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Mercredi de la Passion

La première lecture est une suite de commandements, qui se termine par « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » En fait, dans le Lévitique, cette phrase se trouve au milieu de commandements divers (relatifs précisément et explicitement à ce qu'il faut faire et ne pas faire relativement au prochain). Le texte a été opportunément coupé par la liturgie de telle sorte que « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » apparaisse comme un résumé de tous ces commandements. Or ce sera l’enseignement de Jésus, qui extraira le commandement de l’amour du prochain de l’accumulation du Lévitique pour en faire le commandement suprême avec celui de l’amour de Dieu qui lui est identique.

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » est la traduction littérale du texte de la Septante. Il est curieux que saint Jérôme n’ait pas repris cette version canonisée par le Verbe lui-même, et ait traduit : « Tu aimeras ton ami comme toi-même », ce qui n’a  plus grand intérêt, car c’est une tautologie de dire qu’on aime son ami…

Toujours est-il que, par un renversement des idées reçues, voici que nous avons l’amour dans l’Ancien Testament, et la haine qui explose dans l’Evangile, avec cette nouvelle attaque des Juifs qui, une nouvelle fois, prennent des pierres pour lapider Jésus, parce que, répondant à leur question, il affirme de nouveau sa divinité : « Moi et le Père nous sommes un. »

Mais à la haine meurtrière s’oppose l’amour du Bon Pasteur pour ses brebis. A qui il donne la vie éternelle. Par son sacrifice. Sa grande « œuvre ». Non pas quand les Juifs le décident. Mais quand lui le décidera.

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