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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1456

  • Schulz récidive

    Dans une interview au Süddeutsche Zeitung, le président du Parlement européen Martin Schulz déclare de nouveau que « l’UE doit changer complètement » et que « nous devons penser à ce qui peut être mieux fait au niveau national, régional et local plutôt qu’à Bruxelles ».

    D’autant plus curieux qu’il est aujourd’hui candidat… à la présidence de la Commission européenne…

  • Ils n’ont pas encore compris

    Alors que « l’opposition syrienne » venait tout juste d’accepter de participer à la conférence de paix Genève II « malgré » la présence de représentants d'Assad, et se faisait féliciter dans le monde entier pour son courage, voilà qu’elle menace de ne pas y aller, parce que le secrétaire général de l’ONU a invité une délégation iranienne…

    La soi-disant opposition syrienne n’a donc toujours pas compris qu’à une conférence de paix on est censé voir tous les protagonistes, et que sinon ça ne sert à rien...

     

    Addendum

     

    La « Coalition nationale syrienne » a lancé un ultimatum à l’ONU, lui donnant jusqu’à 19h ce lundi pour retirer son invitation à l’Iran. L’ONU a donc… retiré son invitation, moins de 24 heures après l’avoir lancée. On s’est avisé tout à coup que l’Iran n’avait pas avalisé le communiqué de Genève I, en juin 2012 (conférence à laquelle ce pays ne participait pas)…

     

    La « Coalition nationale syrienne » a donc déclaré qu’elle participerait à la conférence.

     

    Du coup, le « Conseil national syrien » a quitté la « Coalition nationale syrienne », parce qu’il refuse de négocier tant que Assad est au pouvoir… On rappellera que le « Conseil national syrien », reconnu par plusieurs pays, dont la France, comme l’autorité syrienne légitime, est (était) de loin la principale composante de la « Coalition nationale syrienne » (dont le vrai nom complet est « Coalition nationale des forces de l’opposition et de la révolution ».

     

  • L’enculé de ta race et les salopards

    Une vidéo sur Youtube montre le député socialiste Razzy Hammadi, candidat à la mairie de Montreuil, dans une bagarre, lançant à son adversaire : « Enculé de ta race ! »

    Il serait intéressant de savoir à quelle race faisait allusion le grand militant antiraciste, mais pour l’heure on se contentera de citer un autre grand humaniste, Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale : il juge que ce sont des « salopards » qui ont publié cette vidéo, et que c’est « dégueulasse en termes démocratiques » (sic).

  • Saint-Pétersbourg : le quai Robespierre devient quai de la Résurrection

    Lu ici :

    Alors que le sinistre Peillon, veut replonger l’Education nationale dans les affres de l’Ecole révolutionnaire et que la France continue à encenser les bouchers de la révolution de 1789, comme Danton ou Robespierre, en attribuant leurs noms aux rues ou aux stations de Métro, la Russie quant à elle, se débarrasse des symboles révolutionnaires qui ont ensanglantés la France à la fin du XVIIIe siècle. C’est le cas de la cité de Saint-Pétersbourg, où la commission toponymique de la ville a décidé de se débarrasser de ce criminel, précurseur de Lénine et de Staline, en rendant son nom de « quai de la Résurrection », au « quai Robespierre » dont il avait été affublé en 1923.

  • Le laïcisme agressif s’installe

    Cela se passe à Scaër, non loin de chez moi. Un musicien allemand qui participait à la célèbre « Cavalcade » avait fait don d’une mosaïque inspirée de l’icône de tendresse. Elle avait été installée, avec l’accord de tout le monde, dans le hall de la maison de retraite.

    Mais voilà qu’une famille s’est offusquée de cet affront à la laïcité.

    Alors on a viré la Theotokos et le Fils de Dieu.

    Qui ont trouvé refuge dans une chapelle.

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    (Photo Ouest France)

  • La manif pour la vie

    La manifestation pour la vie a été cette année un très grand succès. Preuve en est que la police est allée jusqu’à compter 16.000 participants…

    On a remarqué la présence de Mgr Aillet, Mgr Cattenoz et du cardinal Barbarin.

    On remarque aussi l’existence dans la presse de vrais articles (et non d’échos méprisants) et même de bons articles, comme celui de 20 minutes.

    Mais il y avait aussi ces titres hier en ligne :

    Plus de 200 manifestants pour défendre l'avortement à Paris

    Quelques milliers d'anti-avortement manifestent à Paris

    (« Plus de 200 », c’est beaucoup. « Quelques milliers », ce n’est pas beaucoup. Surtout quand ils sont 40.000…)

    Le plus fort étant évidemment l’écran inénarrable d’i-télé qui ne sait pas trop de quoi on parle… mais le fait au détriment des défenseurs de la vie.

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    On laissera Cécile Edel conclure :

    « Cette Marche 2014 montre que l’espoir a changé de camp. L’idéologie libertaire qui nous a imposé l’avortement  comme un droit est maintenant en recul. Dans le conflit qui oppose le droit de l’enfant conçu et le droit de la femme, les regards se portent aujourd’hui enfin sur le plus faible : l’enfant conçu pas encore né. Si les responsables politiques veulent renouer avec les Français, ils doivent d’abord regarder la réalité, il y a trop d’avortements en France. L’Espagne nous montre un chemin de progrès. »

  • Saint Fabien et saint Sébastien

    Sebastiani Martyris,
    Concivis almi, supplices
    Diem sacratam vocibus
    Canamus omnes debitis.

    Athleta Christi nobilis,
    Ardens amore praelii,
    Linquit tepentem patriam,
    Pugnamque Romae festinat.

    Hic cultor alti dogmatis,
    Virtute plenus coelica,
    Idola damnans, inclyti
    Trophaea sperat martyris.

    Loris revinctus plurimis;
    Qua stipes ingens tollitur,
    Vibrata tela suscipit
    Umbone nudo pectoris.

    Fit silva corpus ferrea;
    Sed aere mens constantior
    Ut molle ferrum despicit :
    Ferrum precatur, saeviat.

    Manantis unda sanguinis
    Exsangue corpus nunciat;
    Sed casta nocte Femina
    Plagas tumentes recreat.

    Coeleste robur militi
    Adacta praebent vulnera;
    Rursum tyrannum provocans,
    Exspirat inter vulnera.

    Nunc coeli in arce considens,
    Bellator o fortissime,
    Luem fugando, civium
    Tuere clemens corpora.

    Patri, simulque Filio,
    Tibique, Sancte Spiritus,
    Sicut fuit, sit jugiter
    Saeclum per omne gloria. Amen.

    En ce jour dédié à l’honneur de Sébastien Martyr, notre concitoyen illustre, rendons-lui gloire dans nos chants unanimes.

    Ce noble athlète du Christ, plein de l’ardeur du combat, abandonne sa patrie, qui pour lui a moins de dangers, et vient dans Rome affronter la lutte.

    C’est là que, sectateur d’une doctrine sublime, repoussant l’idolâtrie, il aspire aux trophées d’un glorieux martyre.

    Des nœuds multipliés l’enchaînent au tronc d’un arbre ; c’est là que sa poitrine, comme un bouclier suspendu, sert de but aux traits des archers.

    Les flèches se réunissent sur son corps comme une forêt ; mais son âme, plus ferme que l’airain, insulte à la mollesse du fer, et demande à ce fer d’être plus meurtrier.

    A voir le sang qui baigne le corps du Martyr, on croirait qu’il a expiré ; mais une chaste femme est venue panser ces plaies enflammées.

    Ces blessures profondes inspirent un courage céleste au soldat du Christ ; il va provoquer encore le tyran, et bientôt il expire sous les coups meurtriers.

    Maintenant, assis dans les hauteurs du ciel, vaillant guerrier ! éloignez la peste, et gardez même les corps de vos concitoyens.

    Au Père, au Fils, et à vous, Esprit Saint, comme toujours, soit à jamais gloire dans tous les siècles. Amen.

    Hymne du bréviaire ambrosien, traduction dom Guéranger

  • Deuxième dimanche après l’Epiphanie

    Le troisième Mystère de l’Épiphanie nous montre la consommation des plans de la divine miséricorde sur le monde, en même temps qu’il nous manifeste une troisième fois la gloire de l’Emmanuel. L’Etoile a conduit l’âme à la foi, l’Eau sanctifiée du Jourdain lui a conféré la pureté, le Festin Nuptial l’unit à son Dieu. Nous avons chanté l’Époux sortant radieux au-devant de l’Épouse ; nous l’avons entendu l’appeler des sommets du Liban ; maintenant qu’il l’a éclairée et purifiée, il veut l’enivrer du vin de son amour.

    Un festin est préparé, un festin nuptial ; la Mère de Jésus y assiste ; car, après avoir coopéré au mystère de l’Incarnation du Verbe, il convient qu’elle soit associée à toutes les œuvres de son Fils, à toutes les faveurs qu’il prodigue à ses élus. Mais, au milieu de ce festin, le vin vient à manquer. Jusqu’alors la Gentilité n’avait point connu le doux vin de la Charité ; la Synagogue n’avait produit que des raisins sauvages. Le Christ est la vraie Vigne, comme il le dit lui-même. Lui seul pouvait donner ce vin qui réjouit le cœur de l’homme, et nous présenter à boire de ce calice enivrant qu’avait chanté David.

    Marie dit au Sauveur : « Ils n’ont point de vin. » C’est à la Mère de Dieu de lui représenter les besoins des hommes, dont elle est aussi la mère. Cependant, Jésus lui répond avec une apparente sécheresse : « Femme, qu’importe à moi et à vous ? Mon heure n’est pas encore venue. » C’est que, dans ce grand Mystère, il allait agir, non plus comme Fils de Marie, mais comme Fils de Dieu. Plus tard, à une heure qui doit venir, il apparaîtra aux yeux de cette même Mère, expirant sur la croix, selon cette humanité qu’il avait reçue d’elle. Marie a compris tout d’abord l’intention divine de son Fils, et elle profère ces paroles qu’elle répète sans cesse à tous ses enfants : Faites ce qu’il vous dira.

    Or, il y avait là six grands vases de pierre, et ils étaient vides. Le monde, en effet, était parvenu à son sixième âge, comme l’enseignent saint Augustin et les autres docteurs après lui. Durant ces six âges, la terre attendait son Sauveur, qui devait l’instruire et la sauver. Jésus commande de remplir d’eau ces vases ; mais l’eau ne convient pas pour le festin de l’Epoux. Les figures, les prophéties de l’ancien monde étaient cette eau ; et nul homme, jusqu’à l’ouverture du septième âge, où le Christ, qui est la Vigne, devait se communiquer, n’avait contracté l’alliance avec le Verbe divin.

    Mais lorsque l’Emmanuel est venu, il n’a qu’une parole à dire : « Puisez maintenant. » Le vin de la nouvelle Alliance, ce vin qui avait été réservé pour la fin, remplit seul maintenant les vases. En prenant notre nature humaine, nature faible comme l’eau, il en a ménagé la transformation ; il l’a élevée jusqu’à lui, nous rendant participants de la nature divine ; il nous a rendus capables de contracter l’union avec lui, de former ce seul corps dont il est le Chef, cette Église dont il est l’Époux, et qu’il aimait de toute éternité d’un si ardent amour, qu’il est descendu du ciel pour célébrer ces noces avec elle.

    Dom Guéranger

  • La « pousseuse » condamnée à rien

    Avec l’unanimité que confère aux gazettes le recopiage des dépêches, on apprend que « la pousseuse du RER » a été condamnée à 22 mois de prison dont 18 avec sursis.

    Or elle n’est pas condamnée pour avoir « poussé » quelqu’un, mais parce que sa victime a eu les deux jambes sectionnées par le RER sous lequel elle l’avait poussée.

    Et elle est condamnée à 4 mois de prison ferme. A savoir les 4 mois qu’elle a passés en détention préventive.

    Elle est donc condamnée à rien.

  • Le juge argentin qui ne veut pas enlever la croix

    Lu ici :

    « Je ne veux pas éliminer la croix parce que je suis catholique et parce qu’elle est le symbole de la pitié de Dieu ». C’est la réponse du juge argentin Luis Maria Rizzi à la campagne lancée par l’APP (Asociasión Pensiamiento Penal) et par l’ADC (Asociasión por los Derechos Civiles) pour la suppression des symboles religieux des salles des tribunaux argentins. Dans une lettre envoyée au Président de l’APP, Mario Juliano, Luis Maria Rizzi a répété qu’il ne donnera aucune disposition jusqu’à ce que les crucifix soient éliminés par une directive vu que « je porte un respect à la croix et à une personne innocente, la plus innocente des condamnés à mort et parce que c’est le symbole de la foi et de l’identité de la plus grande partie de notre peuple. »

    Le juge signale dans la missive que « la croix n’offense ni ne discrimine personne, croyants ou non, en tant que symbole de pitié et de miséricorde ». « Témoigne de ce fait que qui travaille sous sa protection est une personne qui craint Dieu et pour cela, il est impartial et agit selon la justice.» » Se référant directement aux groupes qui soutiennent la campagne, Rizzi écrit : « la liberté religieuse que vous défendez intéresse aussi de près celui qui veut avoir tout près de lui la croix et c’est une liberté qui n’oblige pas à l’éliminer ou à la cacher ». Le juge argentin estime que la mission de l’APP et de l’ADC est une « mission triste » car, selon lui, « la croix est devenue un symbole incompatible avec un monde qui confond le bien avec le mal. Un monde qui protège les droits des femmes au détriment de ceux des enfants. Un monde qui exalte la corruption et prime la déloyauté ». Mais le juge, dans son écrit, se dit convaincu que : « Le Christ ne nous abandonnera pas, même si nous répudions et nous éliminons sa croix ».