…
Si cet amendement adopté au milieu d’une nuée d’autres reste dans le texte (qui doit passer une seconde fois au Sénat), l’avortement sera donc en réalité permis jusqu’à la naissance en France (avec l’aval de quatre médecins). Ce qui est autrement plus grave que la comédie LGBT, écrite depuis longtemps, de la « PMA pour toutes ».