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Quatre hommes armés ont fait irruption dans la maison d’une famille chrétienne de la banlieue de Karachi et ont kidnappé la fille de 14 ans, Shama. L’un des kidnappeurs était un gardien de l’entreprise où Shama travaille avec sa sœur, et elle s’était plainte de la façon dont il la harcelait. C’était le 24 juin. Les parents sont allés à la police, qui comme d’habitude a refusé d’enregistrer la plainte. Les parents se sont tournés vers les médias, et alors la police a accepté d’enquêter…
Le père Asher Liaqat, directeur de la commission Justice et Paix de l’archidiocèse de Karachi, a rendu visite à la famille.
On craint maintenant que le kidnappeur produise un document de « conversion » à l’islam et de « mariage » devant un imam, avec une fausse date de naissance, comme cela se fait couramment (on estime qu’un millier de jeunes filles, chrétiennes ou hindoues, sont ainsi enlevées chaque année.)
Le catholique Horst Seehofer, ministre allemand de l’Intérieur, ancien président de la CSU, interrogé par le journal Augsburger Allgemeine, à propos de la loi hongroise qui interdit la promotion de l’idéologie LGBT auprès des mineurs : « Je pense que la réduction des fonds européens sera une façon de montrer que nous ne restons pas les bras croisés. Cette loi viole les valeurs centrales de l'Union européenne. Nous ne devons pas l'accepter et nous ne l'accepterons pas. » L’idée de couper dans les fonds de l’UE à destination de la Hongrie a déjà été exprimée plusieurs fois. Mais ce serait évidemment illégal.
Un fonctionnaire de l’UE à l’agence Reuters, à propos des « zones sans LGBT » en Pologne (c’est-à-dire où l’idéologie LGBT n’a pas officiellement droit de cité) : « Nous vérifions s'il y a une violation des traités de l'UE. » Depuis plus de deux ans…
L’Évangéliste s’est servi d’une expression choisie à dessein, il ne dit pas : Il frappa son côté, ou : Il le blessa, ou, toute autre chose, mais : « Il ouvrit », pour nous apprendre qu’elle fut en quelque sorte ouverte au Calvaire, la porte de la vie d’où sont sortis les sacrements de l’Église, sans lesquels on ne peut avoir d’accès à la vie qui est la seule véritable vie. Ce sang qui a été répandu, a été versé pour la rémission des péchés ; cette eau vient se mêler pour nous au breuvage du salut ; elle est à la fois un bain qui purifie et une boisson rafraîchissante. Nous voyons une figure de ce mystère dans l’ordre donné à Noé d’ouvrir, sur un côté de l’arche, une porte par où pussent entrer les animaux qui devaient échapper au déluge et qui représentaient l’Église. C’est en vue de ce même mystère que la première femme a été faite d’une des côtes d’Adam pendant son sommeil, et qu’elle fut appelée vie et mère des vivants. Elle était la figure d’un grand bien, avant le grand mal de la prévarication. Nous voyons ici le second Adam s’endormir sur la croix, après avoir incliné la tête, pour qu’une épouse lui fût formée par ce sang et cette eau qui coulèrent de son côté pendant son sommeil. O mort qui devient pour les morts un principe de résurrection et de vie ! Quoi de plus pur que ce sang ? Quoi de plus salutaire que cette blessure ?
Les hommes servaient le démon et étaient ses esclaves, mais ils ont été rachetés de la captivité. Car ils ont pu se vendre, mais non se racheter. Le Rédempteur est venu et il a donné la rançon ; il a répandu son sang et il a racheté le monde entier. Vous demandez ce qu’il a acheté ? Voyez ce qu’il a donné et vous verrez ce qu’il a acheté. Le sang de Jésus-Christ est le prix. Que vaut-il, si ce n’est l’univers entier ? Que vaut-il, si ce n’est toutes les nations ? Ils sont très ingrats et n’apprécient pas son prix, ou sont démesurément superbes, ceux qui disent qu’il valait si peu qu’il n’a acheté que les Africains, ou qu’ils sont eux-mêmes si grands, que tout le prix leur a été consacré. Qu’ils ne s’élèvent pas, qu’ils ne s’enorgueillissent pas. Il a donné pour tous, tout ce qu’il a donné.
Il eut, lui, du sang au prix duquel il pouvait nous sauver ; et c’est pour ceci qu’il l’a pris ; afin que ce sang fût celui qu’il répandrait pour notre rédemption. Le sang du Seigneur, si vous le voulez, il est donné pour vous ; si vous ne voulez pas qu’il en soit ainsi, il n’est pas donné pour vous. Car vous dites peut-être : Mon Dieu eut du sang qui pouvait me sauver ; mais maintenant qu’il a souffert déjà, il l’a donné tout entier. Que lui en est-il resté, qu’il pût encore donner pour moi ? Mais voici ce qui est grand : c’est qu’il l’a donné une fois et qu’en même temps, il l’a donné pour tous. Le sang du Christ est le salut pour qui l’accepte et le supplice pour qui le refuse. Pourquoi donc hésitez-vous, vous qui ne voulez pas mourir et ne voulez-vous pas plutôt être délivré d’une seconde mort ? Et vous en êtes délivré si vous voulez porter votre croix et suivre le Seigneur ; car il a porté, lui, la sienne, et a cherché un serviteur.
Saint Augustin, traité 120 sur saint Jean, commentaire du psaume 95, sermon 344 : lecture des matines.
En France. - Le Sénat ayant fini par jeter l’éponge, la loi dite de bioéthique a été définitivement adoptée à l’Assemblée nationale par 326 voix contre 115 et 42 abstentions. Sa « mesure phare » est la PMA pour les lesbiennes. Au sein du « mouvement LGBT » on regrette que ce ne soit pas la « PMA pour touxtes » : elle exclut les « hommes trans ».
En Espagne. – Le gouvernement a approuvé une proposition de loi qui accordera aux personnes de plus de 14 ans le droit de changer de genre sur le registre civil sans avoir besoin de preuves, de témoins ou de certificats médicaux. Mais c’est sérieux : il faudra une autorisation judiciaire pour changer de genre une nouvelle fois, et ce sera la dernière. Ce qui n’est pas du tout inclusif. Et surtout, la « communauté LGBTQI+ » condamne l’exclusion des migrants trans et non-binaires…
En Belgique. – En Flandre, 10% des nouveau-nés morts entre septembre 2016 et décembre 2017 ont été « euthanasiés » (contre 7% l’année précédente). Ce qui représente 24 bébés. En Belgique, l’euthanasie est légale chez les personnes « capables de discernement ». Mais les nouveau-nés flamands sont très en avance.
Dans l’évangile de ce jour il y a ce précepte du Seigneur (que l'on trouve aussi dans l'office):
Soyez prudents comme des serpents et simples comme des colombes. (Matthieu 10:16)
Dans la correspondance de Barsanuphe et de Jean de Gaza, la lettre 610 est une seule phrase de Barsanuphe en réponse à un moine qui lui demandait ce que cela voulait dire. Et cette phrase dit tout :
Celui qui entremêle la prudence du serpent à l’endroit du mal, avec la simplicité de la colombe à l’endroit du bien, ne laissera pas la prudence tourner en ruse ni la simplicité en sottise.
Telle est la traduction de dom Lucien Regnault pour les Sources chrétiennes. Elle est très bonne, naturellement, puisque le moine de Solesmes était le grand spécialiste des pères du désert. On peut apporter deux précisions.
D’abord on a deux fois « simplicité ». Mais le texte grec a deux mots différents. Celui de l’évangile, qui est akeraion, et celui qu’utilise ensuite Barsanuphe, qui est aploun. Ce qui est intéressant est que celui qui veut dire véritablement simplicité est le second. Le mot de l’évangile veut dire d’abord pur, sans mélange. La TOB et la Bible de Jérusalem traduisent par candides, et l’on trouve aussi innocents. Mais Barsanuphe montre que la traduction de la Vulgate, simplices, simples, est la bonne (comme d’habitude).
On peut remarquer aussi que le mot utilisé par Barsanuphe traduit par ruse est un mot très fort : kakourgon, c’est littéralement « malfaisant », c’est la ruse perverse destinée à faire du tort.
« Mémoire des saints, glorieux et illustres apôtres, les premiers coryphées Pierre et Paul », dit la liturgie byzantine de ce jour.
Voici l’apolytikion, et le doxastikon des laudes, par les chantres du monastère de Karakallou (Athos), dédié aux saints Pierre et Paul.
Οἱ τῶν Ἀποστόλων πρωτόθρονοι, καὶ τῆς Οἰκουμένης διδάσκαλοι, τῷ Δεσπότῃ τῶν ὅλων πρεσβεύσατε, εἰρήνην τῇ οἰκουμένῃ δωρήσασθαι, καὶ ταῖς ψυχαῖς ἡμῶν τὸ μέγα ἔλεος.
Princes des Apôtres divins et docteurs de l'univers, intercédez auprès du Maître universel pour qu'au monde il fasse don de la paix et qu'à nos âmes il accorde la grâce du salut.
Δόξα Πατρὶ καὶ Υἱῷ καὶ Ἁγίῳ Πνεύματι…
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit...
Ἡ πάνσεπτος τῶν Ἀποστόλων, ἐπεδήμησεν ἑορτή, τῇ Ἐκκλησίᾳ Χριστοῦ, προξενοῦσα σωτηρίαν ἡμῖν, μυστικῶς οὖν κροτήσαντες τούτοις προσείπωμεν· Χαίρετε φωστῆρες τῶν ἐν σκότει, τοῦ ἡλίου ἀκτῖνες ὑπάρχοντες. Χαίρετε Πέτρε καὶ Παῦλε, δογμάτων τῶν θείων θεμέλιοι ἀρραγεῖς, φίλοι τοῦ Χριστοῦ, σκεύη τίμια. Πάρεστε μέσον ἡμῶν ἀοράτως, καταξιοῦντες δωρεῶν ἀΰλων, τοὺς τὴν ἡμῶν ἑορτήν, εὐφημοῦντας ᾄσμασι.
Pour l'Eglise du Christ la vénérable fête des Apôtres est venue, qui nous procure à tous le salut; les acclamant en esprit, disons-leur: réjouissez-vous, luminaires faisant briller pour ceux des ténèbres les rayons du soleil mystique; réjouissez-vous, Pierre et Paul, amis du Christ et vases précieux, inébranlables socles des divins enseignements; vous êtes invisiblement parmi nous et procurez les biens immatériels à ceux qui célèbrent votre fête par des chants.
13% d'entre eux sont expulsés. (Ce qui ne les empêche pas de revenir.)
Vu sur le compte Twitter du « père » James Martin SJ :
Le Pape François a envoyé une belle lettre à l'occasion du webinaire du ministère catholique de sensibilisation LGBTQ, qui a eu lieu hier, exprimant son soutien à ce ministère et nous encourageant à imiter le "style" de Dieu de "proximité, compassion et tendresse"...
Et on a la lettre intégrale, que voici (selon la traduction trouvée sur le Forum catholique) :
Cher frère,
Merci pour votre courrier et pour les photos.
Merci de remercier votre neveu pour sa gentillesse envers moi et pour avoir choisi le nom de François. Et félicitez-le pour les chaussettes. Il m'a fait rire. Dites-lui que je prie pour lui et demandez-lui de le faire pour moi.
En ce qui concerne votre PS [sur le « webinaire du ministère catholique de sensibilisation LGBTQ »], je tiens à vous remercier pour votre zèle pastoral et votre capacité à être proche des gens, avec cette proximité que Jésus avait et qui reflète la proximité de Dieu. Notre Père céleste s'approche avec amour de chacun de ses enfants, chacun et chacune. Son cœur est de s'ouvrir à toutes et à tous. Il est Père. Le « style » de Dieu a trois aspects : proximité, compassion et tendresse. C'est ainsi qu'il se rapproche de chacun de nous.
En pensant à votre travail pastoral, je vois que vous cherchez continuellement à imiter ce style de Dieu. Vous êtes un prêtre pour tous les hommes et toutes les femmes, tout comme Dieu est le Père pour tous les hommes et toutes les femmes. Je prie pour que vous continuiez ainsi, en étant proches, compatissants et avec une grande tendresse.
Et je prie pour vos fidèles, vos « paroissiens », et tous ceux que le Seigneur met à votre charge, afin que vous les protégiez et les fassiez grandir dans l'amour de Notre Seigneur Jésus-Christ.
N'oubliez pas de prier pour moi. Que Jésus vous bénisse et que la Sainte Vierge vous protège.
Fraternellement,
François
Dixit Jesus Simóni Petro : Simon Joánnis, díligis me plus his ? Dicit ei : Etiam, Dómine, tu scis, quia amo te. Dicit ei : Pasce agnos meos. Dicit ei íterum : Simon Joánnis, díligis me ? Ait illi : Etiam, Dómine, tu scis, quia amo te. Dicit ei : Pasce agnos meos. Dicit ei tértio : Simon Joánnis, amas me ? Contristátus est Petrus, quia dixit ei tértio, Amas me ? et dixit ei : Dómine, tu ómnia nosti : tu scis, quia amo te. Dixit ei : Pasce oves meas.
A son triple reniement, Pierre oppose une triple confession, voulant que sa langue n’obéisse pas moins à l’amour qu’elle n’a obéi à la crainte, et que la mort entrevue de loin ne semble pas lui avoir donné plus de voix que la présence de la Vie. Renier le Pasteur a été l’effet de la crainte : que l’office de l’amour soit de paître le troupeau du Seigneur ! Ceux qui paissent les brebis du Christ avec la disposition de vouloir qu’elles soient à eux et non au Christ, sont convaincus de s’aimer eux-mêmes et de ne point aimer Jésus-Christ, avides qu’ils sont d’honneurs, de domination, de richesses, et vides de cette charité qui fait obéir, secourir, plaire à Dieu.
L’Apôtre gémit d’en voir certains chercher leur intérêt et non celui du Christ Jésus. La voix du Christ nous met avec insistance en garde contre eux. Que signifie, en effet : "Si tu m’aimes, pais mes brebis" sinon "si tu m’aimes, fais bien attention à ne pas te paître toi-même" ! Ce sont mes brebis, fais-les paître, comme miennes, et non comme tiennes. Cherche en elles ma gloire et non la tienne, mon domaine et non le tien, mon gain et non le tien. De peur que tu ne t’associes à ceux qui surviennent aux temps dangereux, qui s’aiment eux-mêmes et ont tous les défauts liés à cette racine du mal". (…)
Le Seigneur dit à bon droit à Pierre : "M’aimes-tu ?" Il répond : "Oui" ! Jésus lui dit alors : "Pais mes agneaux," et cela deux et trois fois. Là nous est prouvée l’identité de l’amour et de la dilection. Car, la dernière fois, le Seigneur ne dit pas : "As-tu pour moi de la dilection ?" mais : "m’aimes-tu ?" Aimons-le donc lui, et non pas nous ! et, en faisant paître ses brebis, recherchons ses intérêts et non les nôtres.
En effet, je ne sais de quelle façon inexplicable quiconque s’aime lui-même sans aimer Dieu ne s’aime pas et quiconque aime Dieu sans s’aimer s’aime lui-même ! Celui en effet qui ne peut pas vivre par lui-même, meurt forcément en s’aimant. Il ne s’aime donc pas, celui qui s’aime de façon à ne pas vivre !
Saint Augustin, traité 123 sur saint Jean, lecture des matines.