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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1090

  • La préoccupation du diocèse de Saint-Denis

    Lu sur le site du diocèse de Saint-Denis :

    La revue Projet s'attache à mieux faire dialoguer les questions sociales de notre temps et la doctrine sociale de l'Eglise. Sollicitée par ses partenaires engagés sur le terrain au service du bien commun, la revue prépare pour le mois d'octobre 2016 un numéro consacré à la progression des idées d'extrême-droite dans le champ social et politique français, avec un double accent : le souci de prendre au sérieux les préoccupations exprimées par les citoyens, et le choix de mettre en avant d'autres horizons, des propositions alternatives qui s'esquissent pour revitaliser le lien social et la démocratie. Ce numéro sera publié en partenariat avec le journal La Croix, soucieux de nourrir le débat sur ce phénomène. Il s'agit d'une opportunité unique pour approfondir la réflexion et l'ouvrir à un large public. Mais cette opération toute particulière représente aussi un investissement financier important - près de 100.000 euros. D'où l'idée, en dehors des recettes du numéro, d'une opération de financement participatif. Cette initiative ne pourra pas aboutir sans un large soutien de la part de donateurs.

    La dhimmitude interdisant de traiter du seul problème social du diocèse, on en invente un autre, en s’inquiétant de cette puissance mystérieuse et maléfique qui pourrait porter atteinte à la paix du dhimmi (paix toute relative mais surtout très fragile, à manier avec un luxe de précautions). Les fidèles sont conviés à donner 100.000 euros pour contribuer à conjurer la menace et garantir la prééminence de l’islam. (100.000 € pour un numéro d'une revue ? C'est faramineux. Absurde. Il est évident qu'une grande partie de cet argent servira à autre chose.)

  • En Egypte

    Sept maisons de chrétiens ont été incendiées le 20 mai dans un village de la province de Minya, par des musulmans qui soupçonnaient un chrétien d’avoir une liaison avec une musulmane.

    En raison des menaces de violences, l’homme en question a fui le village le 19 avec sa femme et ses enfants. Mais le lendemain, les musulmans s’en sont pris à sa mère de 70 ans. Ils lui ont arraché ses vêtements et l’ont promenée nue dans la rue en scandant Allahou Akbar. Puis ils ont mis le feu à sa maison et à d’autres maisons de chrétiens.

    La police avertie la veille n’avait pris aucune disposition. Et elle n’est arrivée que deux heures après le début de l’émeute.

    Le 25, la femme a fini par porter plainte, ne pouvant plus « avaler l’humiliation » qu’elle a subie.

    L’affaire se terminera comme d’habitude par une réunion de musulmans et de chrétiens, convoquée par les autorités, où les chrétiens acceptent d’avoir tort et les musulmans promettent qu’ils ne recommenceront pas avant la prochaine fois.

    D’autre part, le 12 mai, un bâtiment servant provisoirement d’église a été incendié par des « extrémistes », dans la même province (où il y a au moins 35% de chrétiens).

  • Les grotesques

    Le gouvernement britannique annonce qu’il a diligenté une enquête sur de présumées pratiques discriminatoires envers les femmes dans les tribunaux islamiques d’Angleterre et de Galles.

    « Des femmes auraient été victimes de décisions discriminatoires de la part de conseils religieux appliquant la charia, ce qui est une préoccupation majeure », écrit sans rire Theresa May, ministre de l’Intérieur.

    Les Anglais ont laissé se développer les tribunaux de la charia pour régler les litiges familiaux dans la communauté musulmane, et ils s’étonnent que les tribunaux de la charia appliquent… la charia, qui est, comme tout le monde le sait sauf les dirigeants britanniques, « discriminatoire » (disons plus simplement et plus véritablement : d'une flagrante injustice) envers les femmes…

    Ou bien ils se foutent de nous ?

  • L’islam n’a pas sa place…

    Extrait de la première interview, depuis sa réélection, de Robert Fico, Premier ministre de Slovaquie :

    « Cela peut paraître étrange mais, je suis désolé, l’islam n’a pas sa place en Slovaquie. Peut-être parce que nous sommes un pays qui renaît en quelque sorte. Si quelqu’un vient me dire que la Slovaquie veut être multiculturelle, que tout le monde va faire ici ce qu’il veut, qu’il y aura des traditions variées, et que la Slovaquie va changer, il est contre l’essence même de ce pays. Je pense qu’il est du devoir des hommes politiques de parler de ces choses très clairement et ouvertement. Je ne veux pas que se constitue en Slovaquie une communauté musulmane. Je ne veux pas qu’il y ait des dizaines de milliers de musulmans qui se mettent à promouvoir leur affaire. J’en ai parlé plusieurs fois avec le Premier ministre maltais, qui m’a dit que le problème n’est pas qu’ils viennent, mais qu’ils changent le caractère du pays. Et nous ne voulons par changer les traditions de notre pays, qui est bâti sur la tradition cyrillo-méthodienne, sur quelque chose qui est là depuis des siècles.

    La Slovaquie assurera la présidence de l’UE de juillet à décembre…

  • Faire connaître la messe de saint Pie V

    « Est-ce que vous êtes déjà allé à une messe en latin ? Que diriez-vous d’une grand messe solennelle célébrée par le supérieur de district de la FSSP ? Que diriez-vous d’une messe où 60 personnes chantent des polyphonies et du grégorien sous la direction de chefs réputés ? Que diriez-vous d’une bénédiction pontificale ? »

    C’est ainsi que le blog Corpus Christi Watershed annonce la journée du 31 mai en l’église Saint-Victor d’Hollywood. Une journée destinée à faire connaître la messe de saint Pie V. En ce jour de la fête de Marie Reine, elle sera célébrée par l’abbé Eric Flood, supérieur de la FSSP pour l’Amérique du Nord, et l’importance de la chorale est due au fait que le 31 mai est le dernier jour d’un symposium de musique sacrée, à Los Angeles, parrainé par la FSSP.

    La messe sera célébrée à 16h30. A 19h, confirmation et bénédiction par Mgr José H. Gomez, l’archevêque de Los Angeles (bienveillant envers la « forme extraordinaire » comme bon nombre de ses confrères en Amérique). A 20h15, repas gratuit pour tous ceux qui seront présents.

  • Saint Bède

    Le Christ Epoux veut une Eglise industrieuse, "le teint hâlé par les efforts de l'évangélisation" - il y a ici une claire évocation de la parole du Cantique des Cantiques (1, 5) où l'épouse dit: "Nigra sum sed formosa" (je suis noire, et pourtant belle) -, occupée à défricher d'autres champs ou vignes et à établir parmi les nouvelles populations "non pas une cabane provisoire, mais une demeure stable", c'est-à-dire à insérer l'Evangile dans le tissu social et dans les institutions culturelles. Dans cette perspective, le saint docteur exhorte les fidèles laïcs à être assidus à l'instruction religieuse, en imitant les "insatiables foules évangéliques, qui ne laissaient pas même le temps aux apôtres de manger un morceau de nourriture". Il leur enseigne comment prier continuellement, "en reproduisant dans la vie ce qu'ils célèbrent dans la liturgie", en offrant toutes les actions comme sacrifice spirituel en union avec le Christ. Aux parents, il explique que même dans leur petit milieu familial, ils peuvent exercer "la charge sacerdotale de pasteurs et de guides", en formant de façon chrétienne leurs enfants et affirme connaître de nombreux fidèles (hommes et femmes, mariés ou célibataires), "capables d'une conduite irrépréhensible, qui, s'ils sont suivis de façon adéquate, pourraient s'approcher chaque jour de la communion eucharistique" (Epist. ad Ecgberctum, ed. Plummer, p. 419).

    La renommée de sainteté et de sagesse dont, déjà au cours de sa vie, Bède jouit, lui valut le titre de "vénérable". C'est ainsi également que l'appelle le Pape Serge i, lorsqu'en 701, il écrit à son abbé en lui demandant qu'il le fasse venir pour un certain temps à Rome afin de le consulter sur des questions d'intérêt universel. Après sa mort, ses écrits furent diffusés largement dans sa patrie et sur le continent européen. Le grand missionnaire d'Allemagne, l'évêque saint Boniface (+ 754), demanda plusieurs fois à l'archevêque d’York et à l'abbé de Wearmouth de faire transcrire certaines de ses œuvres et de les lui envoyer de sorte que lui-même et ses compagnons puissent aussi bénéficier de la lumière spirituelle qui en émanait. Un siècle plus tard, Notker le Bègue, abbé de Saint-Gall (+ 912), prenant acte de l'extraordinaire influence de Bède, le compara à un nouveau soleil que Dieu avait fait lever non de l'orient, mais de l'occident pour illuminer le monde*. Hormis l'emphase rhétorique, il est de fait que, à travers ses œuvres, Bède contribua de façon efficace à la construction d'une Europe chrétienne, dans laquelle les diverses populations et cultures se sont amalgamées, lui conférant une physionomie unitaire, inspirée par la foi chrétienne. Prions afin qu'aujourd'hui également, se trouvent des personnalités de la stature de Bède pour maintenir uni tout le continent; prions afin que nous soyons tous prêts à redécouvrir nos racines communes, pour être les bâtisseurs d'une Europe profondément humaine et authentiquement chrétienne.

    Benoît XVI, fin de sa catéchèse sur saint Bède, le 18 février 2009.

    * « Dieu, l'Ordonnateur des natures, qui a fait se lever le soleil de l'Orient au 4ème jour de la Création, lors du 6ème jour du monde a fait se lever Bède à l'Occident, tel un nouveau soleil pour illuminer la terre entière. »

  • 11 Etats contre Obama

    Le procureur général du Texas Ken Paxton a annoncé hier que 11 Etats engageaient une action en justice contre le gouvernement des Etats-Unis pour que soit condamnée la directive des ministères de la Justice et de l’Education stipulant, sur ordre d’Obama, que dans les établissements scolaires et universitaires l'accès aux toilettes et aux vestiaires doit se faire selon le sexe auquel un élève s'identifie, et non selon son sexe de naissance, sous peine de suppression des subventions fédérales.

    Ces 11 Etats sont l'Alabama, l'Arizona, la Géorgie, la Louisiane, le Maine, l'Oklahoma, le Tennessee, le Texas, l'Utah, la Virginie occidentale et le Wisconsin.

    Ils accusent les autorités fédérales de vouloir « transformer les lieux d'enseignement en des laboratoires d’expérimentation sociale massive, en bafouant le processus démocratique et au plus complet mépris des mesures de bon sens protégeant les enfants et le droit fondamental à la vie privée ».

    Les commentaires montrent que cette action s’inscrit aussi dans le cadre des revendications d’autonomie des Etats face à un pouvoir fédéral de plus en plus envahissant et contesté.

    Plusieurs procureurs soulignent que les lois sont votées par le Congrès, et non dictées par le président.

    Le procureur général de Virginie occidentale précise que « les mesures concernant l’enseignement doivent être décidées par chaque Etat, les éducateurs et les parents, et non imposées par diktat présidentiel ».

    Pour le procureur général du Tennessee, c’est un nouvel exemple de la méthode d’Obama de légiférer par décrets : « Notre cabinet est invariablement opposé à ces efforts visant à retirer les droits des Etats et exclure les représentants de la population de la prise de décision, ou au minimum d’avoir une période permettant de donner des avis et des commentaires conformément à la loi sur les procédures administratives ».

    Peu après la conférence de presse, le gouverneur de l’Idaho Butch Otter a annoncé que ses juristes allaient rédiger un mémoire de soutien aux 11 Etats (un « amicus brief » : argumentation en faveur du plaignant déposée devant le tribunal par quelqu’un qui n’est pas partie à la procédure).

    « Nous sommes encouragés, dit Tony Perkins, le président du Family Research Council, par le nombre de dirigeants d’Etats qui se lèvent contre la redéfinition unilatérale de la loi fédérale par le gouvernement Obama. Il est temps maintenant pour les républicains du Congrès, qui ont l’autorité constitutionnelle à égalité avec le gouvernement, d’appuyer ces dirigeants et de ramener sous contrôle la Maison Blanche impérialiste… »

  • Poignée de mains

    Les autorités cantonales de Bâle ont finalement réagi à l’affaire des deux adolescents musulmans du collège de Therwil qui refusaient de serrer la main des femmes professeurs.

    Il y avait déjà eu la réaction du ministre de l’Intérieur, qui avait demandé une « analyse juridique » et avait déclaré que sur la base de cette analyse l’école allait supprimer la dispense provisoire permettant aux deux garçons de ne pas serrer la main des dames. La Direction cantonale de l'instruction publique vient donc d’édicter à son tour qu’il est « possible en tant qu'enseignante d'exiger » que l'élève lui serre la main (sous peine d’une amende de 5.000 FS). Car, en cas de dispense, « les enseignant(e)s et les autres élèves se trouvent impliqués dans une pratique religieuse qui ne leur appartient pas ».

    Au nom de la non-discrimination religieuse on devait permettre aux adolescents de ne pas serrer la main. Au nom de la non-discrimination religieuse ils doivent serrer la main…

    Quoi qu’il en soit de cette aporie idéologique, je n’ai toujours pas compris pourquoi les élèves serrent la main de leur prof : ça ne m’est jamais arrivé…

    Surtout, comme les deux adolescents sont les fils de l’imam de la moquée Roi Fayçal de Bâle, et sympathisants de l’Etat islamique, on attend la suite…

  • Etre avocat de chrétiens au Pakistan…

    Le père, la mère, et une sœur de l’avocat chrétien (et des chrétiens) le plus connu du Pakistan, Sardar Mushtaq Gill, ont été enlevés le 22 mai. Les trois personnes attendaient le bus quand une voiture s’est arrêtée, le chauffeur leur disant qu’il était envoyé par Me Gill. Voyant qu’il les emmenait dans une direction qui n’était pas leur destination, les deux femmes ont réussi à fuir en profitant des embouteillages, mais le père était sous la menace d’une arme de poing. Les femmes ont immédiatement prévenu la police, qui a intercepté le véhicule. Le père de Me Gill a indiqué que le ravisseur avait clairement parlé des activités de son fils et particulièrement « de sa défense des cas liés à la religion ».

    Sardar Mushtaq Gill est en permanence l’objet de menaces, parce qu’il défend des « blasphémateurs » et des chrétiennes enlevées et « converties » à l’islam pour se « marier ».

  • Fête Dieu

    Préface de la messe « en certains diocèses » :

    Vere dignum et iustum est, æquum et salutáre,
    nos tibi semper et ubíque grátias ágere :
    Dómine, sancte Pater, omnípotens ætérne Deus :
    per Christum Dóminum nostrum.

    Il est vraiment juste et nécessaire,
    c’est notre devoir et c’est notre salut,
    de vous rendre grâces toujours et partout,
    Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant :
    par le Christ notre Seigneur.

    Qui, remótis carnálium victimárum (inánibus) umbris,
    corpus et sánguinem suum nobis in sacrifícium commendávit,
    ut in omni loco offerátur nómini tuo,
    quæ tibi sola complácuit, oblátio munda.

    Qui, écartant les (vains) symboles des bêtes immolées,
    nous a confié le sacrifice de sa chair et de son sang
    pour qu’en tout lieu soit faite à votre gloire
    l’offrande pure qui seule vous agrée.

    In hoc ígitur inscrutábilis sapiéntiæ et imménsæ caritátis mysterio,
    idípsum quod semel in Cruce perfécit, non cessat mirabíliter operári,
    ipse ófferens, ipse et oblátio.
    Et nos, unam secum hóstiam efféctos,
    ad sacrum invítat convívium,
    in quo ipse cibus noster súmitur,
    recólitur memória Passiónis eius,
    mens implétur grátia,
    et futúræ glóriæ nobis pignus datur.

    C’est ainsi qu’en ce mystère d’insondable sagesse et d’immense charité,
    ce qu’une fois il accomplit sur la croix, il ne cesse pas de l’opérer d’un manière admirable,
    étant lui-même celui qui offre et celui qui est offert.
    Et nous, qui lui sommes associés dans l’unité d’une même offrande,
    il nous convie à ce festin sacré où il se fait lui-même notre aliment,
    où se renouvelle le mémorial de sa passion,
    où l’âme se remplit de grâce
    et où nous est donné le gage de la gloire future.

    Et ídeo cum Angelis et Archángelis,
    cum Thronis et Dominatiónibus,
    cumque omni milítia cæléstis exércitus,
    hymnum glóriæ tuæ cánimus,
    sine fine dicéntes : Sanctus, Sanctus, Sanctus…

    C’est pourquoi, avec les Anges et les Archanges,
    avec les Trônes et les Dominations,
    avec la troupe entière de l’armée céleste,
    nous chantons une hymne à votre gloire,
    redisant sans fin…