La manifestation pour la vie a été cette année un très grand succès. Preuve en est que la police est allée jusqu’à compter 16.000 participants…
On a remarqué la présence de Mgr Aillet, Mgr Cattenoz et du cardinal Barbarin.
On remarque aussi l’existence dans la presse de vrais articles (et non d’échos méprisants) et même de bons articles, comme celui de 20 minutes.
Mais il y avait aussi ces titres hier en ligne :
Plus de 200 manifestants pour défendre l'avortement à Paris
Quelques milliers d'anti-avortement manifestent à Paris
(« Plus de 200 », c’est beaucoup. « Quelques milliers », ce n’est pas beaucoup. Surtout quand ils sont 40.000…)
Le plus fort étant évidemment l’écran inénarrable d’i-télé qui ne sait pas trop de quoi on parle… mais le fait au détriment des défenseurs de la vie.
On laissera Cécile Edel conclure :
« Cette Marche 2014 montre que l’espoir a changé de camp. L’idéologie libertaire qui nous a imposé l’avortement comme un droit est maintenant en recul. Dans le conflit qui oppose le droit de l’enfant conçu et le droit de la femme, les regards se portent aujourd’hui enfin sur le plus faible : l’enfant conçu pas encore né. Si les responsables politiques veulent renouer avec les Français, ils doivent d’abord regarder la réalité, il y a trop d’avortements en France. L’Espagne nous montre un chemin de progrès. »
Commentaires
Excellent itélé !!
Le gus qui tape les sous-titre devrait pourtant être habitué à raccourcir le texte au maximum, là il a fait un bel effort pour démultiplier le truc jusqu'à obtenir le non-sens le plus absolu.
C'est tellement révélateur du gloubi boulga saumâtre qui mijote dans la tête des journalistes.....
Très belle marche.
Les évêques se sont bougés.
Je suis quand même sidéré qu'une telle marche à Paris ne mobilise pas plus les parisiens qui sont à un ticket de métro ou de RER. Alors que les provinciaux et les étrangers payent de longs trajets(et certains passent 2 nuits dans un bus, pour reprendre le boulot le lundi dans la foulée).
L'optimisme devant le projet de loi du PP espagnol me sidère aussi. Les désillusions ne vont pas tarder, le PP c'est l'UMP et ils n'ont rien fait du temps d'Aznar, ils ne vont rien faire maintenant.
Comme le FN et son Phillipot avorteur (sa déclaration: "l'avortement n'est pas un problème pour les Français"), ils ne se posent pas la question des millions de manquant à l'appel depuis 1974. Ce sont eux qui auraient pu payer les retraites de ces incapables.
France 3 a carrément coupé le son, puis l'image !
"L'idéologie libertaire" n'a pas grand-chose à voir avec ce type de politique démographique, mais les élites françaises politiques et économiques. Simone Veil n'a rien à voir avec une idéologue libertaire. A moins de faire de l'Etat républicain un "Etat libertaire", ce qui n'a aucun sens.
Toutes les idéologies ont leur racine dans le refus du Messie, Jésus-Christ. Elles sont totalement et fondamentalement subversives. L'Etat républicain est totalement subversif et veut éradiquer le surnaturel de l'horizon humain. Comme le nazisme, le communisme, l'évolutionnisme, le capitalisme, le libéralisme, le féminisme (dirigé et financé par des hommes!!!!!) le modernisme et toutes les déviations et contre-façons de l'idéal chrétien. C'est une guerre totale contre Dieu et le fils de Dieu incarné. On veut bien d'un dieu à la sauce Coran ou Talmud, mais pas du vrai Dieu incarné.
200 à 300 manifestants anti-ivg qui en plus ne cassent rien, mais pourquoi donc en parler!
A force de vouloir faire de la désinformation, ils en deviennent contre-productifs.
L'on est bien dans une régime médiatique totalitaire.
non dauphin les évêques ne se sont pas bougés ! Trois sur 120. Ajoutons à ces trois la trentaine qui a donné son soutien. Les parisiens sont venus mais il n'étaient pas derrière leur archevêque ni derrière leurs auxiliaires !
quatre évêques français (dont le primat des Gaules), un espagnol.
40 000 parisiens sur 10 millions c'est 4 sur 1000 (si on ne compte que les baptisés 4 sur 500), proportion moindre que les évêques, 4 sur 120.
@ Dauphin
"Toutes les idéologies ont leur racine dans le refus du Messie, Jésus-Christ" etc......
A mon humble avis, dans cette courte analyse vous avez parfaitement et totalement raison
La "culture de vie" néo-païenne ou conservatrice n'est pas moins une idéologie au regard du christianisme que la culture de mort moderne opposée.
La vie éternelle n'est bien sûr pas la vie biologique. Pour les païens romains, l'au-delà n'est que le prolongement théorique ou hypothétique de la vie biologique, non pas dans le christianisme.
Cette opposition de la vie éternelle à la vie biologique est symboliquement marquée dans la Genèse par les deux arbres en opposition, l'olivier se tenant à l'opposé de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
D'ailleurs si la détermination de l'homme est seulement biologique/psychologique, alors l'amour n'a pas de place, et la théorie darwinienne transformiste devient alors beaucoup plus probable.
Génial, mais faux. Le Christ , fils de Dieu et Dieu lui-même s'est incarné pour nous ouvrir la porte de la vie éternelle et nous y serons avec nos corps (biologiques donc) ressuscités (donc immortels réunis à notre âme immortelle). Etonnant, n'est-ce pas?
Il n'y a que Dieu pour penser à nous associer à sa Vie de cette manière.
La mort fait partie du cycle biologique. C'est pourquoi les cultures de vie païennes, même si elles ne sont pas relativistes, font une place aux rituels macabres, comportent une part d'acceptation de la mort.
Seul le christianisme se rebelle contre la mort, qui est la manifestation du péché originel ("Laissez les morts enterrer les morts").
On ne peut pas faire comme Calvin une lecture morale ou psychologique de la Genèse, pour deux raisons : d'abord parce que les fables mythologiques juives ou chrétiennes ont un sens historique ou scientifique, non pas moral ; secundo parce que l'arbre de la connaissance du bien et du mal, lié à la chute et au péché, indique une connaissance éthique ou morale, celle-là même qui découle de la biologie.
- L'évolutionnisme biologique est incompatible avec la Genèse, dont la signification est scientifique, tandis que le transformisme biologique, lui, est fondé sur un préjugé moral, l'idée scientifiquement improbable du progrès moral ou social.