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Religion - Page 57

  • Blasphème

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    medium__JJC0187.jpgLes commentateurs de la mode ont évoqué, avec un sourire en coin, les « images pieuses » de Jean-Paul Gaultier, à propos de sa collection printemps-été 2007.

    Ces « images pieuses » sont des caricatures de la Sainte Vierge et de ses apparitions. Les auréoles ridicules, le ciboire ou le Sacré Cœur sur la poitrine, cela signe une volonté de dérision blasphématoire.

    Mais quand il s’agit de s’en prendre à la foi catholique, tout est permis.

  • Analphabètes anticatholiques

    L’AFP remet ça. Déjà en décembre l’agence nationale avait cru pouvoir nous apprendre que « l’immaculée conception existe chez les dragons du Komodo », parce qu’un de ces lézards femelles avait pondu des œufs sans intervention d’un dragon de l’autre sexe. L’AFP remet ça, à l’occasion de la naissance des petits dragons : « Une immaculée conception qui a ravi les scientifiques. »

    Il n’y a évidemment aucun rapport entre la parthénogénèse (courante chez les lézards) et la conception d’une personne humaine échappant au péché originel.

    L’immaculée conception désigne la Vierge Marie , qui avait un père et une mère. L’AFP confond immaculée conception (de Marie) et conception virginale (de Jésus).

    Mais qu’importe, puisqu’il ne s’agit que de tourner en dérision la foi catholique.

  • L’abbé Pierre

    La France est paraît-il bouleversée par la mort de l’abbé Pierre, à 94 ans. Sans doute le croyait-on immortel. Chirac a décrété un « hommage national ».

    De l’abbé Pierre, on se souviendra sans doute de son appel de l’hiver 54 et de la création d’Emmaüs.

    Pour l’heure on ne peut aussi que se rappeler qu’il a commencé sa vie publique en étant résolument de gauche, compagnon de route des communistes tant en ce qui concerne la chasse impitoyable aux « collabos » que le soutien aux ennemis de la France dans les colonies et en Algérie. Et qu’il a terminé sa vie publique en étant le complice, le soutien et le haut-parleur des pires groupuscules gauchistes, comme le DAL et les « collectifs de sans-papiers ».

    Les hommages qui se multiplient louent son « humilité ». C’est à se tordre de rire. Pour prendre un seul exemple, je me souviens de ce numéro du Figaro Magazine, il y a quelques années, qui évoquait sur plusieurs pages l’abbé Pierre parti quelque temps en ermite au Sahara. Absolument seul dans le désert, pour méditer, loin du monde. Et ces pages étaient des pages de superbes photographies, montrant l’abbé Pierre sous toutes les coutures, avec des éclairages étudiés et des poses de mannequin…

    Ce prêtre ne croyait pas en l’immaculée conception (ni au péché originel), ni en l’assomption, ne voyait pas de raison de s’interdire de penser que le Christ ait eu des relations sexuelles avec Marie-Madeleine, était contre le célibat des prêtres, pour le sacerdoce des femmes, pour l’« alliance » homosexuelle, contre la « tutelle romaine » sur les Eglises locales, etc.

    Mais on se souviendra aussi qu’il avait été sifflé à la télévision et avait déclenché une campagne de haine contre lui lorsqu’il avait osé dire à la télévision que le meilleur préservatif est la fidélité.

    Dans un autre domaine, au moment de l’explosion des « nouveaux pauvres » du socialisme, il avait pris le contrepied de la pensée unique, à l’approche de Noël, en demandant aux riches de dépenser leur argent dans des produits de luxe, car cela donne du travail et relance l’économie, ce qui ne peut que bénéficier aussi aux pauvres.

    On ne peut que le confier à la miséricorde de Dieu, en quoi il croyait, semble-t-il, réellement.

  • « Enquête sur Jésus »

    Un livre paru en Italie l’automne dernier sous le titre Enquête sur Jésus, qui était l’homme qui a changé le monde, fait paraît-il un carton dans la péninsule. Il est rédigé par un historien qui se dit catholique et un journaliste de La Repubblica qui se proclame athée. Il est possible que la parution de ce « brulot contre l’Eglise » ait incité Benoît XVI à publier rapidement son livre sur Jésus, ou plutôt la première partie du livre qu’il avait entrepris d’écrire avant de devenir pape.

    On lira ici une traduction française de l’analyse du P. Cantalamessa (le prédicateur de la Maison pontificale) sur la prétendue « enquête » de l’historien et du journaliste, et une traduction française de l’analyse du P. de Rosa parue dans La Civiltà cattolica.

    A lire ces copieuses recensions, il s’agit une fois de plus, sous prétete, une fois de plus, de dégager le vrai Jésus de l’histoire du faux Jésus de la foi, d’une compilation des sempiternelles attaques contre l’Eglise, ressassant des arguments connus depuis le début des hérésies, sans craindre les plus énormes contradictions. La seule originalité du livre est semble-t-il qu’il est de son temps. On a donc ajouté, non seulement la relation amoureuse, désormais bien connue grâce au Da Vinci Code, de Jésus avec Marie-Madeleine, mais aussi, enfin, cela devait venir, des relations homosexuelles (plus ou moins platoniques ?) entre les apôtres, voire de Jésus avec tel ou tel disciple. Et bien sûr on surfe sur les évangiles apocryphes tellement devenus à la mode.

    Il n’y a manifestement pas grand-chose d’intéressant dans tout ce fatras, mais les analyses des PP. Cantalamessa et de Rosa (merci à eux d’avoir assumé ce pénible pensum) permettront de pouvoir réagir immédiatement lorsque le livre paraîtra en français et sera naturellement encensé par nos médias.

  • La cathédrale de Cordoue reste catholique

    L’évêque de Cordoue, Mgr Juan José Asenjo, a décidé de refuser d'ouvrir sa cathédrale aux musulmans. L'évêque andalou a ainsi réagi à une demande exprimée de longue date par la communauté musulmane espagnole, et récemment réitérée dans une lettre adressée au pape Benoît XVI, à savoir que la « Grande Mosquée de Cordoue » devienne un lieu de prière « œcuménique ».

    L'évêque souligne que cette situation « génèrerait la confusion parmi les fidèles » et qu'elle ne « contribuerait pas à une cohabitation pacifique entre les croyants ». Il précise que si l'édifice était en effet une mosquée omeyyade, qui a été convertie en cathédrale en 1236 pendant la Reconquête, cette mosquée avait elle-même été construite sur les ruines d'une basilique wisigothe.

    Et l’évêché a proclamé, pour clore l’interminable débat: « Nous, chrétiens de Cordoue, souhaitons vivre en paix avec les croyants d'autres religions, mais nous ne souhaitons pas être soumis à des pressions continues qui ne contribuent pas à la concorde. »

  • « Le grand silence »

    Voici une belle analyse du film Le grand silence, due à la "mini-agence" RU (UNEC).

    Un film magnifique - cela existe encore ! - est sorti le 12 décembre sur les grands écrans, Le grand silence. Il s'agit de l'essai d'une visualisation de la vie des moines de la Grande Chartreuse dans les Alpes françaises. Le réalisateur allemand Philip Groening a pu obtenir l'autorisation de passer six mois dans l'enceinte de ce monastère fondé en 1084 par Saint Bruno, un noble venu de Cologne, basé sur une règle très stricte, celle des Chartreux. Deux heures de film sans commentaires ni aucun bruit ajoutés. Un prodige d'ombre et de lumière, de beauté naturelle et de grâce surnaturelle, du temps qui s'écoule et de l'éternité qui subsiste.D'abord la réponse des moines face à la demande du réalisateur fut "non", mais deux ans plus tard, il s'y prenait autrement: M. Groening passait une semaine de retraite à l'abbaye, et c'est là qu'il a trouvé le moyen d'obtenir cette autorisation unique de filmer ce qui est infilmable : la prière en silence des moines de la Grande Chartreuse. Les exigences des moines furent rigoureuses: pas de lumière artificielle, pas de musique additionnelle, pas de commentaires, pas d'équipe technique, le réalisateur devant être seul. Et il a fait un film sur le temps, ou plutôt sur l'éternité devenue visible, à l'aide de deux petites caméras manuelles: une Super 8 à gros grain, et une caméra vidéo haute définition. Il a filmé la vie de ces hommes en quête de Dieu, avançant solitaires à sa rencontre, but essentiel et final de toute âme humaine.

    On vit le quotidien d'un moine dans son « guichet » (sa cellule, en fait une petite maison) enveloppé de son vêtement blanc de prière, alternant entre prière (9 heures), travail (7 heures), et sommeil (8 heures), mais aussi les quelques bouts de vie communautaire : la promenade hebdomadaire dans le "désert" environnant, le seul repas communautaire pris en commun le dimanche, et surtout les offices liturgiques célébrés en communauté 4 fois par jour dans l'église de l'abbaye, y compris celui de minuit. Il paraît que les messes dans l'abbaye ne sont jamais concélébrées et que le latin est conservé. L'office ne comprend aucun texte moderne et ne garde que les textes traditionnels, donc les plus beaux et vénérables chants. Et ils osent chanter : « O bienheureuse solitude ! » Chaque moine doit couper lui-même le bois pour chauffer sa petite cabane. Le « grand silence » règne partout, à tout moment. Même à l'extérieur il n'y a pas de bruit, puisque la route se termine à 1 km de l'abbaye, à 1000 m de hauteur.

    Six mois de tournage, deux saisons d'images, neige et fleurs... Ensuite une année entière de montage du film, avec l'immense patience d'un réalisateur devenu presque ce qu'il filmait. Il a fini par s'écrier, après avoir fait ce film : « Le monde seul est impossible. Qu'il ait commencé de marcher est déjà inexplicable; qu'il continue de marcher est encore plus inexplicable ! » Et il devient presque prêcheur lui-même : « On peut comprendre qu'une telle vie est aussi possible dans le monde ordinaire. »

    Si vous trouvez ce film à l'affiche, allez le voir, c'est une véritable méditation !

    Il faut savoir que les Chartreux ont aujourd'hui 24 maisons (18 monastères de moines, et 6 couvents de moniales) sur 3 continents, regroupant environ 450 moines et moniales (34 moines à la Grande Chartreuse). Leur vie est entièrement contemplative. Les Chartreux ont renoncé à tout apostolat extérieur, à tout contact avec les médias, aux visites (sauf quelques rares contacts avec la famille proche), pour se concentrer dès ici-bas totalement sur Dieu, à l'école de la Sainte Vierge, en Le cherchant, en L'adorant et en s'abandonnant à Lui.

    Cela aussi, c'est une réalité de la nouvelle année 2007, un grand sujet de joie au milieu d'un monde qui semble avoir oublié Dieu ! Et méditons une grande petite chose: Dieu se trouve plutôt dans le silence que dans le bruit, même dans la liturgie.

    Si vous passez dans la région de Grenoble, montez un dimanche dans ce "désert" spirituel, la Grande Chartreuse, et écoutez cette musique silencieuse par excellence, l'ancien grégorien en latin chanté dans l'immense silence de Dieu.

    Après sa mort, le moine est déposé en ses habits sur une planche, sans cercueil, et rendu après le Requiem à la terre, une croix en bois anonyme signalant l'endroit. Seul le sigle de l'Ordre y figure: une croix entourée de 7 étoiles à 5 branches, avec l'inscription S.C.D.V.O. = Stat Crux dum volvitur orbis. La Croix demeure immobile tandis que le monde tourne. - (ru; cf. ru 28/2004, et FC 16.12.2006)

    ("RU", service de presse de l'UNEC, BP 70114, F-95210 Saint-Gratien, T/F +33-134120268, unec@wanadoo.fr, www.radio-silence.tv)

  • La mosquée d’Alfortville

    Une mosquée est en construction à Alfortville. La municipalité avait voté le financement d’un centre culturel algérien, mais il est bientôt apparu qu’il s’agissait d’abord d’une mosquée. Le plan ne laisse aucun doute, et le député-maire socialiste René Rouquet a fini par le reconnaître. Néanmoins il persiste et signe, comme le fait savoir Romain Vincent sur son blog (cité par Vox Galliae), alors même que deux référés sont en cours (et l’avocat de la mairie continue de prétendre qu’il s’agit d’un centre culturel). Si le député-maire d’Alfortville viole allègrement la loi de 1905 en faveur des musulmans, il la respecte à la lettre quand il s’agit des catholiques, constate Romain Vincent : les fidèles catholiques doivent supporter entièrement les frais de la reconstruction de l’église Saint-Pierre.

    C’est une nouvelle illustration du principe édicté par Jean Glavany : « Aujourd’hui être un bon laïque, c’est encourager la construction de mosquées en France ».

  • Les musulmans ? Non, le laïcisme

    Judicieuse remarque du P. Cantalamessa, dans sa prédication d’hier devant le pape et la curie :

    « Nous avons un exemple, précisément ces jours-ci, de cette dérision culturelle des croyances religieuses ou au moins de la tentative de marginalisation de ces croyances, avec la campagne organisée dans différents pays et villes d’Europe contre les symboles religieux de Noël. On donne souvent comme prétexte la volonté de ne pas offenser les personnes d’autres religions qui vivent parmi nous, spécialement les musulmans. Mais il s’agit d’un prétexte, d’une excuse. En réalité, c’est un certain monde laïciste qui refuse ces symboles, ce ne sont pas les musulmans. Ceux-ci n’ont rien contre le Noël chrétien, qu’en réalité ils honorent même. Nous sommes arrivés à une situation absurde où de nombreux musulmans célèbrent la naissance de Jésus, veulent faire une crèche dans leur maison et vont même jusqu’à dire que « celui qui ne croit pas à la naissance miraculeuse de Jésus n’est pas musulman » et où certaines personnes, qui se disent chrétiennes veulent faire de Noël une fête hivernale uniquement peuplée de rennes et d’ours en peluche. »

    En toute vérité, on ne peut pas dire que les musulmans honorent le Noël chrétien, car ce Noël est la célébration de la naissance du Fils de Dieu, ce qui est un blasphème pour les musulmans. Mais ils n’ont rien contre la célébration de la naissance de celui qu’ils appellent Issa (et aussi le Christ), prophète exceptionnel, né miraculeusement d’une femme exceptionnelle. Et c’est en effet le laïcisme qui prend prétexte de la présence de musulmans pour éradiquer les traditions chrétiennes, alors même, comme on l’a vu notamment en Angleterre, que des organisations musulmanes protestent contre de telles initiatives.

  • Les Tchèques résistent au Père Noël

    Depuis quelques années, la république tchèque commence à être envahie, au mois de décembre, par « Santa Claus », qui est en fait le Père Noël. Celui-ci ne correspond à rien dans la tradition tchèque, où c’est depuis toujours le petit Jésus, « Jezisek », qui apporte les cadeaux. La révolte s’est organisée pour la première fois cette année contre cette intrusion, qui a bien sûr commencé, d’abord timidement, après la chute du communisme.

    Curieusement, ce sont des créateurs de publicité qui ont lancé le mouvement. Une vingtaine d’entre eux ont lancé une campagne « anti-Santa ». Notamment sur internet, mais aussi en distribuant des autocollants, figurant un bonnet rouge barré, aux commerçants qui acceptent de refuser l’intrusion du Père Noël dans leurs boutiques.

    Le publiciste pragois qui en a eu l’idée explique : « Ma fille de trois ans a reçu un jour comme cadeau de Noël un livre d’images où l’on présentait un vieux mec habillé en manteau rouge comme l’Enfant Jésus. Si l’on ne fait rien, ce genre de choses sera courant d’ici cinq ans. »

    « Je n’ai pas envie de voir à Noël un gros lard traînant un sac, je veux garder ma propre vision de l’Enfant Jésus », renchérit  un de ses collègues, soulignant que beaucoup de Tchèques, 80%, précise-t-il, n’acceptent pas de voir les Pères Noël proliférer dans les spots publicitaires et les vitrines, et pire encore s’incruster dans les chansons et les contes. Et il proteste, si l’on soupçonne son attitude d’être anti-américaine : « Nous voulons seulement dire que notre tradition, c’est Jezisek, rien de plus, rien de moins. »

    Les Tchèques ont une longue habitude de la résistance en ce domaine. Dès les premiers temps du communisme, le pouvoir avait tenté d’imposer un substitut laïque et socialiste à l’Enfant Jésus : c’était Dieda Mraz, le Bonhomme Hiver, venu tout droit d’Union soviétique. Le Président en personne avait expliqué, à la Noël 1952 : « Sous le capitalisme, l’Enfant Jésus rappelait aux pauvres qu’ils appartenaient aux étables. Mais une révolution s’est produite, l’Enfant Jésus a grandi, il a laissé pousser sa barbe et il est devenu le Bonhomme Hiver. » Sic. Mais les Tchèques n’ont jamais adopté le vieux barbu débarqué de Moscou, et c’est toujours le petit Jésus qui a apporté les cadeaux de Noël.

  • Déchristianisation

    Selon un sondage CSA réalisé pour La Vie , 29% des personnes interrogées considèrent comme certain que Jésus a existé, 39% que c’est probable, 11% que c’est peu probable, et 14% qu’il n’a pas existé. 30% considèrent que c’était un homme comme les autres, et seulement 27% qu’il était le Fils de Dieu.

    Ces sondages qui décrivent périodiquement l’état de la déchristianisation de la France valent ce que valent les sondages. Mais la tendance est évidente. C’est grave non seulement en soi, mais vis-à-vis de l’islam conquérant. Ce n’est pas la France laïque, mais la France chrétienne, qui peut résister à l’islam.