Vladimir Poutine et Alexandre Loukachenko sont encore au monastère de Valaam aujourd'hui. L'agence de presse biélorusse a été la première à publier une vidéo sur YouTube:
Addendum. La dernière fois c'était il y a un an, déjà...
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Vladimir Poutine et Alexandre Loukachenko sont encore au monastère de Valaam aujourd'hui. L'agence de presse biélorusse a été la première à publier une vidéo sur YouTube:
Addendum. La dernière fois c'était il y a un an, déjà...
Emmanuel Tzanes, Venise, 1683. (Addendum : mais c'est l'autre saint Jacques, voir les commentaires.)
Que personne ne se trouble, si nous disons qu’il y avait tant d’imperfection chez les Apôtres. Car le mystère de la croix n’était pas encore consommé, et la grâce du Saint-Esprit n’avait pas encore été répandue dans leurs âmes. Si vous voulez savoir qu’elle a été leur vertu, considérez ce qu’ils furent après avoir reçu la grâce du Saint-Esprit et vous les trouverez vainqueurs de toute inclination mauvaise. Leur imperfection n’est ignorée de personne aujourd’hui, afin qu’on apprécie mieux à quel point la grâce les a tout d’un coup transformés.
Qu’ils n’aient rien sollicité de spirituel, et qu’ils n’aient pas même eu la pensée du royaume céleste, cela est évident. Mais examinons comment ils abordent Jésus-Christ, et lui adressent la parole. « Nous voudrions, disent-ils, que tout ce que nous vous demanderons, vous le fissiez pour nous. Mais le Christ leur répondit : Que voulez-vous ? » Non qu’il l’ignorât, certes, mais pour les obliger à s’expliquer, afin de mettre à nu leur plaie et d’être ainsi à même d’y appliquer le remède.
Mais eux, rougissant de honte et confus, parce qu’ils en étaient venus à des sentiments humains, ayant pris Jésus en particulier, lui firent en secret leur demande. Ils marchèrent en effet devant les autres, comme l’insinue l’Évangéliste, à dessein de n’être pas entendus. Et c’est ainsi qu’ils exprimèrent enfin ce qu’ils voulaient. Or, ce qu’ils voulaient, le voici, je présume. Comme ils lui avaient ouï dire que ses Apôtres seraient assis sur douze trônes, ils désiraient occuper les premiers de ces trônes. Sans doute ils savaient que Jésus les avait en prédilection ; mais redoutant que Pierre ne leur fût préféré, ils eurent la hardiesse de dire : « Ordonnez que nous soyons assis, l’un à votre droite et l’autre à votre gauche », ils le pressent par ce mot : ordonnez. Que va-t-il donc répondre ? Pour leur faire entendre qu’ils ne demandaient rien de spirituel, et qu’ils ne savaient pas même ce qu’ils sollicitaient, car s’ils le savaient, ils n’oseraient pas le demander, il leur fait cette réponse : « Vous ne savez pas ce que vous demandez » : vous ignorez combien cette chose est grande, combien elle est admirable, et dépassant même les plus hautes Vertus des cieux.
Et Il ajouta : « Pouvez-vous boire le calice que je vais boire », et être baptisé du baptême dont je suis baptisé ? Remarquez comment, tout en les entretenant de choses bien opposées, il les éloigne aussitôt de cette espérance. Vous me parlez, dit-il, d’honneur et de couronnes ; et moi, je vous parle de combats et de travaux. Ce n’est point ici le temps des récompenses, et cette gloire, qui m’appartient, n’apparaîtra pas de sitôt ; c’est à présent le temps de la persécution et des périls. Mais observez comme, par cette interrogation même, il les exhorte et les attire. Il ne leur dit point : Pouvez-vous endurer les mauvais traitements ? pouvez-vous verser votre sang ? il dit seulement : « Pouvez-vous boire le calice ? » et pour les attirer, il ajoute : « que je vais boire » afin de les mieux disposer à souffrir, par la perspective même de partager ses souffrances.
Saint Jean Chrysostome, leçons des matines (Homélie 65 sur saint Matthieu).
La divine liturgie que retransmet Soyouz TV l’était ce matin du monastère Sretenski de Moscou, à l’occasion de la fête du « saint hiéromartyr Hilarion archevêque de Verey ».
Né en 1886, Hilarion, qui s’appelait Vladimir comme tout le monde, fut un brillant étudiant, devenu maître en théologie en 1913 au séminaire de Moscou. Il entra aussitôt à la laure de la Trinité Saint Serge, où il devint moine, prêtre et archimandrite en quelques mois, et nommé professeur au séminaire de Moscou.
En mars 1919 il fut arrêté par les bolcheviques et emprisonné pendant trois mois. En mai 1920 il fut sacré évêque de Verey (auxiliaire de Moscou), et devint un des deux principaux conseillers du patriarche. Moins de deux ans après il était envoyé en exil à Arkhangelsk. A son retour il fut élevé au rang d’archevêque, et étendit son champ d’action. Le 22 juin 1923, il chassa les « rénovateurs » du monastère Sretenski où s’étaient installés ces clercs de l'Eglise du pouvoir, et célébra les vigiles. Le lendemain le patriarche y célébra une divine liturgie de reconsécration de l’église, qui dura jusqu’à six heures du soir. Hilarion fut nommé abbé du monastère. Les « rénovateurs » le dénoncèrent comme conspirateur, « producteur de gaz suffocant contre la révolution », etc. En décembre il était condamné à trois ans à Solovki, le monastère du grand nord transformé en goulag, où les conditions de vie étaient atroces. En arrivant, Hilarion dit à ses compagnons qu’ils ne pourraient pas y survivre. Il devint un modèle pour les prisonniers (essentiellement prêtres et évêques), et déclara que Solovki était une école des vertus : désintéressement, douceur, humilité, tempérance, patience et amour du travail. Ce qu’il vivait en plénitude.
A l’été 1925 il fut envoyé dans une prison de Iaroslav. Où il avait des « privilèges », comme celui de recevoir les livres qu’il voulait. On lui demanda alors de faire partie des dirigeants d’un nouveau schisme pro-bolchevique, celui de l’archevêque Grégoire ; il refusa net, et fut renvoyé à Solovki. En juin 1927 on l’envoya rencontrer Grégoire, qui lui promit de le faire métropolite. Mais Hilarion refusa. La scène se répéta plusieurs fois. A Solovki des clercs étaient tentés par un schisme inverse, celui d’une Eglise clandestine. Hilarion réunit carrément un concile de 15 évêques (dans une cellule de Solovki) qui décidèrent de ne pas suivre ce schisme.
En décembre 1929 on décida de l’exiler à Alma-Ata (Kazakhstan) pour trois ans. Mais il n’y arriva pas. Emmené de prison en prison, épuisé, maltraité, malade, il dut être hospitalisé à Leningrad et mourut du typhus le 15 décembre.
Il a été canonisé en 1999 au monastère Sretenski où ses reliques venaient d’être transférées.
Serge Doumenko, dit « métropolite Epiphane », chef de l’Eglise du pouvoir, déclare que le projet de loi interdisant l’Eglise orthodoxe ukrainienne ne porte pas atteinte à la liberté de religion, mais au contraire la « protège de la tyrannie du Kremlin ». Et c’est pourquoi elle doit être votée, car elle va en fait libérer le clergé et les fidèles de cette Eglise : « Le clergé et les fidèles constatent que le métropolite Onuphre et les autres dirigeants ne parviennent pas à les convaincre et ne sont pas en mesure de les influencer de quelque manière que ce soit. C'est pourquoi ils espèrent qu'au moins la loi de l'État les libérera de l'esclavage de Moscou. »
Je savais que c’était une ordure, mais là ça dépasse tout. Cela dit ce n’est vraiment pas la bonne méthode pour récupérer le clergé et les fidèles qui résistent héroïquement à la persécution des sbires de Doumenko.
(Petit rappel : Serge Doumenko a été bombardé « métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine » par le président Porochenko, la CIA et le patriarche Bartholomée, en 2018, le jour de son quarantième anniversaire. Auparavant il était l’auxiliaire du « patriarche Philarète », qui s’était bombardé lui-même « patriarche de Kiev et de toute la Rus’ » en 1992 parce qu’il était vexé de ne pas avoir été élu patriarche… de Moscou.)
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Le Service d’Etat ukrainien « pour l’ethnopolitique et la liberté de conscience » dénonce les 1.200 amendements qui ont été apportés au projet de loi d’interdiction de l’Eglise orthodoxe ukrainienne pour « détruire complètement l'essence du projet de loi, rendre impossible sa mise en œuvre et, enfin, discréditer l'Ukraine sur la scène internationale ». Le texte contient des absurdités flagrantes, par exemple que « ceux qui veulent établir des liens avec une organisation religieuse interdite, c'est-à-dire l'Eglise russe, doivent obtenir une autorisation spéciale du Service d’Etat pour l’ethnopolitique et la liberté de conscience. Il est difficile d'imaginer quel type de situation cette prescription régit, qui établirait des liens avec une organisation devenue une extension du régime criminel de la Fédération de Russie. Qui, comment et pourquoi donnerait cette autorisation ? »
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Nouveau commentaire du « métropolite Epiphane » : « Notre position est qu'il vaut mieux avoir une loi imparfaite, qui pourra être améliorée dans le futur, que de ne pas avoir de loi du tout. Et ce qui devra être amélioré pourra l'être par d'autres amendements à la loi déjà existante. »
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Le président du Parlement ukrainien Rouslan Stefantchouk déclare qu’après le blocage de la tribune les députés ne partiront pas en vacances mais travailleront dans les commissions. Car « chacun d'entre eux travaille dans des commissions préparant les lois, dans des commissions spéciales temporaires, dans des commissions d'enquête temporaires, effectue d'autres mesures de contrôle parlementaire, est engagé dans des activités interparlementaires et autres ». Les députés se concentreront sur la finalisation de certaines dispositions de la loi interdisant l’Eglise orthodoxe ukrainienne afin de l'introduire dès que possible et de la voter dans l’hémicycle.
Maria Zakharova a fait remarquer lors de son point de presse : « Plus de 100 bureaux de presse de pays hostiles sont accrédités auprès du ministère russe des Affaires étrangères. Nous ne limitons pas leurs activités : ils peuvent participer à des réunions d'information en ligne et aux conférences de presse du ministre des Affaires étrangères et des vice-ministres des Affaires étrangères. Nous avons l'habitude d'avoir divers journalistes à nos briefings ; même aujourd'hui, des personnes de différents pays et médias sont présentes ici, y compris ceux qui sont parfois inclus dans la catégorie des 'fake news'. »
Maria Zakharova a ajouté que le ministère russe des Affaires étrangères répond chaque jour à des centaines de demandes émanant de médias occidentaux, notamment en ligne. « Je constate que nombre d'entre eux ont interdiction d'assister en personne aux événements organisés par les agences gouvernementales russes ou qu'ils doivent obtenir une autorisation à cet effet. Il est clair qu'en 2022, ils ont reçu des ordres et des instructions pour faire croire qu'ils avaient quitté notre espace d'information… »
C’était en l’église de l’Assomption à Aichach, diocèse d’Augsbourg, non loin de Munich, le 13 juillet, pour la « messe anticipée » du dimanche. Une « messe du vélo » (Fahrradgottesdienst), avec démonstration d’acrobaties en VTT dans la nef, le chœur, autour de l’autel, aux applaudissements nourris de l’assistance.
Le curé est très fier de publier sur la page Facebook de la paroisse des photos, et même une vidéo :
Peut-on faire pire ? Oui : le rite d’onction des chaînes de vélo. Ce n’est malheureusement pas une blague. La photo est explicite, et le commentaire du curé plus encore :
Dans notre Eglise, il y a différentes huiles qui aident à maîtriser les situations de la vie. Cela a été clairement comparé à l’huilage d'une suspension ou d'une chaîne de vélo lors de la prédication. Un grand merci à tous pour votre participation.
(Le mot allemand est Ölung, qui veut dire lubrification, mais aussi onction, notamment pour l’extrême onction.)
Naturellement, les enfants concélèbrent :
Et le lendemain dimanche :
Le curé : « De la folie ! 1000 participants à la messe lors de la fête populaire d'Aichach, merci pour ce témoignage impressionnant de notre foi. »
Le pire est que les gens, les ex-fidèles catholiques, sont très contents, totalement inconscients d’avoir renié leur religion…
Dans le calendrier romain de 1962 c’est aujourd’hui une férie, avec mémoire de sainte Christine. Dans mon bréviaire monastique d’avant 1955 c’est la vigile de saint Jacques.
Il y a deux sainte Christine martyres vénérées ce jour. A l’origine c’est celle de Tyr, qui a fini par être confondue avec celle de Bolsène. (Voir ici et là.)
Voici l’apolytikion de la mégalomartyre de Tyr, par Georges Fanaras, protopsalte de l’église Saint Georges de Thessalonique.
Τοῦ πατρός σου τὴν πλάνην λιποῦσα ένδοξε, τῆς εὐσεβείας ἐδέξω τὴν θείαν ἔλλαμψιν, καὶ νενύμφευσαι Χριστῷ ὡς καλλιπάρθενος. ὅθεν ἠγώνισαι στερρῶς, καὶ καθεῖλες τὸν ἐχθρόν, Χριστίνα Μεγαλομάρτυς. Καὶ νῦν ἀπαύστως δυσώπει, ἐλεηθήναι τᾶς ψυχᾶς ἠμῶν.
Tu as abandonné l’erreur de ton père et tu as reçu l’illumination divine comme vierge glorieuse fiancée au Christ. Tu as combattu courageusement et tu as détruit l’ennemi, ô grande martyre Christine. Et maintenant importune sans cesse pour qu’à nos âmes soit fait miséricorde.
Hier, Mykyta (sic) Potouraïev (mais la plupart des sites occidentaux même ukrainomaniaques l’appellent Nikita), président de la commission de la politique humanitaire et de l’information du Parlement ukrainien, a envoyé une lettre à tous les chefs de groupe pour qu’il soit décidé d’examiner aujourd’hui en seconde lecture le projet de loi d’interdiction de l’Eglise orthodoxe ukrainienne (principale préoccupation depuis deux ans de la « politique humanitaire »).
Mais ce matin, au « conseil de conciliation » du Parlement, le projet de loi n’a pas trouvé officiellement assez de soutiens pour qu’il soit présenté.
Les députés du groupe Eurosolidarité ont alors protesté en bloquant la tribune du Parlement. Ils ont été rejoints notamment par Potouraïev. Ils disent avoir l’intention de bloquer le Parlement au moins jusqu’au 20 août.
Selon Oleksiy (sic) Hontcharenko, du parti de Porochenko, il y a assez de députés pour voter la loi, mais le texte n’a pas été présenté en raison de l’opposition d’une grande partie des députés Serviteur du peuple : le parti de Zelensky.
Ce qui confirmerait la rumeur selon laquelle Zelensky a besoin des vrais opposants à cette loi (les députés de l’ancien parti Plateforme pour la vie et la paix) pour des lois plus importantes selon lui.
En attendant, le blocage du Parlement empêche le vote d’une nouvelle prolongation de la loi martiale et de la mobilisation générale, qui se termine le 11 août, alors que le texte a été adopté en commission avant l'impromptu.
(On remarque la présence persistante du drapeau de l’UE à la tribune et sur chaque pupitre, ce qui est évidemment illégal tant du côté ukrainien que pour l’UE. Mais comme il n’y a plus d’état de droit nulle part, on ne va pas chipoter sur le bon patriotisme européiste des députés ukrainiens…)
Addendum : l'explication du président du Parlement, Rouslan Stefantchouk :
Lors d'une réunion de l'un des conseils de conciliation, il avait été décidé à l'unanimité que le projet de loi en question serait soumis à un vote parlementaire après avoir recueilli 240 voix en sa faveur. Après avoir commencé à recueillir les votes, il s'est avéré qu'environ 225-226 députés étaient prêts à voter en faveur du projet de loi.
"C'est pourquoi aujourd'hui nous nous sommes réunis et avons décidé de donner du temps au groupe de travail interne pour finaliser ce projet de loi. Le fait est qu'il a été considérablement modifié en deuxième lecture par rapport à la première. Et certains collègues ne sont pas d'accord avec tous les changements. En outre, ce projet de loi doit être tel que personne ne puisse faire appel devant la Cour constitutionnelle de l'Ukraine après son adoption. Dès que le groupe de travail aura finalisé le document, nous fixerons immédiatement la date de la prochaine réunion."
De Maria Zakharova :
La nouvelle est tombée : le ministère suédois des Finances, dirigé par Elisabeth Svantesson, a officiellement commandé à l'Institut national de recherche économique un rapport détaillé sur la situation en Russie.
Les Suédois craignent que les sanctions ne fonctionnent pas mais pensent aussi que « la propagande russe ment sur la stabilité de l'économie russe ».
Je ne sais pas combien le ministère suédois des Finances est prêt à payer ses universitaires pour ce type de travail. Pour ma part, je fournis gratuitement à Stockholm des données mondiales sur notre économie.
FMI : "Selon les prévisions du Fonds monétaire international, l'économie russe connaîtra cette année une croissance supérieure à celle de toutes les économies développées. L'économie russe devrait croître de 3,2 % en2024, indique le FMI dans son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales publié mardi, dépassant ainsi les taux de croissance prévus pour les États-Unis (2,7%), la Grande-Bretagne (0,5%), l'Allemagne (0,2%) et la France (0,7%)."
Banque mondiale : "La Russie a été classée parmi les pays à revenu élevé. Selon les dernières données du Programme de comparaison des finances internationales de la Banque mondiale, la Russie est devenue la quatrième économie mondiale (PIB à parité de pouvoir d'achat). L'activité économique en Russie a été tirée par une forte croissance en 2023, tandis que la croissance a également été tirée par une reprise du commerce (+6,8%), du secteur financier (+8,7%) et de la construction (+6,6%). Ces facteurs ont entraîné une croissance du PIB réel (3,6%) et nominal (10,9%), tandis que le revenu national brut par habitant de la Russie a augmenté de 11,2 %."
ONU : "Les économistes de l'ONU ont revu à la hausse leurs prévisions de croissance économique mondiale pour 2024. Jeudi, ils ont publié un rapport contenant des prévisions actualisées, présentant des chiffres plus élevés pour un certain nombre de pays et de régions - par rapport à leurs prévisions de janvier. La révision la plus importante concerne la Russie. Alors qu'en janvier, le rapport prévoyait une croissance de 1,3% en 2024, elle est désormais de 2,7%. Grâce à la hausse des prix du pétrole, à l'activité économique et à des paiements fiscaux exceptionnels, les recettes du budget fédéral ont fortement augmenté au premier trimestre, ce qui a permis de réduire le déficit budgétaire par rapport au début de l'année 2023. Des décisions ont également été prises concernant les objectifs nationaux de développement pour 2030. Compte tenu des dépenses budgétaires importantes et de la poursuite de la politique de substitution des importations, il est tout à fait possible qu'en 2024 et 2025, l'économie russe enregistre des résultats légèrement supérieurs à ceux prévus dans notre rapport, et que la croissance en 2024 dépasse les 3%."
OCDE : « L'Organisation de coopération et de développement économiques a relevé les prévisions de croissance du PIB de la Russie pour 2024 de 1,8% à 2,6%, ce qui en fait la sixième grande économie du monde à connaître la croissance la plus rapide cette année. À l'avenir, la croissance mondiale devrait augmenter légèrement pour atteindre 3,2% d'ici à 2025. L'Europe, en revanche, stagne. L'Allemagne, le Japon et le Royaume-Uni se sentent particulièrement mal.
En somme, la « propagande russe » a profondément pénétré les analyses et les rapports internationaux indépendants. Il est temps que la Suède lance une croisade contre les statistiques.
Lorsque j’ai évoqué la sinistre affiche du 80e anniversaire de la bataille de Brody, glorifiant les héros de la division SS Galicie qui y fut anéantie et demandant aux jeunes Ukrainiens de faire de même, je n’ai pas remarqué que la photo était celle de la division recevant la visite de Himmler, venu vanter les massacres de Polonais. Pourtant je l’avais moi-même publiée.
Himmler lui-même est caché par l’écusson de la division. Mais cela ne change rien au choix délibéré de la photo : il y a bien d’autres photos de soldats ukrainiens sous uniforme allemand…
Bon. Sinon il n’y a pas de nazis en Ukraine…
Rappel:
C'est une affiche de recrutement de l'héroïque division SS Galicie, modèle des jeunes Ukrainiens d'aujourd'hui.
En bas:
"Les SS galiciens partent au combat !"
A droite:
"Celui qui veut vivre, doit se battre, et celui qui ne veut pas résister dans ce monde de lutte éternelle ne mérite pas le droit de vivre." Adolf Hitler