« L’immigration “choisie“ fait baisser vos salaires ! » Tel est le slogan de l’affiche et du tract qui sont les vecteurs de la grande campagne que le Front national va lancer, dans le cadre des élections cantonales et municipales, et que Marine Le Pen a présentée ce matin au cours d’une conférence de presse.
La proposition Attali de relance de l’immigration s’ajoute à toute une série de mesures immigrationnistes déjà connues : régularisation massive des clandestins, notamment après expulsions des squats, et par les circulaires Hortefeux qui, en application de la dernière loi sur l’immigration, demandent aux préfets de régulariser les clandestins munis d’un contrat de travail ou d’une promesse d’embauche (ce qui est un véritable appel à l’immigration clandestine) ; poursuite du regroupement familial ; immigration « choisie »... A quoi s’ajoute encore la modification du préambule de la Constitution , confiée à Simone Veil, qui doit y inscrire la « discrimination positive ».
La relance de l’immigration s’inscrit dans les visées du mondialisme, sur le plan idéologique, et sur le plan économique. C’est un vœu du grand patronat (représenté à la commission Attali). Alors qu’il y a des millions de Français au chômage, on veut importer des travailleurs. L’objectif est de provoquer une concurrence qui permette de tirer les salaires à la baisse. « Quand l’ingénieur indien viendra travailler pour 1.200 euros par mois, vous, combien serez-vous payé ? »
Une politique nationale consisterait à stopper l’immigration, à aider les familles, à relancer la natalité, à faciliter la mobilité, à faire un gigantesque effort de formation. Quand il y a trois millions de chômeurs, on leur donne du travail avant d’aller chercher des étrangers. Nicolas Sarkozy avait exalté l’identité de la France, avait promis de réguler l’immigration et de défendre le pouvoir d’achat. Il fait exactement le contraire. Il relance l’immigration qui détruit l’identité de la France et le pouvoir d’achat.
C’est pourquoi le Front national a décidé d’en faire l’axe de sa campagne : les Français peuvent clairement constater que Nicolas Sarkozy a trahi ses engagements et ses électeurs. Puisque Nicolas Sarkozy fait des cantonales un enjeu de politique nationale, les citoyens auront l’occasion, le 6 mars, de manifester leur opposition à sa politique, en votant pour les candidats du Front national, qui seul s’oppose à cette politique.