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Le blog d'Yves Daoudal - Page 190

  • Portraits du héros de l'Occident

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  • Circuit

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  • "De toutes les manières possibles"

    Le ministre de la déséducation nationale appelle-t-il au meurtre ? Compte tenu de son délire verbal il est difficile de se prononcer. Quoi qu’il en soit sa place serait plutôt à Sainte-Anne qu’au gouvernement.

    Interrogé sur la grève au Journal du Dimanche contre la nomination de Geoffroy Lejeune, ex-directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, il répond : « Il faut soutenir la mobilisation du personnel du JDD », qui ne veut pas « entrer dans la galaxie des publications des médias contrôlés par un personnage manifestement très proche de l’extrême droite la plus radicale », à savoir Vincent Bolloré. Sic.

    « Quand vous regardez CNews, quand vous regardez ce qu’est devenu Europe 1, la conclusion s’impose. CNews est très clairement d’extrême droite. Je pense qu’ils font du mal à la démocratie, il n’y a aucun doute. »

    Et d’ajouter que « lutter contre l’extrême droite est une priorité » et que cela « peut se faire de toutes les manières possibles ».

    Vraiment toutes ?

    Avant d’en venir à rétablir la peine de mort pour l’extrême droite la plus radicale, à savoir Vincent Boloré (sic), Pap Ndiaye pourrait déjà faire voter une loi sur les médias calquée sur la nouvelle loi ukrainienne qui plaît tant à Bruxelles : elle permet au régulateur de l’audiovisuel (chez nous l’Arcom, ex CSA) d’interdire tout média de quelque nature qu’il soit, sans aucune décision de justice.

  • Mobilier "sacré"

    La chapelle du Mont Saint Michel de Brasparts a été restaurée « et entièrement rénovée », et a été inaugurée vendredi dernier par le président du conseil départemental du Finistère.

    Il n’y a pas qu’à Notre-Dame de Paris qu’on rénove en mettant un mobilier sinistre et vide. A Saint-Michel de Brasparts aussi. On a mis un ensemble qui ne correspond en rien au lieu, ni à la Bretagne, un ensemble vide et sinistre, de style Ikéa très bas de gamme, mais forcément très cher puisque dû à un artiste.

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  • Congratulations

    Le plus riche inverti des pourrisseurs militants planétaires et le pape : quelle belle rencontre.

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  • On verrouille

    François a annoncé la création de 21 nouveaux cardinaux le 30 septembre prochain, pour être bien certain que les « processus » qu’il a « initiés » continuent, après lui, de faire descendre l’Eglise latine dans sa spirale infernale.

    Parmi les nouveaux cardinaux à sa botte il y a évidemment l’hérétique nouveau préfet du dicastère de la doctrine contre la foi.

    Il y a aussi une curiosité. Je ne sais pas si c’est la première fois, mais c’est une totale aberration : il fait cardinal un… évêque auxiliaire, celui de Lisbonne (là où la liturgie traditionnelle est strictement interdite depuis Paul VI sans interruption).

    Déjà l’existence même d’évêques auxiliaires est une aberration. Mais qu’un évêque qui est sous les ordres d’un autre évêque (prétendument patriarche, ce qui est encore une autre aberration), devienne cardinal, autrement dit un prolongement du pape, qui a autorité sur tous les évêques, y compris donc sur son « patriarche », voilà qui est phénoménal.

    Ou alors c’est un clin d’œil au temps révolu où un cardinal avait prééminence sur les patriarches catholiques orientaux... Bravo l’œcuménisme…

  • Les 7 Frères et les saintes Rufine et Seconde

    Très chers frères, la leçon que l’on vient de lire dans le saint Évangile est courte, mais elle est importante par les grands mystères qu’elle contient. En effet, Jésus, notre Créateur et notre Rédempteur, ayant feint de ne pas connaître sa mère, donne à entendre qui est sa mère, et qui sont ses proches, non par le lien du sang, mais par l’union de l’esprit. « Qui est ma mère, dit-il, et qui sont mes frères ? Quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur et ma mère ». En s’exprimant ainsi que veut-il signifier, sinon qu’il trouve chez les Gentils à rassembler beaucoup de cœurs dociles, et que les Juifs, dont il est frère par le sang, il ne les connaît plus ?

    Rien d’étonnant à ce que celui qui fait la volonté du Père céleste soit appelé sœur et frère du Seigneur, eu égard aux deux sexes qui tous deux sont appelés à la foi ; mais qu’il soit aussi appelé sa mère, voilà une chose surprenante. Comme Jésus daigna donner à ses fidèles disciples le nom de frères, quand il a dit : « Allez, annoncez à mes frères » ; il nous faut examiner comment celui qui, en se convertissant à la foi, est devenu le frère du Seigneur, peut encore être sa mère.

    Apprenons-le donc : celui qui est sœur et frère du Christ par le fait de croire en lui, devient sa mère en le prêchant. C’est comme l’enfanter que de le déposer dans l’âme de celui qui vous écoute, et on est devenu sa mère par la prédication, lorsque l’amour du Seigneur a pris naissance dans un cœur à la voix de celui qui exhorte. Cette vérité, l’exemple de sainte Félicité dont nous célébrons aujourd’hui la fête vient opportunément la confirmer ; par la foi, elle a été la servante du Christ ; par la parole, elle est devenue sa mère. Les Actes de son martyre les plus autorisés nous disent qu’elle a eu autant de crainte de laisser ses sept fils lui survivre dans la chair, que les parents charnels en ont d’ordinaire de voir leurs enfants mourir avant eux.

    Saint Grégoire le Grand, leçons du bréviaire.

    (Sainte Félicité est inscrite au martyrologe le 23 novembre, jour où l’on fait mémoire d’elle. Toutefois elle est très présente dans la messe de ce jour.)

  • A Iekaterinbourg

    Je fais une découverte, encore, grâce à la chaîne russe Soyouz. Ce matin, elle retransmettait la divine liturgie du monastère de moniales Saint Alexandre Nevski de la Nouvelle Tikhvine de Iekaterinbourg. Un grand monastère qui s’est réapproprié la grande tradition byzantine, sur tous les plans. Notamment elles chantent le vrai chant byzantin, sur les textes slavons, de façon très remarquable (et aussi l’ancien chant znamenny ressuscité après la décadence occidentalisante et la nuit soviétique).

    Exemples :

    1h13’28” : le chant des chérubins.

    1h33’38” : Dostoïno i pravedno (il est digne et juste d’adorer le Père…) suivi du Sanctus.

    1h40’23” : Hymne à la Mère de Dieu après la consécration (Dostoïno iest).

    2h14’13” : chant de communion (chant znammeny). Le texte : « Recevez le corps du Christ, goûtez à la source immortelle. » Pendant un quart d’heure…

    A 2h53’14” on voit la « nouvelle icône de la Mère de Dieu de Tikhvine », peinte par les moniales, comme toutes les icônes du monastère.

  • 6e dimanche après la Pentecôte

    Dóminus fortitudo plebis suæ, et protéctor salutárium Christi sui est : salvum fac pópulum tuum, Dómine, et benedic hereditáti tuæ, et rege eos usque in sǽculum.
    Ad te, Dómine, clamábo, Deus meus, ne síleas a me : ne quando táceas a me, et assimilábor descendéntibus in lacum.

    Le Seigneur est la force de son peuple et le protecteur salutaire de son Messie : sauvez votre peuple, Seigneur, et bénissez votre héritage, régissez-les jusqu’aux siècles sans fin.
    Je crierai vers vous, Seigneur, mon Dieu, ne gardez pas le silence à mon égard : de peur que, si vous ne répondez pas, je ne sois semblable à ceux qui descende dans la fosse. (Psaume 27)

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    L'introït de ce dimanche, à l'Institut Saint Philippe Neri de Berlin, en 2010:

    Ici, plus encore qu'ailleurs, nous devons nous laisser guider par le texte, qui est des plus stimulants. Dans la première partie, David loue le Seigneur comme la "force de son peuple" et rappelle avec gratitude l'armure de la grâce divine qui lui a été accordée, à lui, l'oint du Seigneur. C'est aussi une prière d'action de grâces. La deuxième partie est une prière de demande. Mais la demande du roi n'est pas pour lui-même, elle est pour son peuple, ou plus exactement pour le peuple de Dieu. Il lui dit : « C'est ton peuple, ton héritage, que tu t'es acquis. » Il lui adresse ainsi la recommandation la plus forte qui soit. Ces paroles de la deuxième partie ont été reprises dans le Te Deum, sauf que in sæculum est remplacé par in æternum.

    Cet introït nous exhorte, nous qui sommes réunis pour le service divin, à ne pas penser uniquement à nous-mêmes et à nos besoins personnels, mais plutôt à l'ensemble du peuple de Dieu, à cet ensemble corporatif auquel nous avons le privilège d'appartenir. Les onctions solennelles du baptême et de la confirmation nous font comprendre que nous sommes les élus de Dieu, l'héritage qu'il a si chèrement acquis au prix de son propre sang. C'est avec ces sentiments que nous devons chanter salvum fac, benedic et rege.

    La demande formulée dans le psaume est merveilleusement exaucée dans l'Évangile. Il est impossible au Sauveur de rester muet ; il ne peut regarder en silence les souffrances de son peuple. C'est pourquoi il prononce la parole consolatrice : « J'ai compassion de la multitude. » Il ne veut pas que son peuple ressemble à ces brebis sans berger qui vont à la perdition. Il leur fournit toujours la nourriture nécessaire, de peur qu'ils ne s'évanouissent en chemin. La bénédiction qu'il prononce sur les sept pains et les quelques poissons se rapporte vraiment à son peuple. Il les conduit vers de riches pâturages, si riches que même après que les quatre mille ont été rassasiés, il reste encore une abondance. Tout ce qui a été accompli matériellement n'est qu'un symbole de son œuvre merveilleuse de compassion dans la Sainte Eucharistie.

    Dom Dominic Johner

  • Chronique des cinglés

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