Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog d'Yves Daoudal - Page 1071

  • Oui, c’est le Brexit

    Le nouveau Premier ministre britannique Theresa May a nommé comme ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, le plus flamboyant militant du Brexit du parti conservateur, et comme ministre du Brexit David Davis, l’un des autres principaux propagandistes du Brexit.

    Contrairement à ce que certains craignaient, la volonté du peuple britannique sera donc respectée.

  • L’ignoble

    3b4997827ccae3245f0f6a706700eb5b.jpg

    Ruth Bader Ginsburg, juge à la Cour suprême des Etats-Unis, et donc soumise au devoir de réserve sur le plan politique, s'est livrée à une tirade contre Donald Trump sur CNN en le traitant d’« imposteur ».

    Le prochain président des Etats-Unis devra nommer un juge à la Cour suprême pour remplacer l’excellent juge catholique pro-vie Antonin Scalia récemment décédé. Et Donald Trump a dit qu’il fallait quelqu’un comme Scalia. Ruth Bader Ginsburg déclare au New York Times :

    Je me refuse à imaginer ce que l'on deviendrait - ce que ce pays deviendrait - si Donald Trump était président. Pour le pays, cela pourrait être l'affaire de quatre ans. Pour la Cour, cela pourrait... je ne veux même pas l'envisager.

    « Le juge Ginsburg de la Cour suprême nous a plongés dans l'embarras avec ses déclarations stupides à mon sujet. Elle a perdu la tête. Qu'elle démissionne ! », a réagi Donald Trump.

    Même chez les adversaires de Trump, la sortie de Ruth Bader Ginsburg ne passe pas. Car ce n’est pas ce qu’on attend d’un juge à la Cour suprême.

    Mais Ruth Bader Ginsburg n’est pas un juge. C’est une militante acharnée de l’avortement et des "droits" LGBT. Et à 83 ans elle continue son travail infernal au service de la culture de mort et de la subversion. Au point d’interférer dans la campagne électorale en violant la déontologie de l’institution suprême des Etats-Unis.

    Addendum

    Désavouée même par la gauche, Ruth Bader Ginsburg a publié cet après-midi un communiqué où elle déclare :

    A la réflexion, mes récentes remarques en réponse à des questions de la presse étaient malavisées, et je regrette de les avoir faites. Les juges doivent éviter de faire des commentaires sur les candidats aux postes de la fonction publique. A l’avenir je serai plus circonspecte.

    On remarque qu’elle ne regrette pas ce qu’elle a dit, mais de l’avoir dit. Malavisé, c’est « mal à propos et sans y prendre garde ». Elle ne retire donc rien de ses insultes, elle avoue seulement, face au tollé, que ce n’était pas son rôle de les dire. Quant à l’avenir, on n’espère pas franchement qu’elle en ait un, circonspect ou non, mais que Donald Trump soit élu et ait d’emblée deux juges à nommer à la Cour suprême.

  • Saint Bonaventure

    img.jpg

    Il nous faut remarquer que, par une disposition de la providence divine, il est arrivé que la lettre T, dont la forme nous offre une image de la croix, s'est trouvée la première du canon de la messe. Dans plusieurs sacramentaires on a tracé l'image même de Jésus crucifié, afin que non seulement l'intelligence de cette lettre, mais la vue de la chose figurée rappelât à notre mémoire la Passion du Seigneur. La lettre T nous indique le mystère de la croix, et c'est pour cela que Dieu a dit par son Prophète : « Marquez un thau sur le front des hommes qui gémissent et qui sont dans la douleur de voir toutes les abominations qui se font au milieu de Jérusalem » afin qu'ils ne soient pas frappés par l'Ange. Conservons donc dévotement ce signe qui a été imprimé sur nos fronts dans la confirmation par l'onction de la Passion du Seigneur. C'est encore afin que ce souvenir nous fût toujours présent qu'il a été défendu, par les saints Pères, à tout prêtre de célébrer la messe sur un autel où il n'y aurait pas de crucifix. Que le prêtre, en le contemplant et en voyant ses bras étendus afin de supplier pour les péchés du peuple, ne rougisse donc pas d'étendre aussi ses bras vers lui en forme de croix, car l'Apôtre a dit : « Loin de moi de me glorifier ailleurs que dans la croix de Jésus-Christ Notre Seigneur, par qui le monde est crucifié pour moi, et moi crucifié pour le monde. »

    Mais, puisque nous avons parlé de la croix sainte et des figures qui la représentent, qu'il nous soit permis de dire quelque chose des sens cachés qu'elle renferme.

    La croix est l'étendard du commandement placé sur l'épaule du Sauveur. O signe inestimable et vraiment abondant en mystères ! La croix est l'arbre de vie planté au milieu du Paradis, et d'où s'échappent les quatre fleuves des Evangiles ; c'est la charité, ou autrement la mesure qui a perfectionné l'arche du salut, c'est-à-dire l'Eglise. C'est l'autel sur lequel Abraham a immolé Isaac, sur lequel le Père céleste a sacrifié Jésus-Christ Notre Seigneur. C'est le bois jeté dans Mara, le bois mêlé à l'amertume du monde et qui a rendu douces les eaux de la loi ; car nous avons appris, par la croix, à aimer nos ennemis, ce que le Testament ancien n'enseignait point, puisqu'il disait : « Vous aurez de la haine pour votre ennemi, vous exigerez œil pour œil, dent pour dent. » La croix est la verge avec laquelle la pierre fut frappée, et cette pierre, c'est Jésus-Christ. Sous ses coups, des fleuves immenses de sang et d'eau ont jailli, et nos âmes y ont trouvé la vie et l'innocence. C'est le poteau où fut attaché le serpent d'airain, où Jésus-Christ fut suspendu ; et tous ceux qui jettent dessus un regard fidèle sont guéris des morsures enflammées du serpent infernal. C'est la cithare touchée par le vrai David, par Jésus-Christ, alors qu'il s'y tenait expirant et dont les accords éloignaient du genre humain, image de Saül, les attaques de l'esprit diabolique. La croix est ces deux morceaux de bois recueillis par la veuve de Sarepta, ou autrement l'Eglise, afin de cuire du pain pour elle et son fils, car c'est sur la croix que Jésus-Christ est devenu un pain véritable. Elle est ce bois d'Elisée, qui a fait surnager le fer des profondeurs de l'eau, car nous avons été par elle arrachés aux abîmes de la mort, et c'est à Elisée devenu chauve, à Jésus-Christ dépouillé de ses vêtements sur la croix et percé de clous au Calvaire, que nous devons ce bonheur. La croix est ce bois dont les Juifs ont dit dans Jérémie : « Venez, mélangeons du bois à son pain » ; c'est-à-dire : faisons mourir le Christ sur la croix. Elle est le palmier sur lequel Jésus est monté et dont il a cueilli le fruit, la rédemption du genre humain. Elle est la clé de David, qui a ouvert la porte du ciel et nous y a introduits.

    Saint Bonaventure, extrait de l’Explication des cérémonies de la Sainte Messe

  • Des menaces bienvenues

    Le 7 juillet, la Commission européenne a « constaté » que l’Espagne et le Portugal n’ont pas respecté leurs engagements en matière de déficits publics.

    Le 12 juillet, les ministres des Finances de l’UE ont « constaté », à leur tour, qu’il en était bien ainsi.

    Ce qui ouvre la voie à des sanctions contre ces deux pays, selon les règles aberrantes posées en principe dans le traité de Maastricht et définies par le Pacte de stabilité de 1997 : quand un pays va mal, on lui inflige une sévère amende, pouvant aller jusqu’à 0,2% du PIB (soit plus de 2 milliards d’euros pour l’Espagne).

    C’est la première fois que la procédure va aussi loin (alors que plusieurs pays n’ont jamais respecté les règles de Maastricht, au premier chef la France, mais les « grands » pays ont un traitement de faveur…).

    L’Espagne et le Portugal ont dix jours pour tenter de se justifier.

    La Commission européenne a vingt jours pour définir les sanctions (qui seront ensuite adoptées automatiquement - sans débat– par les ministres des Finances).

    L’affaire arrive en plein Brexit et même chez les eurocrates les plus bornés on se rend compte que le moment n’est pas très bon… sauf à vouloir accélérer la décomposition de l’UE. Alors certains seraient d’avis que les sanctions soient « égales à zéro »…

    Quoi que décide la Commission, de toute façon, les peuples peuvent constater que si leur économie va mal il y a les méchants nains de Bruxelles pour menacer de leur mettre la tête sous l’eau…

  • Vu des Etats-Unis

    Le blog Galliawatch a publié une vidéo de 35 minutes sur ce qui s’est passé sur les Champs-Elysées après la finale du championnat d’Europe de football. Avec la légende suivante :

    Ceci est ce qui s’est passé la nuit du 10 juillet 2016.

    Trente-cinq minutes de bruit assourdissant, des voitures et des motos qui brûlent, des drapeaux algériens, des flics dans leurs combinaisons spatiales, et quelques fans du Portugal (vainqueur du tournoi d’Europe 2016 de football). Pourquoi des drapeaux algériens ? Je ne sais pas, mais il semble que les Champs-Elysées appartiennent aux Algériens, particulièrement pendant les matches de football.

    Je n’ai pas suivi ces matches, et je ne m’intéresse guère au football, du moins tel qu’on le joue aujourd’hui. Les Portugais sont contents, mais quelle impression emportent-ils chez eux de Paris by night ? Ou bien ça n’a pas d’importance ?

    Le prochain rituel, ce sera jeudi 14 juillet, jour de la Bastille. De nouveau, les robot-cops seront de sortie, en nombre, pour jouer à cache-cache avec divers voyous, vandales et colonisateurs algériens.

    Note à l’attention de la police de la pensée : je me permets d’insister sur le fait que ce texte n’est pas de moi, mais de « Tiberge », et que je suis le premier à déplorer qu’il n’y ait pas de lois aux Etats-Unis pour réprimer de pareils propos.

  • Et maintenant une médaille…

    Le gouvernement a créé une « médaille nationale de reconnaissance » pour honorer des gens… qui n’ont rien fait d’autre qu’être au mauvais endroit au mauvais moment.

    Les « hommages » grotesques aux victimes des attentats ne suffisaient pas. Il a fallu créer une médaille, la première de l’histoire qui sera décernée à des gens qui n’ont rien fait et n’ont même pas fait semblant de faire quoi que ce soit. Une médaille pour « manifester l’hommage de la nation » à ces héros…

    On a les héros qu’on peut.

  • Au Pakistan

    Le 10 juillet, des musulmans ont déposé une plainte auprès de la police de Sraey Alamgir, district de Gujrat, dans le Pendjab, à l’encontre d’un chrétien nommé Nadeem James, l’accusant de blasphème contre le Prophète via une messagerie sur iPhone.

    L’accusé s’est enfui par peur d’être lynché par les musulmans. La police a arrêté ses deux sœurs, Najma et Samreen, et les a torturées pour qu’elles disent où se cache Nadeem.

    Les imams ont annoncé par les haut-parleurs des mosquées que les musulmans incendieraient le quartier chrétien si le « coupable » ne se rend pas…

  • Te lucis ante terminum

    Te lucis.jpg

    Præsta, Pater omnípotens,
    per Jesum Christum Dóminum,
    qui tecum in perpétuum
    regnat cum Sancto Spíritu. Amen.

    Faites-nous cette grâce, ô Père tout-puissant, par Jésus-Christ notre Seigneur, qui règne éternellement avec vous et le Saint-Esprit. Amen.

    Le texte des vers 3 et 4 (et de la doxologie) a été modifié par Urbain VIII pour l'office romain. La véritable hymne ambrosienne (conservée dans l'office monastique) a :

    ut solita clementia
    sis præsul ad custodiam.

    (que par ta bonté accoutumée tu présides à notre garde).

    Voici cette hymne par les moines de Solesmes :

    1- ton férial.
    podcast

    2- ton des fêtes mineures.
    podcast

    3- ton du dimanche.
    podcast

    4- ton des fêtes majeures.
    podcast

    5- ton des solennités.
    podcast

  • La petite phrase du jour

    Elle est de Noël Le Graët, président de la Fédération française de football :

    Je déplore l'absence des joueurs français dans le championnat français. Notamment dans un certain club.

    (Mais on ne voit pas, ou du moins on ne voit plus, en quoi le club en question – « PSG » - serait français.)

  • Idéologie euthanasique

    Le Centre universitaire de santé McGill, au Québec, a été tancé par le ministre de la Santé (sic) car il s’est « doté d’une politique interne qui permet d’exempter son unité de soins palliatifs de l’application de la loi sur l’aide à mourir ». Un patient ayant fait une demande d’euthanasie a ainsi été transféré dans une autre unité. Le transfert d’une unité à l’autre n’est pas « illégal », mais « amoral » (sic) estiment les médecins pratiquant l’ « aide à mourir ». L’attention du gouvernement a été attirée sur ce centre car le nombre d’euthanasie déclaré était « étonnamment » plus bas que la moyenne. Ce qui est scandaleux. Le ministre de la Santé a donc conclu qu’il s’agissait d’une « obstruction à l’aide à mourir », et il a édicté une directive visant à ce que tout personnel soignant puisse contresigner un formulaire de demande d’aide à mourir, et non plus seulement les médecins…

    Le Centre hospitalier de l’université MaGill a continué à être la cible d’attaques des euthanasieurs, ainsi que l’Université de Montréal.

    La chercheuse Odile Marcotte souligne que « les médecins qui prodiguent des soins palliatifs dans ces institutions sont fidèles à la définition des soins palliatifs donnée par l’Organisation Mondiale de la Santé, c'est-à-dire soulager les patients en fin de vie sans hâter ni retarder la mort ». En outre, les maisons de soins palliatifs « ont obtenu le droit de se soustraire à l’obligation d’offrir l’euthanasie ».

    Ainsi, pour Odile Marcotte, « les attaques des intimidateurs ne visent pas à faire respecter les droits des patients, mais à modifier la nature des soins palliatifs en utilisant des méthodes qu’ils n’utiliseraient pas contre d’autres groupes de médecins spécialistes ». Ils veulent « détruire toute opposition à leur idéologie », car « si ce n’était pas le cas, ils retrousseraient leurs manches et créeraient des cliniques offrant le ‘traitement médical’ auquel ils attachent tant d’importance ».