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Le blog d'Yves Daoudal - Page 216

  • La tyrannie

    Conformément au diktat du ministricule Darmanin, la préfecture de police de Paris avait interdit pas moins de 6 manifestations « d’extrême droite » hier, dont celle des… Gilets jaunes. Sic.

    L’événement n’est pas tant ce nouveau développement si prévisible de la dictature macronique (le dit Macron ne pouvant plus circuler qu’accompagné de 1.500 policiers et faisant dégager un périmètre de plus en plus important sur son passage) que l’absence de réaction des défenseurs patentés des droits les plus divers. Il est désormais acquis qu’il est normal d’interdire toute manifestation que le pouvoir étiquette « d’extrême droite ». Telle est devenue la France de la « liberté » et des « droits de l’homme ».

    Il semble que l’Ukraine du dictateur Zelensky joue son rôle dans cette anesthésie politico-médiatique. La propagande est désormais bien rôdée : en Ukraine, il suffit que quelque chose soit désigné comme « pro-russe » pour qu’il soit normal de le supprimer ou de le discriminer. Il est normal d’interdire tout parti politique que Zelensky désigne comme « pro-russe ». Il est normal de procéder au plus gigantesque autodafé de l’histoire (10 millions de livres), puisqu’il s’agit de livres écrits en langue russe. Il est normal d’interdire la langue russe qui est celle de l’immense majorité de la population (y compris de Zelensky – et s’il en était besoin son ex-principal conseiller Arestovitch vient encore de rappeler que Kiev et une ville russophone…). Il est normal d’interdire la principale Eglise du pays puisqu’il suffit de la dire « pro-russe ». En Ukraine le mot magique est « pro-russe », en France c’est « d’extrême droite ».

    Il y a eu néanmoins un juge pour contredire Darmanin et permettre les deux manifestations de l’Action française, en soulignant que la décision de la préfecture de police « porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester ». Mais le même tribunal a rejeté les autres recours, alors que le motif était le même.

    *

    La dictature macrodarmanesque va désormais s’étendre partout et dans tous les domaines. Ainsi la préfecture de Nantes a-t-elle interdit un concert du rappeur Millesime K à Mouzillon, et a étendu l’interdiction aux 10 communes limitrophes… Millesime K avait déjà été interdit dans le Puy-de-Dôme. Car, nous explique l’AFP, c’est un rappeur « d’extrême droite » qui est « notamment connu pour ses chansons Tricolore ou Jeanne d'Arc défendant “les Français” et demandant à ceux qui n'aiment par la France de “dégager” ». Car tricolore et Jeanne d’Arc c’est « l’extrême droite » et défendre de soi-disant “Français” entre guillemets c’est être « d’extrême droite ». (En revanche tout rappeur qui prône la conquête islamique, la haine des blancs et la mort des flics est bienvenu partout.)

    *

    La Ligue de Football professionnel avait décidé que les footballeurs devaient tous porter ce week-end des maillots floqués arc-en-ciel, en signe de participation à la « lutte contre l’homophobie », c’est-à-dire de promotion de l’idéologie LGBT. Plusieurs joueurs d’équipes de premier plan ont refusé. Et plusieurs directeurs sportifs, tout en s’inclinant devant la religion officielle, ont gémi qu’il ne fallait pas faire ça au moment des derniers matches de la saison…

    Le ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, a carrément demandé aux clubs de prendre des sanctions contre les joueurs récalcitrants. Et le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a cru nécessaire de souligner que l’homophobie n’est pas une opinion mais un délit…

    Ce qui est regrettable est que les footballeurs qui osent braver la dictature LGBT soient des musulmans. Il n’y aura évidemment aucun chrétien à le faire…

    Addendum. On me fait remarquer que Donatien Gomis, le défenseur central de Guingamp, a refusé de jouer samedi. Son prénom laisse entendre en effet qu'il est chrétien. Cela dit, il vient du Sénégal et il est toujours sénégalais, or en Afrique même les catholiques n'admettent pas l'inversion sexuelle...

    Addendum 2. Aussitôt dit, aussitôt fait : le seul footballeur récalcitrant de Nantes, un Egyptien, va être "sanctionné financièrement".

  • Lundi des Rogations

    Messe du lundi des Rogations 2020 en l’église Saint-Eugène Sainte-Cécile de Paris. Elle commence par la procession au chant des litanies, à l’intérieur de l’église, et elle est sans fidèles. Car c’est le 20 mai et si le « déconfinement » a commencé le 11, les rassemblements dans les lieux de culte sont toujours interdits…

    À 33 min 49 s

    Introït

    Exaudívit de templo sancto suo vocem meam, allelúia : et clamor meus in conspectu ejus, introívit in aures ejus, allelúia, allelúia.
    Díligam te, Dómine, virtus mea : Dóminus firmaméntum meum et refúgium meum et liberátor meus.

    De son saint temple il a entendu ma voix, alléluia ; et mon cri a pénétré en sa présence jusqu’à ses oreilles, alléluia, alléluia.
    Je vous aimerai, seigneur, vous qui êtes ma force : le Seigneur est mon ferme appui, mon refuge et mon libérateur.

    À 43 min 49 s

    Alleluia (d’avant 1960)

    Allelúia. Confitémini Dómino, quóniam bonus : quóniam in sǽculum misericórdia ejus.

    Alleluia. Célébrez le Seigneur, parce qu’il est bon : parce que sa miséricorde est éternelle.

    À 1h 00 min 44 s

    Offertoire

    Confitébor Dómino nimis in ore meo : et in médio multórum laudábo eum, qui ástitit a dextris páuperis : ut salvam fáceret a persequéntibus ánimam meam, allelúia.

    Ma bouche célébrera le Seigneur de toute sa force : et je le louerai au milieu d’une grande assemblée, parce qu’il s’est tenu à la droite du pauvre : pour sauver mon âme de ceux qui la persécutent, alléluia.

    À 1h 21 min 27 s

    Communion

    Pétite, et accipiétis : quǽrite, et inveniétis : pulsáte, et aperiétur vobis : omnis enim qui petit, áccipit : et qui quærit, invénit : et pulsánti aperiétur, allelúia.

    Demandez, et on vous donnera : cherchez, et vous trouverez : frappez à la porte, et on vous ouvrira : Car quiconque demande, reçoit : et qui cherche, trouve : et à celui qui frappe à la porte, on ouvrira, alléluia.

  • Pèlerinage

    C’était jeudi, le pèlerinage du diocèse de Vinnytsia (Podolie) à la laure des Grottes de Kiev, sous la conduite du métropolite Barsanuphe de Vinnytsia et Barsky. Avec le concours des moines de la laure.

  • En Bucovine

    Ангел вопияше Благодатней: / чистая Дево, радуйся! / И паки реку: радуйся! / Твой Сын воскресе / тридневен от гроба / и мертвыя воздвигнувый, / людие, веселитеся.
    Святися, святися, / Новый Иерусалиме, / слава бо Господня / на тебе возсия. / Ликуй ныне / и веселися Сионе, / Ты же, Чистая, красуйся, Богородице, / о восстании Рождества Твоего

    L’ange cria à la Pleine de grâce : Pure Vierge, réjouis-toi, je le répète, réjouis-toi, car ton Fils est ressuscité le troisième jour et il a ressuscité les morts, peuples, exultez. Illumine, illumine, Jérusalem nouvelle, car la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. Exulte maintenant et réjouis-toi, Sion. Et toi, toute pure, Mère de Dieu, réjouis-toi en la résurrection de ton Fils.

    Mégalynaire pascal. Mis en ligne ce matin sur la chaîne YouTube de l’Eglise orthodoxe ukrainienne de Bucovine. On ne dit pas qui chante, ni bien sûr qui est le compositeur. On ne dit pas où c’est chanté. Pas même si c’est du côté ukrainien ou du côté roumain de la Bucovine. Bienheureuse et catholique humilité.

  • 5e dimanche après Pâques

    Il nous faut maintenant expliquer ces paroles du Seigneur : « En vérité, en vérité, je vous le dis : si vous demandez quelque chose à mon Père en mon nom, il vous le donnera. » Déjà, en traitant des premières parties de ce discours du Seigneur, nous avons dit, pour l’instruction de ceux qui adressent à Dieu le Père, au nom de Jésus-Christ, des prières qui ne sont pas exaucées, que toute prière contraire aux intérêts du salut, n’est point faite au nom du Sauveur. Car par ces paroles : « En mon nom ; » il faut entendre non pas un bruit de lettres et de syllabes, mais ce que ce son signifie et ce que l’on doit comprendre avec justesse et vérité par ce son. Aussi celui qui pense de Jésus-Christ ce qui ne doit pas être pensé du Fils unique de Dieu ne demande pas en son nom, bien qu’il prononce les lettres et les syllabes qui forment le nom de Jésus-Christ ; car il prie au nom de celui qui est présent à sa pensée au moment de sa prière. Celui, au contraire, qui pense de Jésus-Christ ce qu’il en doit penser, celui-là prie en son nom, et reçoit ce qu’il demande, si toutefois il ne demande rien de contraire à son salut éternel : il reçoit lorsqu’il est bon pour lui qu’il reçoive.

    Il est des grâces qui ne nous sont point refusées, mais qui sont différées, pour nous être accordées au temps opportun. On doit donc entendre que, par ces paroles : « Il vous donnera, » notre Seigneur a voulu désigner les bienfaits particuliers à ceux qui les demandent. Tous les saints, en effet, sont toujours exaucés pour eux-mêmes, mais ils ne le sont pas toujours pour tous, pour leurs amis, pour leurs ennemis ou pour d’autres ; car notre Seigneur ne dit pas absolument : « Il donnera, » mais : « Il vous donnera. »

    « Jusqu’à présent, dit notre Seigneur, vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez et vous recevrez, afin que votre joie soit complète. » Cette joie qu’il appelle une joie pleine, n’est pas une joie des sens, mais une joie spirituelle, et quand elle sera si grande qu’on ne pourra plus rien y ajouter, alors, sans le moindre doute, elle sera pleine. Nous devons donc demander au nom du Christ ce qui tend à nous procurer cette joie si nous comprenons bien la nature de la grâce divine, si l’objet de nos prières est la vie véritablement heureuse. Demander toute autre chose, c’est ne rien demander : non pas qu’il n’existe absolument autre chose, mais parce qu’en comparaison d’un si grand bien, tout ce que l’on désire en dehors de lui n’est rien.

    Saint Augustin, traité 102 sur saint Jean, leçon des matines.

  • Saint Robert Bellarmin

    Extrait des "Controverses de la foi chrétienne contre les hérétiques de ce temps". Première controverse : la parole de Dieu, écrite ou conservée par la tradition, livre 4 : La parole de Dieu non écrite, chapitre 2 : Qu’est-ce que la tradition, et combien y en a-t-il ?

    Par le mot tradition, on entend généralement toute doctrine écrite ou non écrite qui a été communiquée à quelqu’un. Exode 17 « Écris cela dans un livre pour assurer sa permanence, et communique-le verbalement à Josué ». Dans les Actes des apôtres, 6, on appelle la loi écrite de Moïse une tradition : « Nous l’avons entendu dire qu’il détruirait ce lieu, et qu’il changerait les traditions que nous a léguées Moïse ». Dans l’épître 1 aux Corinthiens : « J’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai transmis ». On appelle tradition la doctrine présentée de vive voix : « Gardez les traditions, que vous avez apprises soit par la parole, soir par l’écrit. ».

    Le mot tradition ayant, en lui-même, un sens général, les théologiens en ont restreint le sens, pour ne lui faire signifier que la doctrine non écrite. Saint Irénée au livre 3, chap 2 : « Et ils finirent par ne reconnaître ni les Écritures ni la tradition ». Tertullien dans la couronne du soldat, chap 4 : « Si tu t’attends à trouver une loi, tu n’en trouveras aucune dans l’Écriture. C’est la tradition qui te procurera une aide ». Saint Cyprien, livre 2, épitre 3 : « Sache qu’on nous a enseigné de conserver la tradition dominicale en offrant le calice, c’est-à-dire que le calice offert en mémorial soit rempli de vin mélangé à de l’eau ». C’est faussement que Kemnitius attribue cet usage à la tradition écrite. Car jamais, dans tout l’évangile et dans toutes les épitres, on ne trouve par écrit que le vin, offert dans le calice, doive être mélangé à de l’eau. De la même façon, presque tous les anciens emploient le mot tradition au sens de doctrine non écrite. Et c’est ainsi que nous employons le mot.

    On appelle une doctrine non écrite, non celle qui n’a jamais été écrite, mais celle qui n’a pas été écrite par l’écrivain originel, comme par exemple le baptême des enfants. L’obligation de baptiser les enfants porte le nom de tradition apostolique non écrite, car on ne la trouve dans aucun écrit du nouveau testament, même si elle apparaît dans les livres de presque tous les anciens pères.

    On divise la tradition en deux catégories. La première est celle que l’on puise chez les auteurs des traditions; la deuxième se rapporte à la matière. La première se divise en traditions divines, apostoliques, et ecclésiastiques. On appelle divines celles qui ont été reçues du Christ lui-même enseignant aux apôtres, et qu’on ne trouve pas dans les lettres divines. Comme par exemple, la matière et la forme des sacrements. Nous avons bien peu de choses là-dessus dans les Écritures saintes, et il est pourtant certain que l’essence des sacrements n’a pu être instituée que par le Christ. C’est pour cela que l’apôtre dit aux Corinthiens 1, 12, en parlant du sacrement de l’eucharistie : « Car j’ai moi-même reçu du Seigneur ce que je vous ai transmis ».

    On appelle traditions apostoliques celles qui ont été instituées par les apôtres, non sans l’assistance du Saint-Esprit, mais qui ne figurent pas dans leurs écrits, comme le jeûne quadragésimal et celui des quatre-temps, et d’autres choses dont nous parlerons plus loin. Et on a coutume d’appeler apostoliques les traditions divines, et divines les traditions apostoliques. On dit que les traditions divines sont apostoliques, non parce qu’elles ont été instituées par les apôtres, mais parce que c’est par eux qu’elles ont été d’abord transmises à l’église, et que c’est du Christ qu’ils les avaient reçues. On dit que les traditions apostoliques sont divines, non parce qu’elles ont été instituées directement par Dieu, mais parce que ce n’est pas sans l’Esprit de Dieu que les apôtres les ont instituées. On dit de même que toutes les épitres des apôtres sont des écrits divins et apostoliques, même s’il y a en elles des préceptes qui sont divins et d’autres qui ne sont qu’apostoliques. Comme le montre clairement la première épitre aux Corinthiens, 7 : « Ce n’est pas moi qui prescris cela, mais le Seigneur ». Et, plus loin : « Je dis cela, moi, non le Seigneur ».

    Les traditions ecclésiastiques au sens propre sont des coutumes anciennes, commencées par les évêques ou le peuple, qui obtinrent peu à peu force de loi par le consentement tacite des peuples. Si les traditions divines ont la même force que les préceptes divins ou la doctrine divine écrite dans les évangiles, les traditions apostoliques non écrites ont, elles aussi, la même force que les traditions apostoliques écrites, comme l’affirme le concile de Trente à la session 4. La raison en est claire : car ce n’est pas parce qu’elle est écrite sur des parchemins que la parole de Dieu est divine ou qu’elle a de l’autorité, mais parce qu’elle a été prononcée par Dieu immédiatement, comme dans les sermons du Seigneur, ou par le moyen des apôtres, comme le décret du premier concile de Jérusalem (actes des apôtres, 15). Les hérétiques ne nient pas cela, et ils ne peuvent pas, non plus, le nier, car, comme nous le dirons plus haut, la question ne porte pas sur la force que possède la tradition divine ou apostolique, mais sur son existence.

    Les traditions ecclésiastiques ont la même force que les décrets et les constitutions écrites de l’Église. Car, même dans les sociétés civiles, les coutumes approuvées et les lois écrites ont la même force, comme le montrent les canons « coutume », et « durable » du code de loi.

    L’autre division des traditions se fait selon la matière : les traditions de foi ou de mœurs. Ces traditions sont perpétuelles, ou temporaires, universelles ou particulières, nécessaires ou libres. C’est une tradition de foi, par exemple, que la sainte Vierge ait toujours été vierge, qu’il n’y ait que quatre évangiles. C’est une tradition de mœurs, par exemple, de se signer le front du signe de croix, de jeûner à certains jours, de célébrer certaines fêtes.

    La tradition perpétuelle est celle qui a été instituée pour être observée jusqu’à la consommation du monde, comme dans les exemples donnés. La temporaire est celle qui a été instituée pour un certain temps, comme l’observance légale de certaines cérémonies qui devait se faire jusqu’à la pleine promulgation de l’évangile, pour que l’Église se compose plus facilement de Juifs et de Gentils.

    Une tradition universelle est celle qui doit être conservée par toute l’Église. comme la fête de Pâque, de la pentecôte, et de grandes fêtes semblables, comme l’enseigne saint Augustin dans la lettre 118. Une tradition particulière est celle qui s’adresse à une ou plusieurs Églises, comme le jeûne du samedi, au temps de saint Augustin, que saint Pierre avait transmis à l’église de Rome et à quelques autres, comme le rappelle saint Augustin dans sa lettre 86 à Casulanum.

    La tradition nécessaire est celle qui est transmise sous la forme d’un précepte, comme la célébration de Pâque le dimanche après le quatorzième jour de la lune de mars. La libre est celle qui est transmise sous la forme d’un conseil, comme l’aspersion de l’eau lustrale, et autres choses semblables.

  • La persécution

    Le responsable de l’Eglise de Porochenko à Poutivl (région de Soumy), qui n’a pas d’église, a demandé au conseil municipal de rompre les accords sur la location ou l'utilisation des églises conclus avec l’Eglise orthodoxe ukrainienne et de lui donner l'église Saint-Nicolas. Le conseil municipal a refusé. Le maire a expliqué que tous les lieux de culte à Poutivl sont la propriété des communautés religieuses, et que l'église Saint-Nicolas appartient au monastère de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie de l’Eglise orthodoxe ukrainienne.

    En outre, les paroissiens de Saint-Nicolas se sont réunis le 7 mai dernier et ont réaffirmé à l’unanimité leur loyauté envers l’Eglise orthodoxe ukrainienne…

    *

    Le métropolite Jean de Tcherkassy de l’Eglise du pouvoir se plaint qu’à Tcherkassy il n’y a personne qui veuille intégrer son organisation. Il rappelle que 33 communautés de la région se sont « volontairement transférées » à son Eglise après qu’elle a été fabriquée en 2018, mais qu’il n’y en a toujours aucune de Tcherkassy même. Le chef de l’administration militaire régionale dit que ce sont 31 communautés qui ont été « transférées », mais qu’il y a toujours des problèmes avec ces « transferts ». Par exemple à Boujanka les autorités ont été obligées d’annuler le transfert en raison de « lacunes dans les documents soumis »…

    Le métropolite Théodose de l’Eglise orthodoxe ukrainienne de Tcherkassy a été assigné à résidence le 12 avril, pour deux mois, avec port de bracelet électronique, comme mesure préventive avant son procès pour incitation à la haine interconfessionnelle, parce qu’il a « créé un site web du diocèse en utilisant le modèle de l'Église orthodoxe russe »…

    *

    On a vu plusieurs fois les grecs-catholiques et les orthodoxes de l’Eglise de Porochenko main dans la main pour persécuter l’Eglise orthodoxe ukrainienne. Mais chacun a ses intérêts propres, et à Sambor (région de Lvov), les deux entités se disputent la chapelle du cimetière. Le 19 avril, le conseil municipal a banni l’Eglise orthodoxe ukrainienne et a mis la chapelle sous scellés malgré les protestations des fidèles. La veille, sachant ce qui allait se passer, le métropolite de Lvov de l’Eglise de Porochenko a publié deux décrets : l’un disait que la communauté de l’Eglise orthodoxe ukrainienne était « admise, à sa demande », dans l’Eglise de Porochenko, l’autre concernait la nomination d’un recteur... Le 28 avril, l’évêque de l’Eglise grecque-catholique a demandé aux autorités régionales de « rendre » la chapelle à son Eglise, qui l’aurait construite en 1908. (Cela dit, la grande dispute est évidemment de savoir qui mettra le grapin sur la grande et prestigieuse Laure de Potchaïev. Dispute qui se terminera sans doute par la transformation du monastère en musée, comme à la grande époque soviétique...)

    Ce qu'ils veulent détruire: hier jeudi, jour de semaine, à la laure de Potchaïev: les moines, les séminaristes, la foule (voir minute 9), juste des vêpres... (de la fête de saint Amphiloque de Potchaïev) :

    *

    Le chef de l’Eglise du pouvoir et le chef du « comité ethnopolitique d’Etat » ont inauguré une exposition consacrée aux édifices religieux qui ont souffert de la guerre en Ukraine dans le réfectoire de l'église Saints Antoine et Théodose de la Laure des Grottes de Kiev. Histoire de bien souligner que l’Eglise orthodoxe ukrainienne en est chassée.

    L’exposition est intitulée "...mais qui renaîtra dans la gloire et la force"… C’est prophétique ?

  • Dépassement

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    Ce n’est pas l’initiative d’un prêtre détraqué, mais du diocèse de Grenoble. Et même de « l’Eglise », si on en croit l’annonce :

    Le 17 mai sera célébrée la journée internationale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie.

    À cette occasion, l'Église invite tous les chrétiens à un temps de prière pour se dépasser face à ces violences qui minent notre société.

    Retrouvons-nous, à 20h, à l'église Notre-Dame du Drac à Seyssinet pour nous associer, apporter notre soutien en faisant monter nos prières auprès du Père

    “Qui vous accueille, m'accueille” Mt 10:40

    Ouvert à tous

    J’ai commencé à chercher un temps de prière pour dépasser la cathophobie qui commence vraiment à me miner.

    (Les documents - affiches, arguments, citations... - sont fournis par le portail italien "Foi et homosexualité".)

  • Enseignement "catholique"

    Riposte catholique avait dénoncé la diffusion programmée auprès d’élèves de 6e d’un film faisant l’apologie du « changement de genre », dans un collège catholique d’Alsace. Des parents d’élèves ont protesté, et la projection a été annulée. La direction diocésaine de l’enseignement catholique a voulu « éviter les réactions disproportionnées » (sic), mais aussi : « Après réflexion, nous avons estimé que la question du genre n’avait pas valeur à être traitée par des enfants de 6e si eux-mêmes n’ont pas posé de question sur le sujet à leurs parents ».

    Car il a fallu une « réflexion » à ces dirigeants de l’enseignement catholique pour comprendre qu’ils étaient en train de faire la même chose que les pourrisseurs LGBT qui sont envoyés dans les écoles depuis longtemps maintenant (depuis Xavier Darcos et surtout Luc Chatel, ministres de Sarkozy-Fillon) pour profiter des troubles de la puberté des collégiens afin de recruter des adeptes.

    Le Parisien a relaté l’affaire, et souligné :

    La nouvelle de cette diffusion avait été relayée par l’influent site Riposte-catholique.fr, qui se présente comme un site de « réinformation catholique ». Dans une publication datée du 1er mai, ce dernier accusait le collège épiscopal de Walbourg de « mettre gravement en danger le développement psychologique des élèves en les mettant face à ce film ».

  • Un démolisseur

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    Le cardinal Arthur Roche, préfet du dicastère de la destruction de la liturgie, était comme évêque de Leeds un destructeur en série des paroisses de son diocèse. Sans états d’âme dans l’une et l’autre fonction.

    Version longue : Paix liturgique.

    Résumé : Le Salon Beige.