Les autorités cantonales de Bâle ont finalement réagi à l’affaire des deux adolescents musulmans du collège de Therwil qui refusaient de serrer la main des femmes professeurs.
Il y avait déjà eu la réaction du ministre de l’Intérieur, qui avait demandé une « analyse juridique » et avait déclaré que sur la base de cette analyse l’école allait supprimer la dispense provisoire permettant aux deux garçons de ne pas serrer la main des dames. La Direction cantonale de l'instruction publique vient donc d’édicter à son tour qu’il est « possible en tant qu'enseignante d'exiger » que l'élève lui serre la main (sous peine d’une amende de 5.000 FS). Car, en cas de dispense, « les enseignant(e)s et les autres élèves se trouvent impliqués dans une pratique religieuse qui ne leur appartient pas ».
Au nom de la non-discrimination religieuse on devait permettre aux adolescents de ne pas serrer la main. Au nom de la non-discrimination religieuse ils doivent serrer la main…
Quoi qu’il en soit de cette aporie idéologique, je n’ai toujours pas compris pourquoi les élèves serrent la main de leur prof : ça ne m’est jamais arrivé…
Surtout, comme les deux adolescents sont les fils de l’imam de la moquée Roi Fayçal de Bâle, et sympathisants de l’Etat islamique, on attend la suite…
Commentaires
à une certaine époque, on ne rencontrait la main des profs que dans la figure, quand on le méritait.
En Suisse alémanique?
Ou peut-être que vos coutumes doivent nécessairement être universelles ?
@ Théofrède
1. Ma remarque voulait dire à 'Dauphin' qu'en Suisse alémanique, le fait de serrer la main des enseignantes et enseignants est une tradition et non une fantaisie nouvelle. Et ce n'est pas parce que cette tradition n'existe pas en France que nos formes de courtoisies sont ridicules.
2. Votre injonction misogyne serait-elle sanctifiée par le latin, ou parce qu'elle est sortie d'une épître de saint Pierre, bien que totalement hors contexte?
@ Théofrède
1. Ma remarque voulait dire à 'Dauphin' qu'en Suisse alémanique, le fait de serrer la main des enseignantes et enseignants est une tradition et non une fantaisie nouvelle. Et ce n'est pas parce que cette tradition n'existe pas en France qu'elle est sans valeur.
2. Votre injonction misogyne serait-elle sanctifiée par le latin, ou parce qu'elle est sortie d'une épître de saint Pierre, bien que totalement hors contexte? ' Si linguis hominum loquar, et angelorum, caritatem autem non abeam, factus sum velut aes sonans, aut cymbalum tinniens'
@Anne
je n'ai vu ni dans l'intervention ni dans la mienne, la moindre trace de critique d'une tradition suisse; je constate donc chez les suissesses une agressivité que j'avais déjà ressenti de la part d'une romande qui m'accusait de vouloir annexer Genève à la France parce que j'avais noté que l'ancien diocèse de Genève était devenu le diocèse d'Annecy; il est heureux que je n'aie pas rappelé que Genève avait été le chef-lieu du département du Léman; j'espère que cette épidémie de susceptibilité maladive et féminine n'a pas touché le Nidwald, pays d'origine d'une partie de ma famille
ma citation de saint Paul, et non de saint Pierre, vient simplement de ce que depuis un certain temps il y a dans ce blog des interventions féminines aussi délirantes que la vôtre; faire cette citation en latin (effectivement il serait plus logique de la faire en grec) est traditionnel en France; voudriez-vous qu'on la fasse en Schwytzerdütsch ?
il est surtout admirable de constater la logique musulmane : on n'a pas le droit de serrer la main à une femme, mais on a le droit de la violer
En France on ne se serrait la main qu'au moment des présentations ou avant un long voyage.
Puis on s'est serré la main à tout bout de champ !
Maintenant tout le monde s'embrasse, en tout cas à la télévision !
Que fera-t-on demain ?
je préfère ne pas commenter ce commentaire; cela pourrait devenir grossier