Viktor Orban prononce un discours important chaque année à l’université d’été et camp étudiant de Balvanyos, en Transylvanie (devant les jeunes Hongrois de Roumanie). Celui de cette année, prononcé samedi dernier, était particulièrement remarquable. Le voici intégralement, dans une traduction DeepL revue, d’après le texte officiel anglais.
Le blog d'Yves Daoudal - Page 14
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Orban
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Magnifique Cardinal Müller
Sur le dénigrement de la Cène aux Jeux Olympiques de France
par le cardinal Gerhard Müller
Les poses totalement déshumanisantes avec lesquelles les idéologues LGBT se sont moqués non seulement de la Cène de Jésus, mais aussi de leur propre dignité humaine lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, s’inscrivent manifestement dans la continuité de la campagne des Jacobins visant à déchristianiser la France. Au plus fort de cette frénésie anti-chrétienne, le 10 novembre 1793, les révolutionnaires français ont fait entrer une femme nue déguisée en déesse Raison dans la cathédrale Notre-Dame de Paris et ont fait une démonstration de ses perversions sexuelles sur l’autel.
Les obscénités blasphématoires contre la religion sont inextricablement liées à la violence physique et psychologique contre les croyants en Christ. En effet, le “culte de la raison et de la liberté” est inextricablement lié à la Grande Terreur, dont des centaines de milliers et des millions d’innocents ont été victimes dans le système totalitaire athée – depuis les Jacobins, maîtres de la guillotine, en passant par les fascistes et les communistes, jusqu’à aujourd’hui, où les chrétiens sont la communauté religieuse la plus persécutée au monde.
L’idéologie woke en Occident a des racines explicitement athées, elle est caractérisée de part en part par la haine de Jésus-Christ et les pires incitations à l’encontre de l’Église catholique. Elle se manifeste par une discrimination à l’égard des chrétiens par des paroles et des actes violents, y compris des crimes judiciaires contre l’humanité, par exemple lorsque des parents sont privés de leurs propres enfants par décision de justice s’ils refusent que les organes génitaux de leurs enfants soient mutilés, le tout sous l’euphémisme de “l’autodétermination de son propre sexe”.
Les autorités françaises justifient l’autorisation de ces mises en scène antichrétiennes et inhumaines par l’idéologie de la laïcité, qui ne signifie en aucun cas la neutralité religieuse de l’État, mais n’est qu’une couverture pour la violation brutale du droit de l’homme à la liberté de religion et de conscience. Les gens s’extasient sur l’inclusion de personnes ”woke” dans un pays où les catholiques ont été systématiquement marginalisés de la vie publique et ont fait l’objet de discriminations vicieuses pendant 200 ans. Ils ne se rendent pas compte qu’ils ont laissé traîner dans la boue l’honneur de la France qui, en tant que pays et culture, doit tout au christianisme, et qu’ils y ont même contribué dans un accès de dérèglement mental. Le mépris de la religion et de la conscience conduit nécessairement à la terreur psychologique et à la violence.
Ces autorités olympiques devraient s’en rendre compte en regardant le tableau de Francisco Goya de 1797. Il s’intitule : “Le rêve de la raison engendre des monstres”. Dans la mythologie, Saturne ou Kronos est la progéniture du dieu de la terre Uranos et de Gaïa, l’icône de la nouvelle religion climatique, et affirme sans ambages que tout est dépassé et décomposé par le temps, y compris les idéologies néo-païennes. L’apôtre Paul a déjà décrit les conséquences suicidaires qui résultent du mépris de la raison ouverte à Dieu lorsque la puissance éternelle et la divinité de Dieu sont niées. “C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté par les convoitises de leur cœur, de sorte qu’ils ont déshonoré leur corps par leurs propres actions”. (Rm 1,24).
Le simulacre de la Cène par des acteurs spirituellement dérangés et mentalement perturbés, ses instigateurs et ses commanditaires, était un acte de terrorisme spirituel qui s’est retourné contre ses auteurs. “La révolution est comme Saturne, elle mange ses propres enfants et finit par engendrer le despotisme avec tous ses méfaits”, furent les derniers mots de Pierre Verniaud, le chef des Girondins sur l’échafaud. Et les Jacobins, qui ont poussé à l’extrême la révolte culturelle antichrétienne, n’ont pas tardé à le suivre. Nous sommes moins préoccupés par ces considérations historico-philosophiques que par la Parole éclairante de Dieu, qui surpasse toute sagesse humaine et donne même l’espoir aux égarés qu’ils échapperont à la prison de leur perversion et de leur stupidité : “Dieu dit : ‘Je ne prends pas plaisir à la mort du pécheur, mais à ce qu’il se détourne de sa voie et qu’il vive'” (Ez 33, 11).”
Source: Infovaticana. Traduction: le Salon Beige.
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De la férie
On fait mémoire aujourd’hui des saints Abdon et Sennen. Voir ici et là.
Parmi les autres notices du martyrologe, il y a celle du martyre de sainte Julitte, à Césarée de Cappadoce, avec référence à l’homélie de saint Basile, évêque de la ville, qui l’a fait connaître.
Voici le résumé qu’en fait l’Histoire générale des auteurs sacrés et ecclésiastiques, par le R.P. Dom Remy Ceillier, tome 3, 1859.
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ChatGPT fait un bon résumé...
Quelques heures plus tard, quelqu’un a posé la même question et a obtenu ces précisions complémentaires :
Dégradation des structures familiales : En promouvant des idées qui fragmentent les unités familiales traditionnelles, comme des politiques qui encouragent des comportements individualistes au détriment des liens familiaux, l'importance de la famille pourrait être minimisée.
Les médias et la culture populaire pourraient glorifier des styles de vie qui s'opposent aux valeurs familiales traditionnelles.
Sabotage de la morale et de la spiritualité : En attaquant les institutions religieuses et morales par le biais de scandales, de critiques constantes et de législation restrictive, la foi et la moralité peuvent être sapées.
Les mouvements qui ridiculisent ou minimisent l'importance de la spiritualité et des valeurs morales pourraient être encouragés et amplifiés.
Altération du langage et de la communication : En modifiant le langage, les significations des mots et des concepts peuvent être changées pour altérer la perception de la réalité.
Le contrôle du discours public et la censure des idées dissidentes peuvent limiter la capacité des gens à exprimer et à partager leurs véritables sentiments et préoccupations.
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A Saint-Pétersbourg
Loin des miasmes des dernières gesticulations d’un monde occidental à l’agonie dans sa fiente, la Russie célébrait samedi la Journée de la Marine. Il y a sur YouTube une vidéo qui retransmet intégralement la cérémonie de Saint-Pétersbourg : elle dure 11 heures. Entre autres événements, Vladimir Poutine a inauguré un monument à la gloire de Théodore Ouchakov, « l’amiral invincible », qui après avoir gagné 40 batailles navales a distribué sa fortune aux pauvres et est devenu moine, et a été canonisé en 2001 par l’Eglise orthodoxe russe qui a fait de lui le saint patron de la Marine.
Hier c’était la fête de saint Vladimir, « fête de l'Église et de l'État commémorant le baptême de la Russie ». Le patriarche Cyrille a célébré la divine liturgie au monastère Saint Alexandre Nevski de Saint-Pétersbourg. Puis il a décoré Vladimir Poutine de l’ordre de saint Alexandre Nevski, près du tombeau du saint. A la fin de la vidéo Poutine fleurit la tombe du maréchal Souvarov.
— Cher Vladimir Vladimirovitch, je vous remercie sincèrement pour les efforts considérables que vous déployez afin de raviver la vie spirituelle de la Russie. Je vous remercie tout particulièrement pour les conditions que l'État crée pour les orthodoxes. La Russie est un exemple unique de pays moderne, technologiquement et scientifiquement développé, qui combine avec succès le progrès scientifique et technologique avec un système social avancé et équitable, tout en respectant la foi religieuse et la composante spirituelle de son peuple. Nous vous souhaitons l'aide et la force de Dieu, afin que vous puissiez continuer à diriger le pays et son peuple sans dévier de notre voie historique, en l'adaptant aux défis de la civilisation humaine contemporaine.
— Votre Sainteté, merci beaucoup pour cette haute distinction ecclésiastique. L'Église orthodoxe russe est sans aucun doute l'un des fondements moraux les plus importants du peuple russe. Avec d'autres confessions russes traditionnelles, elle constitue également la base de l'État russe. Vous avez beaucoup contribué à renforcer l'État aujourd'hui, car il n'y a rien de plus puissant qu'un fondement spirituel. Tout le reste est construit sur cette base.
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Non-événement
Qu’on ne compte pas sur moi pour salir mon blog avec les immondices de l’ouverture des JO. Qu’on ne compte pas sur moi non plus pour dénoncer l’inévitable qui était dûment annoncé. Car les tarés qui étaient aux commandes avaient annoncé que ce serait inclusif et transgressif. Ce qui dans leur langage veut dire promotion des idéologies woke et LGBT, avec l’accent à la mode ces temps-ci sur les drag-queens et les trans. Le mot transgressif indique quant à lui qu’on va « casser les codes », les derniers codes qu’on puisse encore casser dans une société arrivée au dernier degré de la décadence : la religion et l’histoire. Il est d’ailleurs curieux que la religion chrétienne soit encore considérée comme une victime de choix pour la « transgression », alors qu’elle n’a plus aucune influence sociale.
Le communiqué des évêques de France est également sans surprise. C’est une louange dithyrambique au milieu de laquelle on « déplore profondément » certaines scènes de « dérision et de moquerie du christianisme ». Le service minimum va jusqu’à omettre les gros mots de blasphème ou de sacrilège.
C’est que l’épiscopat est complice depuis le début. Pour être partenaire de cette ignominie, il avait créé un machin qu’il avait intitulé Holy Games, marque déposée, s’il vous plaît, et en anglais, puisque ça se passe à Paris. Le communiqué des évêques commence précisément par rappeler que le projet Holy Games mobilise « de nombreux catholiques depuis bientôt trois ans ». Plus de temps qu’il n’en faut pour comprendre, même quand on est un catho bisounours demeuré, de quoi il retourne quand on nous annonce de l’inclusif et du transgressif.
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Sainte Marthe
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10e dimanche après la Pentecôte
L’évangile de ce dimanche est celui du publicain et du pharisien. Dans la liturgie byzantine, c’est l’évangile et le thème général du premier dimanche du triode, à savoir le premier des quatre dimanches de préparation au carême.
Voici le doxastikon des vêpres, par les chantres znamenny du monastère Andronikov du Sauveur de Moscou, et un stichère des laudes par Nektarios Adam, protopsalte de l’église de Tous les Saints de Koropi (Attique).
Отягченныма очима моима от беззаконий моих, / не могу воззрети и видети высоту небесную: / но приими мя, яко мытаря кающася, Спасе, / и помилуй мя.
Les yeux appesantis par mes fautes, je ne puis lever les yeux et voir les hauteurs du ciel, mais accueille-moi comme un publicain repentant, ô Sauveur, et aie pitié de moi.
Τοῦ Τελώνου καὶ τοῦ Φαρισαίου τὸ διάφορον, ἐπιγνοῦσα, ψυχὴ μου· τοῦ μέν, μίσησον τὴν ὑπερήφανον φωνήν, τοῦ δέ, ζήλωσον τὴν εὐκατάνυκτον εὐχήν, καὶ βόησον, ὁ Θεὸς ἱλάσθητί μοι τῷ ἁμαρτωλῷ, καὶ ἐλέησόν με.
Du Pharisien au Publicain tu reconnais la différence, ô mon âme ; déteste du premier le verbe arrogant, imite du second l'humble prière et dis : Pardonne, Seigneur au pécheur que je suis, ô Dieu, aie pitié de moi.
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Le propre de la messe :
• L'introit.
• Le graduel.
• L'alléluia.
• La communion.
(L'offertoire est le même que celui du premier dimanche de l'Avent.)
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De la Sainte Vierge le samedi
Quam vília de seípsa sénserit édocet María, et quod omne quidquid boni mériti hábuit, hoc supérna grátia largiénte percéperit, dicens : Quia respéxit humilitátem ancíllæ suæ ; ecce enim ex hoc beátam me dicent omnes generatiónes. Húmilem quippe Christi ancíllam suo judício se fuísse demónstrat : sed respéctu se grátiæ cæléstis repénte sublimátam pronúntiat, atque in tantum glorificátam, ut sua beatitúdo præcípua mérito cunctárum géntium voce mirétur. Addidit étiam adhuc divínæ pietátis múnera, quæ mirabíliter accépit, digna gratiárum actióne colláudans. Quia fecit mihi magna qui potens est, et sanctum nomen ejus. Nihil ergo suis méritis tríbuit, quæ totam magnitúdinem ad illíus donum refert, qui essentiáliter potens et magnus exístens, fidéles suos de parvis atque infírmis, fortes fácere consuévit et magnos.
Quand Marie dit : « Il s’est penché sur son humble servante, et désormais tous les âges me diront bienheureuse », elle nous apprend les humbles sentiments qu’elle a d’elle-même. Elle nous dit avoir reçu tout ce qu’il peut y avoir de bien en elle par largesse de la grâce divine. Elle montre, certes, qu’elle se considère comme la pauvre servante du Christ. Mais tout de suite, par respect de la grâce céleste, elle reconnaît sa noblesse et se dit tellement glorifiée que la voix de tous les peuples admirera à juste titre son singulier bonheur. Et ces faveurs de la divine bonté – ces faveurs qu’elle a si merveilleusement accueillies –, elle trouve même le moyen de les faire croître en chantant une digne action de grâces : « Le Puissant a fait pour moi des merveilles, Saint est son nom. » Elle n’attribue rien à ses propres mérites. Toute sa grandeur, elle la rapporte au don de celui qui est puissant et grand par essence, lui qui a coutume de rendre forts et grands ses fidèles, tout petits et faibles qu’ils soient.
Saint Bède, 4e homélie de l’Avent.
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A Valaam
D'autres images de Poutine et Loukachenko hier au monastère de Valaam. A 1'08, une pancarte "Plantation Poutine Vladimir Vladimirovitch".