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Saint Fabien et saint Sébastien

Sebastiani Martyris,
Concivis almi, supplices
Diem sacratam vocibus
Canamus omnes debitis.

Athleta Christi nobilis,
Ardens amore praelii,
Linquit tepentem patriam,
Pugnamque Romae festinat.

Hic cultor alti dogmatis,
Virtute plenus coelica,
Idola damnans, inclyti
Trophaea sperat martyris.

Loris revinctus plurimis;
Qua stipes ingens tollitur,
Vibrata tela suscipit
Umbone nudo pectoris.

Fit silva corpus ferrea;
Sed aere mens constantior
Ut molle ferrum despicit :
Ferrum precatur, saeviat.

Manantis unda sanguinis
Exsangue corpus nunciat;
Sed casta nocte Femina
Plagas tumentes recreat.

Coeleste robur militi
Adacta praebent vulnera;
Rursum tyrannum provocans,
Exspirat inter vulnera.

Nunc coeli in arce considens,
Bellator o fortissime,
Luem fugando, civium
Tuere clemens corpora.

Patri, simulque Filio,
Tibique, Sancte Spiritus,
Sicut fuit, sit jugiter
Saeclum per omne gloria. Amen.

En ce jour dédié à l’honneur de Sébastien Martyr, notre concitoyen illustre, rendons-lui gloire dans nos chants unanimes.

Ce noble athlète du Christ, plein de l’ardeur du combat, abandonne sa patrie, qui pour lui a moins de dangers, et vient dans Rome affronter la lutte.

C’est là que, sectateur d’une doctrine sublime, repoussant l’idolâtrie, il aspire aux trophées d’un glorieux martyre.

Des nœuds multipliés l’enchaînent au tronc d’un arbre ; c’est là que sa poitrine, comme un bouclier suspendu, sert de but aux traits des archers.

Les flèches se réunissent sur son corps comme une forêt ; mais son âme, plus ferme que l’airain, insulte à la mollesse du fer, et demande à ce fer d’être plus meurtrier.

A voir le sang qui baigne le corps du Martyr, on croirait qu’il a expiré ; mais une chaste femme est venue panser ces plaies enflammées.

Ces blessures profondes inspirent un courage céleste au soldat du Christ ; il va provoquer encore le tyran, et bientôt il expire sous les coups meurtriers.

Maintenant, assis dans les hauteurs du ciel, vaillant guerrier ! éloignez la peste, et gardez même les corps de vos concitoyens.

Au Père, au Fils, et à vous, Esprit Saint, comme toujours, soit à jamais gloire dans tous les siècles. Amen.

Hymne du bréviaire ambrosien, traduction dom Guéranger

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