Un viticulteur bio de Beaune, Emmanuel Giboulot, a été condamné hier à 500 euros d'amende, et à une seconde amende de 500 €, mais avec sursis, pour avoir refusé de traiter ses vignes contre la « flavescence dorée ».
Au nom du principe de précaution, un arrêté préfectoral avait rendu obligatoire en juin le traitement chimique.
Emmanuel Giboulot avait refusé, parce qu’il refuse tout traitement chimique, et parce qu’il n’y avait aucune preuve de l’existence de la maladie dans le département.
Mais, en octobre, l’administration a découvert trois ceps contaminés dans le département. Donc elle avait raison. Donc le viticulteur devait être condamné…
Mais, s’il y avait trois ceps contaminés (sur des millions), d’abord c’est une information nulle et non avenue, ensuite c’était forcément dans une propriété où les ceps avaient été traités… Et ça n’a donc aucun rapport avec le viticulteur bio dont aucun cep n’est contaminé.
Emmanuel Giboulot fait appel.
Commentaires
Comme disait – à peu près – Bruno Gollnisch, dans une des nombreuses affaires que le Système lui lançait dans les pattes : « Je suis certain de mon bon droit, c’est dire si je suis très inquiet à la veille de mon procès. »…
[Retrouvez les propos originaux au micro de Serge de Beketch quelque part sur « Radio Courtoisie ».]
Avec ces juges, on risque moins comme assassin que comme opposant aux caprices de ces dictateurs hystériques. Caprices dangereux pour la santé, comme les vaccins, le chlore dans l'eau, les hormones dans les nappes phréatiques ou mortels comme l'avortement, l'euthanasie
Hélas, combien de viticulteurs confondent leur métier avec celui de chimiste !
C'est dommage que tout le monde ne prennent pas en compte la transparence de cet homme envers ces clients. Peut être que les produits chimiques sont aussi des causes au mauvais développement de la nature... Ils devraient y penser parfois !