Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog d'Yves Daoudal - Page 213

  • Euthanasie

    Le Président portugais catholique Marcelo Rebelo de Sousa a discrètement promulgué mardi dernier la loi dépénalisant l’euthanasie. Puisque c’était son « devoir constitutionnel », comme il l’avait souligné le 12 mai après le nouveau vote du Parlement.

    La version définitive de la loi prévoit que l’euthanasie ne sera autorisée que lorsque « le suicide médicalement assisté est impossible en raison d’une incapacité physique du patient »…

  • Rétropédalage

    A l’occasion du 80e anniversaire du « massacre de Volhynie », quand les nationalistes ukrainiens nazis du grand héros Bandera tuèrent 100.000 Polonais et juifs, le porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères Łukasz Jasina a de nouveau demandé que le président ukrainien présente les excuses de son pays.

    L’ambassadeur d’Ukraine à Varsovie, Vasyl Zvarych, a répliqué sur Twitter :

    « Toute tentative d’imposer au président de l’Ukraine ou à l’État ukrainien ce que nous devons faire à l’égard de notre passé commun est inacceptable et malheureuse. L’Ukraine appelle au respect et à l’équilibre dans les déclarations, en particulier compte tenu de la réalité complexe de l’agression génocidaire russe contre le peuple ukrainien. »

    Puis Vasyl Zvarych a effacé son tweet et l’a remplacé par un autre disant seulement qu’il considère les propositions de Łukasz Jasina comme « inappropriées » au regard des relations entre l’Ukraine et la Pologne et qu’il souhaite que Kiev coopère avec Varsovie sur les questions historiques, dans le respect des victimes et en comprenant l’importance de ces questions…

    En attendant, de par la volonté de la bande de Porochenko puis de Zelensky, Bandera est toujours le nom de la plus grande avenue de Kiev.

  • La propagande

    On pourrait en parler tous les jours. Mais à quoi bon… La presse occidentale est tellement affidée à la propagande ukrainienne que la moindre critique est vue comme une manifestation de la propagande russe. J’en parle une fois en passant, à propos de deux événements particuliers.

    Le premier est la prise de Bakhmout par le groupe Wagner. C’est la première victoire, dans l’histoire, d’une compagnie privée confrontée à une armée ravitaillée par 37 pays. Tous les journaux occidentaux, au moment où j’écris, contestent que Bakhmout soit tombée. Certains poussent même l’asservissement à la propagande ukrainienne jusqu’à prétendre qu’en fait les Ukrainiens sont en train d’encercler Bakhmout…

    Mais il y a les photos, les vidéos. Tout journaliste qui veut savoir la vérité peut constater que les soldats de Wagner ont pris le dernier quartier des grands immeubles appelé Domino, puis le dernier petit quartier qui restait, Samolet. En outre, quiconque suit les interventions de Prigojine a pu constater qu’il dit toujours la vérité sur les opérations militaires. Il ne se prive pas de contester les déclarations de généraux, de ministres, et particulièrement du chef de la République de Donetsk qui annonce régulièrement un peu trop tôt ce qui n’a pas encore eu lieu. Quand Prigojine dit qu’il reste encore au moins trois jours de combat pour prendre tel secteur (annoncé ici où là comme déjà pris), c’est qu’il reste deux ou trois jours. Quand Prigojine annonce que Bakhmout est prise (et diffuse les images qui le prouvent, et qui peuvent aujourd’hui être si facilement géolocalisées), c’est que Bakhmout est prise. Tout le reste est mensonge, et il est ahurissant de voir à quel point nos médias se vautrent dans le mensonge. (Dans tous les domaines.)

    L’autre événement est la vague de frappes russes de la nuit dernière, notamment sur « Dnipro » (Dniepropetrovsk). La plupart des titres parlent de « la ville de Dnipro attaquée ». Ce qui accrédite bien sûr que les Russes attaquent les villes, donc les civils, et effectuent un « génocide », conformément à la propagande de Zelensky. Mais il n’y a eu aucun mort, ni à Dniepropetrovsk, ni sur les autres sites bombardés. Parce que les Russes ne visent pas « des habitations », mais des sites militaires. Surtout des entrepôts d’armes (ces armes que nous fournissons si généreusement), et des ateliers de réparation. (D’autres frappes, mais ce n’était pas le cas semble-t-il la nuit dernière, détruisent des stations électriques, ou des dépôts de carburant.)

    Je n’y reviendrai pas, sauf bobard encore plus énorme.

  • En Crimée

    Hier a été reconsacrée l’église Saint-Dimitri de Théodosie, en Crimée. C’est l’une des trois églises survivantes de la cinquantaine bâties par les Grecs au XIVe siècle, et la seule qui possède des fresques de Théophane le Grec (le maître de Roublev), qui y passa quelques mois en 1378.

    L’église était en mauvais état, et elle a surtout souffert dans les années 90, lorsque son toit détruit la laissa victime des intempéries (ce que les articles même russes ne soulignent pas est que ces années-là sont les première de l’Ukraine indépendante…).

    La restauration a été effectuée par une société de Saint-Pétersbourg, qui y a travaillé pendant quatre ans après avoir établi un modèle 3D. Près de 40 m2 de fresques ont été restaurées (mais elles sont en mauvais état). Chaque étape a été coordonnée avec le ministère russe de la Culture et la fondation d’Alina Kabaeva qui a financé les travaux. Des reliques de saint Dimitri ont été données par l’incroyable personnage qu’est Fyodor Konyukhov, récupérées dans une église détruite en Syrie.

  • Notre Dame de Bon Secours

    Aujourd’hui en certains lieux on célèbre Notre Dame de Bon Secours. Le culte de Marie sous ce nom (du moins sous le nom de Madonna del Soccorso) est né en Sicile en 1306, suite à une apparition de la Vierge à un moine augustinien. Elle s’est répandue dans toute l’île, puis en Italie. Toutefois en Sicile la fête est en août. Dans le reste de l’Italie elle est à divers jours du mois de mai, ou en juillet, ou en septembre… et elle peut avoir d’autres origines. Ainsi à Cori dans le Latium, elle commémore l’apparition de Marie à une petite fille en 1521.

    En Lorraine, la fête de ce jour renvoie à la victoire à Nancy du duc René II contre Charles le Téméraire en 1477. René II fit construire une chapelle votive et y plaça une statue de la Vierge de Miséricorde (qui abrite sous son manteau de nombreux personnages qui représentent toute la chrétienté), et cette représentation est appelée Vierge de Bon Secours.

    Nancy,_église_baroque_Notre_Dame_de_Bonsecours_1.jpg

    Mais dans les Ardennes, à Neuvizy, on commémore en ce jour la découverte en 1752 par huit enfants de la paroisse, d’une statuette de la Sainte Vierge qui s’avéra miraculeuse et qu’on appela Notre Dame de Bon Secours…

    Il y a à Palerme, dans l’église Saint-Augustin qui fut le lieu de l’apparition de 1306, une curieuse icône siculo-byzantine qui est appelée « Madonna del Soccorso ». Il ne faut pas la confondre avec l’icône de Notre Dame du Perpétuel Secours, dont la fête est le 27 juin… mais l’on remarque que dans les deux icônes la position des personnages est la même.

    011.jpg

  • Dimanche après l’Ascension

    Jésus venait d'achever son dernier repas, sa passion était proche, il allait quitter ses disciples et les priver de sa présence sensible ; car, par sa présence spirituelle , il devait rester avec eux tous jusqu'à la consommation des siècles : en ce moment suprême, il leur adressa donc un discours où il les exhortait à supporter les persécutions des impies, qu'il désignait sous le nom de monde ; il les avait, dit-il, tirés de ce monde pour en faire ses disciples, et ils devaient le savoir, c'était par la grâce de Dieu qu'ils étaient ce qu'ils étaient aujourd'hui; tandis que leurs propres vices les avaient faits ce qu'ils étaient auparavant. Ensuite il leur annonça clairement que les Juifs devaient être leurs persécuteurs et les siens, et par là il devait paraître avec évidence qu'ils faisaient partie de ce monde damnable, qui persécute les saints.

    Quand il leur eut dit que les Juifs ne connaissaient pas Celui qui l'avait envoyé et que cependant ils haïssaient et le Fils et le Père, c'est-à-dire Celui qui avait été envoyé et Celui qui l'avait envoyé, il en vint à ce qui suit : « C'est afin que soit accomplie la parole qui est écrite dans leur loi : Ils m'ont haï sans sujet ». Ensuite il ajoute comme conséquence ces paroles que nous entreprenons d'expliquer aujourd'hui : « Mais quand sera venu le Paraclet que je vous enverrai de la part du Père, cet Esprit de vérité qui procède du Père rendra témoignage de moi ; et vous aussi vous en rendrez témoignage, parce que depuis le commencement vous êtes avec moi ».

    Quel rapport ces paroles ont-elles avec ce qu'il vient de dire : « Or, maintenant ils ont vu, et ils me haïssent moi et mon Père ; mais c'est afin que soit accomplie la parole qui est écrite dans leur loi : Ils m'ont haï sans sujet » ? Quand le Paraclet est venu, cet Esprit de vérité a-t-il convaincu par un témoignage plus évident ceux qui avaient vu et qui le haïssaient ? Il a fait plus, en se manifestant à eux il a converti à la foi qui opère par la charité plusieurs de ceux qui avaient vu et qui le haïssaient encore.

    Saint Augustin, traité 92 sur saint Jean (leçons des matines).

    Ci-après le reste du traité (qui est un des plus brefs).

    Lire la suite

  • Saint Bernardin de Sienne

    Deux œuvres de Sano di Pietro, né et mort à Sienne, contemporain de saint Bernardin. Avec de brefs extraits de la description très détaillée qu’en donne le « Guide artistique de la province de Sienne » (en français) : 1, 2.

    fa97c768-1f76-41dd-bb72-2284ac196347.jpeg

    Le panneau représente la fameuse prédication que prononça Bernardino degli Albizzi le 28 mai 1425 sur la Piazza del Campo, à Sienne, place où il prêcha à plusieurs reprises entre le 2 mai et le 10 juin de la même année. C’est le 28 mai que Bernardin montra aux trente mille fidèles rassemblés sur la place la tablette comportant le nom de Jésus, le trigramme “IHS” à l’intérieur d’un soleil rayonnant, et qu’il l’utilisa pour bénir la foule.

    Le panneau constitue, entre autres choses, une part du témoignage de l’énergie et de la volonté avec laquelle la Commune de Sienne fit en sorte d’accélérer la canonisation de Bernardin. Celle-ci advint en 1450, soit six ans après sa mort, en un temps record donc. Le panneau s’inscrit dans la vaste entreprise mise en œuvre par la cité pour glorifier la figure du (futur) saint. C’est dans ce contexte de promotion avant la lettre que s’inscrit l’œuvre, ainsi que son pendant, La Prédication de Bernardin sur la place de San Francesco. Et c’est également avec cette commande que Sano di Pietro devint, en quelques sortes, le spécialiste et principal iconographe de saint Bernardin.

    Il est probable que Sano assista en personne à ces prédications dont le caractère exceptionnel par la conviction du prêcheur, la force de son discours et son caractère éminemment pédagogique sont attestés non seulement dans l’image que le peintre nous en donne, mais par de nombreux témoignages documentés.

    303dd452-5b64-40d6-99d7-3eb715c9bdc7.jpeg

    Ce second panneau est le frère jumeau du précédent prêche de Bernardin, et en constitue le pendant. Le sermon est dorénavant prononcé non plus sur la Piazza del Campo, mais sur celle de San Francesco, devant l’église et le couvent du même nom appartenant à l’ordre des franciscains dont Bernardin est lui-même membre.

    Une nouvelle fois, Sano fait œuvre de reporter, ou quasiment (mais pas seulement !). Nous sommes à Sienne. Les déclinaisons merveilleusement subtiles et douces de la couleur rose, qui contraste avec le vert de l’arbre qui en est la complémentaire, visent à rendre compte d’une manière presque abstraite de l’omniprésence de la brique de terre cuite avec laquelle la cité de la louve et de la Vierge a été construite. La scène, qui est aussi un événement historique, se passe sur le parvis de l’église, devant le bâtiment qui sera appelé à devenir l’Oratoire de saint Bernardin dans quelques décennies, et qu’il nous est loisible de visiter aujourd’hui.

  • La persécution

    L'administration régionale de Khmelnytskyi a enregistré la paroisse de la Nativité de la Mère de Dieu sur la base d’une décision prise lors d’une réunion qui n’a pas eu lieu.

    Le 5 avril, des activistes de l’Eglise du pouvoir avaient recueilli 650 signatures demandant le « transfert ». Mais la vraie paroisse a ensuite tenu une réunion et a réuni 1.200 signatures de paroissiens pour le maintien dans l’Eglise orthodoxe ukrainienne. Le 8 mai, les agents de l’Eglise du pouvoir ont déposé des documents selon lesquels le « transfert » avait été décidé la veille lors d’une « réunion de la communauté religieuse » de 2.500 personnes, au… stade. Mais il n’y a pas eu de réunion ce jour-là au stade. Ni ailleurs. Aucune vidéo n’a été produite. Le 14 mai, quelque 3.000 membres de la paroisse ont de nouveau déclaré leur fidélité à l’Eglise orthodoxe ukrainienne lors d’une réunion dans l’église. Le lendemain ils en ont informé l’administration régionale de Khmelnytskyi, avec les preuves, et ils ont eu la surprise d’apprendre que le directeur adjoint de l'administration avait signé un ordre de réenregistrement de la paroisse auprès de l’Eglise du pouvoir.

    *

    Petite difficulté des persécuteurs à Tchernihiv. La Cour économique a suspendu l’examen de l’affaire de la « Réserve nationale architecturale et historique » contre l’Eglise orthodoxe ukrainienne. En février dernier, la Réserve avait déclaré que la durée des contrats d'utilisation des monuments - les monastères Yeletskyi et de la Trinité et la cathédrale de la Transfiguration du Sauveur - avait expiré, et exigé que les sanctuaires soient libérés au plus tard le 27 mars. Le diocèse, se référant à la loi "sur la liberté de conscience et les organisations religieuses", avait saisi la justice en demandant que les contrats soient reconnus comme valides. Le tribunal a suspendu la procédure pendant trois mois au cours desquels les parties doivent trouver un accord.

    *

    Le maire de Kiev Vitali Klitchko a déclaré qu’il soutient la pétition adressée au conseil municipal de Kiev visant à priver l’Eglise orthodoxe ukrainienne du droit d'utiliser les parcelles de terrains sur lesquelles sont édifiées ses églises… mais il a ajouté que les autorités municipales n’ont aucune base juridique pour annuler les contrats avec l’Eglise orthodoxe ukrainienne… C’est l’occasion pour Klitchko de rappeler que le conseil municipal a demandé deux fois que le Parlement vote une loi interdisant l’Eglise orthodoxe ukrainienne, et de redemander le vote de cette loi, qui est toute prête depuis bientôt six mois… En attendant, la ville fait un inventaire complet des terrains loués ou utilisés par des organisations religieuses dont les activités « visent à glorifier, propager, justifier et nier l'agression militaire de la Fédération de Russie contre l'Ukraine, les nombreux crimes de guerre commis par le pays agresseur, les actions et/ou inactions des personnes qui ont commis ou commettent une agression militaire contre l'Ukraine, l'incitation à la haine religieuse et la menace pour la sécurité nationale de l'Ukraine ». Ce qui n'a rien à voir avec l'Eglise orthodoxe ukrainienne dont de nombreux fidèles meurent au front.

    *

    Le métropolite Clément, directeur de l’information de l’Eglise orthodoxe ukrainienne, pense qu’il y a désormais une certaine confusion dans les rangs du pouvoir sur ce qu’il convient de faire de la Laure des Grottes de Kiev, selon ce qu’il a dit hier dans une interview. Au début de la persécution, l’expulsion des moines paraissait devoir se faire et sur le point de se faire, mais aujourd’hui et plus le temps passe plus elle devient improbable, malgré les rodomontades du ministre de la Culture. Les autorités se rendent compte que la Laure sans moines et les Grottes transformées en musée ne serait plus le centre spirituel de l’Ukraine et qu’il n’y aurait plus de pèlerinages. Or l’Eglise du pouvoir serait bien en peine de le peupler, même partiellement. Le métropolite Clément avait déjà déclaré que selon lui les propos du ministre de la Culture sur le transfert de la Laure au ministère de la Culture étaient pure spéculation.

    *

    Un avocat de la Laure des Grottes de Kiev a déclaré ce matin que la « Réserve nationale », donc le ministère de la Culture, n’a toujours fourni au tribunal aucune preuve confirmant que les moines avaient violé d’une façon ou d’une autre le contrait de bail. « Le tribunal n'a reçu que des conclusions, mais il n'y a pas de documents pour étayer et accompagner ces conclusions. Il y a une conclusion selon laquelle le monastère aurait violé quelque chose, mais aucun document, aucun acte d'inspection confirmant cela n'a été fourni. » Le tribunal a dû reporter l’audience prévue ce jour au 7 juin.

    *

    L'archevêque Viktor de Khmelnytskyi déclare dans une interview : « Nos églises dans la ville de Khmelnytskyi et en général dans la région ont toujours été pleines de monde. Et depuis que ces églises ont été transférées à une autre confession, ont été saisies (disons-le, car c'est réellement le cas), il s'est avéré que les gens ne s'y rendent pas du tout. Il y avait toujours beaucoup de monde dans la cathédrale de la Protection. Et lorsque nous voyons des photos où il n'y a que peu de personnes au service, cela me surprend. La question se pose : où sont tous les gens qui ont voté pour le transfert ? Ils étaient nombreux à l'époque. D'où venaient-ils ? Étaient-ils des habitants de Khmelnitskyi, ou venaient-ils d'autres villes, voire d'autres régions ? Pourquoi ne fréquentent-ils pas l'église ? » Depuis la saisie de l’église Saint-Georges il n’y a eu aucun service religieux. Même de jour de la fête de saint Georges. « Pourquoi était-il nécessaire d'enlever cette église aux gens à ce moment-là ? Si nous y avions célébré un culte, il y aurait eu 700 à 800 fidèles. C'était comme ça chaque année. »

    64_main-v1681199241.jpg

    L'église Saint-Georges de Khmelnitskyi, sans prêtre et sans fidèles depuis qu'elle a été "tranférée" à l'Eglise du pouvoir.

  • Podolyak dans le texte

    Un tweet de Mykhaïlo Podoliak, conseiller de Zelensky, hier :

    "Discours de haine", crie hystériquement la Russie lors d'une réunion d'urgence de l'ONU. Ah ? Oui, l'Ukraine vous déteste. Oui, nous vous persécuterons. Toujours et partout. Oui, il n'y a rien à vous dire - vous ne connaissez pas les langues humaines modernes. Oui, le temps de vos pleurnicheries traditionnelles, qui avaient un effet hypnotique sur la politique mondiale, touche à sa fin. Oui, les représentants de la Fédération de Russie, un État de tueurs en série, paieront sans aucun doute toutes leurs dettes. Oui, l'Ukraine aura chacun d'entre vous, que ce soit légalement ou physiquement. Et arrêtez d'exploiter l'ONU - les criminels de guerre indéniables n'ont pas de droit international. Attendez juste votre plus belle heure au Tribunal.

  • Bilderberg

    Les grands de ce monde sont en représentation permanente et sillonnent le ciel de la planète sans se préoccuper, contrairement à ce qu’ils prétendent, de la soi-disant « empreinte carbone ». Mardi ils étaient en Islande, aujourd’hui ils sont à Hiroshima…

    D’autres sont à Lisbonne, où s’est ouvert hier, beaucoup plus discrètement que le sommet du Conseil de l’Europe ou du G7, la 69e réunion du groupe Bilderberg. Au programme, bien sûr, la guerre en Ukraine, à savoir le soutien mondialiste indéfectible à l’Ukraine, avec comme invité d’honneur le ministre des Affaires étrangères de Zizilensky, l’ineffable Kouleba.

    Il y a bien sûr aussi les fameux globetrotters Stoltenberg et Borrell, et trois chefs de gouvernement : Mark Rutte (Pays-Bas), Sanna Marin (Finlande) et Mette Frederiksen (Danemark).

    La France est représentée par le duo Gabriel Attal et Clément Beaune, pas vraiment comique mais très représentatif de nos valeurs…