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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1178

  • Chrétiens libérés

    Une cinquantaine de chrétiens de la région de Qaryatayn qui avaient été pris en otage en août par l’Etat islamique ont été libérés et ont pu regagner leurs villages de Zaydal et Fairuzeh, contrôlés par l’armée syrienne.

    On n’en sait pas plus pour le moment.

  • Laïcité polonaise

    En ce 37e anniversaire de l’élection de Karol Wojtyla au siège de Pierre, le président polonais Andrzej Duda a déposé des fleurs devant la grande croix de la place Pilsudski de Varsovie, qui commémore la première visite historique du pape polonais dans sa patrie sous régime communiste.

    Le Parlement polonais a quant à lui tenu ce matin une réunion solennelle sur l’enseignement social de Jean-Paul II. La session a été ouverte par la présidente du Parlement, et, en ouverture de la discussion, l’archevêque de Varsovie le cardinal Kazimierz Nycz a souligné la contribution exceptionnelle de Jean-Paul II à la doctrine sociale de l’Eglise, qui n’est pas une idéologie mais une lumière pour tous les hommes.

    Egalement au programme de la journée, l’installation dans la chapelle du Parlement d’une relique de saint Jean-Paul II, une goutte de son sang. Elle sera remise aux parlementaires par le cardinal Stanislaw Diwisz, archevêque de Cracovie, ancien secrétaire de Jean-Paul II. Le reliquaire a été réalisé grâce à une collecte à laquelle ont participé des parlementaires de tout bord.

    En fait, je préfère ce genre de nouvelles à celles du synode…

  • Sainte Hedwige

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    Sur sainte Jadwiga de Silésie, voir notamment ici, et . Et c'est un 16 octobre que Karol Wojtyla fut élu pape.

    (C'est aussi l'anniversaire du sacre de mon évêque.)

  • Choisir la vie

    La contre-attaque de "Choisir la vie" à la mensongère campagne de culture de mort du gouvernement:

     

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  • Une pendule à l’heure

    Si nous oublions de situer les exigences de l’Evangile dans la perspective de la Vie éternelle, elles nous paraissent hors de portée (cf. Mt 19,25) voire inhumaines. Nous faisons comme si l’amour conjugal, ou revendiqué comme tel, était la finalité de notre existence. Or le mariage vécu selon l’Evangile n’est que le chemin ordinaire pour avancer vers le Royaume des Cieux, là où « on ne se marie pas ». Il n’est pas le but mais un signe et un chemin. Le but n’est pas le mariage mais l’Alliance. Si certains ne peuvent se marier (cf. Mt 19,12), tous peuvent entrer dans l’Alliance.

    Extrait d’un texte de Mgr de Germay, évêque d’Ajaccio, à lire sur le site de la CEF.

  • "Gravement défectueux"

    « Nous croyons que le texte de l’Instrumentum laboris est gravement défectueux. Il semble se mettre directement en opposition avec les enseignements du Magistère contenus dans Humanæ Vitæ et dans Veritatis Splendor. Le paragraphe 137 se présente lui-même en effet comme une explication de la signification d’Humanæ Vitæ, mais en réalité la vide de son enseignement central. »

    David Crawford, professeur associé de théologie morale et de loi de la famille de l’Institut pontifical Jean-Paul II à Washington, et Stephan Kampowski, professeur d’anthropologie philosophique à l’Institut pontifical Jean-Paul II à Rome, ont publié un texte montrant de façon profonde et détaillée en quoi le pragraphe 137 de l’Instrumentum laboris du synode dit le contraire de ce qu’il prétend dire.

    Ce texte, publié en français sur le blog de l'Homme Nouveau, est tout à fait remarquable, et son intérêt dépasse de loin le cadre du synode, en ce qu’il fait comprendre de façon précise ce qu’est la conscience et ce que sont les rapports entre la conscience et la vérité, entre la personne et le magistère :

    En présentant la conscience comme une faculté subjective qui se trouve en opposition dialectique avec la loi, l’Instrumentum laboris en propose une conception qui est incompatible avec les enseignements du Magistère de l’Église et qui porte atteinte à la dignité spirituelle de la personne humaine en tant qu’elle est capable de conformer ses propres actions à la vérité objective.

    Et il pointe l’un des défauts majeurs des deux synodes sur la famille :

    De manière regrettable, l’Instrumentum ne s’appuie pas sur la profonde théologie du corps de Jean-Paul II, une théologie qui refuse de considérer les normes morales objectives comme étant en tension avec le bien de l’homme ou avec la conscience de la bonté de l’acte conjugal.

    On se souvient qu’au premier synode n’avait été invité aucun représentant de l’Institut pontifical Jean-Paul II d’études sur le mariage et la famille… C’était tellement énorme que le pape a quand même nommé son vice-président parmi les nombreux « experts » du second synode.

    Ce texte est signé par de nombreux universitaires, dont quelques personnalités de l’univers intellectuel de Joseph Ratzinger…

  • La laïcité s’emmêle les pinceaux…

    Je découvre par le Salon Beige que la cour administrative d’appel de Paris, dans une affaire de crèche de Noël, a émis une décision exactement inverse de celle de la cour administrative de Nantes.

    Il en avait été de même, dans l’autre sens, en première instance.

    Dans l’affaire de la crèche du conseil départemental de Vendée, le tribunal avait décidé qu’il s’agissait d’un signe religieux érigé dans l’espace public, donc contraire à la loi de 1905. Et dans l’affaire de la crèche de la mairie de Melun, le tribunal avait jugé que la crèche était une décoration traditionnelle qui ne contrevenait pas à la laïcité.

    En appel, la crèche de Vendée est devenue un simple élément de préparation de la fête familiale de Noël, et elle n’est donc pas un signe religieux. Et la crèche de Melun est devenue un emblème religieux interdit par la loi de 1905…

  • Insupportable

    Lors du « briefing » quotidien de la Pravda vaticane sur le synode, le porte-parole de langue espagnole a raconté un moment « bouleversant » des interventions devant l’assemblée plénière, selon La Repubblica, dont le journaliste Antonello Guerrera dit même sur twitter que c’est « l’histoire qui a fait pleurer le Synode ». (C'est aussi sur Vatican Insider, qui rapporte des « paroles émotionnellement fortes ».)

    Comme chacun sait, depuis hier après-midi le synode ne parle plus, une fois de plus, que des « divorcés remariés »… Alors, un évêque (dont on ne nous dit pas le nom) a raconté que lors d’une messe de première communion, un petit garçon, recevant l’hostie dans la main, l’a cassée en deux pour en donner la moitié à son père, parce que celui-ci est divorcé et remarié et qu’il ne peut donc pas communier des mains du prêtre…

    Quand est-ce qu’on touche le fond, pour qu’on puisse remonter ?

    Addendum

    Cet évêque est Mgr Alonso Garza, de Piedras Negras, au Mexique. Il a expliqué que l'enfant avait bien compris son catéchisme, que Jésus est présent dans toute partie de l'hostie, et qu'on ne doit pas garder Jésus pour soi mais l'apporter à ses amis et à sa famille...

  • Sainte Thérèse de Jésus

    Souveraine Majesté, Éternelle Sagesse,
    Bonté douce à mon âme,
    Dieu, mon Seigneur,
    Qu’ordonnez-vous qu’il soit fait de moi ?

    Je suis vôtre puisque vous m’avez créée,
    Vôtre, puisque vous m’avez rachetée,
    Vôtre, puisque vous m’avez supportée,
    Vôtre, puisque vous m’avez appelée,
    Vôtre, puisque vous m’avez attendue,
    Vôtre, puisque je ne me suis pas perdue..

    Voici mon cœur, Je le remets entre vos mains
    Voici mon corps, ma vie, mon âme,
    Ma tendresse et mon amour…
    Si vous me voulez dans la joie,
    Par amour pour vous je veux me réjouir
    Si vous me commandez des travaux,
    Je veux mourir à l’ouvrage.
    Dites-moi seulement où, comment et quand.
    Parlez, ô doux Amour, parlez.

    Je suis vôtre, pour vous je suis née,
    Que voulez-vous faire de moi ?

  • A propos de la communauté de Rättvik

    J’ai évoqué le 1er octobre la communauté œcuménique suédoise de Berget, à Rättvik. Voici des précisions d’un ami prêtre, le P. Philippe Perruchot, qui connaît bien cette communauté. Et il m’envoie la dernière lettre circulaire de la dominicaine de la communauté (qui relate précisément le parcours de la communauté vers l'unité catholique).

    Il n’est pas exact d’écrire que « la journée commence par la « messe » luthérienne ». La journée commence par une heure d’adoration du Saint-Sacrement (!) - à laquelle se joignent plusieurs des membres luthériens de la communauté. Cette heure d’adoration est suivie par les laudes : faisons remarquer à ce sujet que le bréviaire de Berget (prononcer Beryette, en mettant l’accent sur Ber, « et » est l’article - le suédois est une langue germanique douce et mélodieuse) a été refondu il y a quelques années pour devenir assez semblable à l’office romain.

    D’autre part, la communauté n’a pas à « devenir une sorte de sas vers l’Église catholique », c’est ce qu’elle est depuis sa fondation ! Ce sont des centaines de luthériens qui, grâce à cette communauté, ont pu découvrir le catholicisme, voire, pour plusieurs d’entre eux, se convertir et même embrasser la vie religieuse (il y a maintenant en Suède quelques communautés religieuses bien vivantes). On peut ainsi citer, par exemple, deux des enfants de Peder Bergqvist, le « prêtre » luthérien, qui, depuis longtemps déjà, sont catholiques… 

    Que la messe luthérienne continue d’être célébrée à Berget n’a donc rien d’étonnant : c’est au contraire indispensable pour que Berget puisse continuer sa mission de témoignage auprès des luthériens. C’est même d’autant plus nécessaire que, en quelques décennies, le caractère « suédois » des églises catholiques en Suède est devenu très ténu : les fidèles sont en grande majorité d’origine immigrée (Polonais, Africains, Sri Lankais, Philippins…), et le clergé est souvent lui aussi d’origine étrangère. Pas facile pour un Suédois « de souche » de se sentir à l’aise dans une église catholique ! (On pense à la difficulté qui était celle des Anglais attirés par le catholicisme au XIXe siècle, lorsqu’en Angleterre on ne rencontrait dans les églises catholiques - fidèles et clergé - que des immigrés irlandais…)

    Enfin - chose difficilement concevable pour nous, catholiques -, l’existence même d’un « centre de retraites » a quelque chose d’extrêmement provoquant dans le monde luthérien : pour un luthérien, faire une « retraite », n’est-ce pas contester ce qui doit être au centre de sa foi, à savoir la gratuité totale du salut ? Comment peut-on prétendre influer sur ce salut par quelque œuvre que ce soit, fût-ce la plus pieuse des retraites ? Voilà pourquoi il faut que Berget reste Berget, et ne devienne pas une paroisse ou quoi que ce soit d’autre…