Le 4 avril dernier, en la solennité transférée de l’Annonciation, ont eu lieu ici et là dans des églises des cérémonies islamo-chrétiennes (inspirées par la fête instituée au Liban par les autorités politiques).
A Lyon, on a pu entendre, juste après le Notre Père, la Fatiha : la première sourate du Coran, texte antichrétien de base de l’islam.
Des chrétiens d’Orient réfugiés dans la région lyonnaise ont été, comme on s’en doute, terriblement choqués par cette initiative.
Voici la réponse de l’archevêché :
Dans le cadre des vêpres du Dimanche de la Miséricorde, où étaient très spécialement invités migrants et personnes investies dans les paroisses accueillantes, nous avons proposé que des réfugiés puissent exprimer leurs intentions de prière. Ce choix honorait le travail d’accueil dans les paroisses tel que le pape l’a demandé et comme lui-même en a donné l’exemple.
C’est dans ce cadre qu’une femme musulmane a chanté quelques phrases en arabe, qui s’avèrent être des extraits de la fatiha, ce qui a choqué nos frères chrétiens d’Orient. La Cellule diocésaine Migrants s’en est expliqué avec eux et regrette que cette prière ait pu blesser ceux qui ont tant souffert de la persécution et de l’exil.
Merci de votre attention à la démarche d’accueil qui se fait au sein du diocèse de Lyon.
Tout serait à analyser dans ce communiqué particulièrement dégueulatoire. Restons-en à l’essentiel.
- Ce n’était pas dans le cadre du dimanche de la Miséricorde mais de la solennité de l’Annonciation célébrée le lendemain.
- Depuis quand des musulmans peuvent-ils dire leurs « intentions de prière » dans des églises ? Des prières à qui ? Des prières pour quoi ? Pour vouer les chrétiens à l’enfer, selon l’un des refrains du Coran ?
- « Quelques phrases en arabe, qui s’avèrent être des extraits de la Fatiha ». Non. On ne chante pas des « extraits » de la Fatiha, quand on est musulman. On la chante intégralement, d’autant que c’est très court. Et les comptes rendus ont bien spécifié que la Fatiha avait été chantée.
Mais l’essentiel est la fin. In cauda venenum. La « cellule » ne regrette pas que ce texte islamique antichrétien ait pu être proféré dans une église, et qui plus est devant des victimes de l’islam. Elle regrette seulement qu’elle ait pu blesser ceux-là.
C’est-à-dire qu’on est prêt à recommencer, et que bien sûr on recommencera. Mais par souci humanitaire on fera en sorte qu’il n’y ait pas de chrétiens d’Orient dans l’église…